Endoscopie digestive , livre ebook

icon

7

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2019

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

7

pages

icon

Français

icon

Ebook

2019

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Les examens d’endoscopie digestive sont à visée à la fois diagnostique et thérapeutique. L’endoscopie digestive supérieure permet en pratique courante l’exploration de l’œsophage, de l’estomac et du duodénum jusqu’au deuxième duodénum, et la coloscopie l’exploration du côlon et de l’iléon terminal. L’intestin grêle peut être exploré plus difficilement par une entéroscopie spiralée ou double ballon. Ce sont des gestes invasifs, avec un risque propre de morbidité et de complications (perforation, hémorragie digestive…), voire de mortalité. Il est donc nécessaire de recueillir un consentement éclairé et signé du patient avant tout geste endoscopique après la délivrance d’une information orale et écrite sur l’examen qui va être réalisé. Le recueil de ce consentement est une obligation médico-légale, comme spécifié par la Société française d’endoscopie digestive (SFED).Endoscopie digestive hauteLa première endoscopie digestive, réalisée en 1868, consistait en l’introduction d’un tube rigide dans l’estomac, guidé sur un tube flexible introduit dans l’œsophage. L’endoscopie œso-gastro-duodénale (EOGD) s’est ensuite développée à partir du milieu du XXe siècle, avec l’apparition d’endoscopes à fibres optiques puis de la vidéo-endoscopie avec transmission numérique de l’image dans les années 1980. Celle-ci a permis d’améliorer la qualité et la résolution de l’image, la couleur et l’appréciation des distances. Elle a également permis le partage de l’information et l’enregistrement d’images fixes ou dynamiques. Récemment, de nouveaux appareils de haute définition ont été développés qui, associés à la chromo-endoscopie virtuelle, permettent une meilleure analyse des lésions du tube digestif. La longueur des gastroscopes varie de 1 010 à 1 030 mm, avec une taille de canal opérateur variant de 2,2 à 3,7 mm, et une taille de diamètre externe variant de 6 mm (naso-gastroscope) à 11 mm.
Voir icon arrow

Date de parution

01 janvier 2019

Nombre de lectures

10

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

Chapitre S12P01C02 Endoscopie digestive
ANOUKESCH
0020
2 C0 1 P0  12 S
Les examens d’endoscopie digestive sont à visée à la fois diag-nostique et thérapeutique. L’endoscopie digestive supérieure permet en pratique courante l’exploration de l’œsophage, de l’estomac et du duodénum jusqu’au deuxième duodénum, et la coloscopie l’explora-tion du côlon et de l’iléon terminal. L’intestin grêle peut être exploré plus difficilement par une entéroscopie spiralée ou double ballon. Ce sont des gestes invasifs, avec un risque propre de morbidité et de com-plications (perforation, hémorragie digestive…), voire de mortalité. Il est donc nécessaire de recueillir un consentement éclairé et signé du patient avant tout geste endoscopique après la délivrance d’une infor-mation orale et écrite sur l’examen qui va être réalisé. Le recueil de ce consentement est une obligation médico-légale, comme spécifié par la Société française d’endoscopie digestive (SFED).
Endoscopie digestive haute
La première endoscopie digestive, réalisée en 1868, consistait en l’introduction d’un tube rigide dans l’estomac, guidé sur un tube flexible introduit dans l’œsophage. L’endoscopie œso-gastro-duodénale (EOGD) s’est ensuite développée à partir du milieu du e XXsiècle, avec l’apparition d’endoscopes à fibres optiques puis de la vidéo-endoscopie avec transmission numérique de l’image dans les années 1980. Celle-ci a permis d’améliorer la qualité et la résolution de l’image, la couleur et l’appréciation des distances. Elle a également per-mis le partage de l’information et l’enregistrement d’images fixes ou dynamiques. Récemment, de nouveaux appareils de haute définition ont été développés qui, associés à la chromo-endoscopie virtuelle, per-mettent une meilleure analyse des lésions du tube digestif. La longueur des gastroscopes varie de 1 010 à 1 030 mm, avec une taille de canal
Figure S12P01C021
S12P01C02  Endoscopie digestive
opérateur variant de 2,2 à 3,7 mm, et une taille de diamètre externe variant de 6 mm (naso-gastroscope) à 11 mm.
Conditions techniques et déroulement de l’examen
La durée d’une endoscopie digestive supérieure varie entre environ 10 et 20 minutes, selon la réalisation ou non de biopsies et la présence de lésions. Cet examen peut être réalisé avec ou sans anesthésie géné-rale. Dans un audit portant sur la tolérance de la gastroscopie, 25 % des patients trouvaient l’examen très désagréable. L’agitation du patient, associée aux efforts de vomissements, contribue à rendre l’exa-men difficile, voire incomplet ou impossible. Pour pallier cela, l’exa-men peut être réalisé sous anesthésie générale ou sédation intraveineuse (midazolam ou propofol). En 2008 en France, 83 % des EOGD étaient réalisées sous anesthésie générale ou sédation [3] afin de per-mettre une meilleure acceptabilité de l’examen par le patient et une meilleure exploration digestive. L’examen est réalisé la plupart du temps en décubitus latéral gauche. Le passage de la bouche œsophagienne se fait sous contrôle visuel, afin d’éviter de se diriger dans les sinus piriformes ou dans un diverticule de Zenker. Si le geste est réalisé sans anesthésie, on demande au patient d’effectuer des mouvements de déglutition afin de faciliter le passage de l’endoscope. L’endoscopiste progresse alors jusqu’au deuxième duo-dénum, puis examine minutieusement l’ensemble de la muqueuse au retrait de l’appareil : duodénum: en endoscopie classique, seuls les deux premiers seg-ments du duodénum, jusqu’au genu inferius, sont analysables (Figure S12-P01-C02-1). Le bulbe est recouvert d’une muqueuse lisse et pâle. Le deuxième segment duodénal est caractérisé par la présence de valvules conniventes. L’ampoule de Vater est située au niveau de la partie moyenne du duodénum. Elle est rarement visible lors de l’endoscopie classique avec un appareil en vision axiale ; estomac: la muqueuse gastrique est plus rougeâtre, lisse au niveau de l’antre. Il existe des plis gastriques longitudinaux au niveau du fun-dus. L’angulus, la grande courbure de l’estomac et la région sous-cardiale doivent être examinés attentivement par la réalisation d’une rétrovision ;
a) Hémorroïdes internes congestives.b) Tumeur du cardia visualisé en retrovision.
S12P01C02
1
Voir icon more
Alternate Text