Hémorragies méningées spontanées
6 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
6 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

L’hémorragie méningée spontanée anévrysmale (ou hémorragie sous-arachnoïdienne) correspond à la rupture d’un anévrysme artériel intracrânien responsable de l’irruption de sang dans les espaces sous-arachnoïdiens. Les différentes études épidémiologiques estiment l’incidence de cette pathologie comprise entre 5 et 15 pour 100 000 habitants et par an pour une prévalence d’anévrysme non rompus au sein de la population générale évaluée entre 0,5 et 6 % selon les méthodes (angiographiques ou nécroscopiques) de recueil des données. La population concernée est jeune, le pic d’incidence étant maximal entre 30 et 60 ans. Environ 15 % des patients décèdent avant toute prise en charge médicale. Un an après avoir bénéficié d’une cure anévrysmale, 10 % des patients sont décédés, 18 % restent porteurs de séquelles lourdes et invalidantes et seuls 20 % des patients ne présentent aucune séquelle. Le resaignement précoce du sac anévrysmal et le vasospasme et leurs conséquences sont responsables d’une grande partie des évolutions défavorables.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2019
Nombre de lectures 0
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

1
Neurologie
Chapitre S14-P03-C09
Hémorragies méningées spontanées
0 9 00
9 C0 3 0 P 4 1 S
V D , F C , V R , C Z , INCENT EGOS RÉDÉRIC LARENÇON INCENT EINA HIHEB EGHAL LAMINEABDENNOUR, ANNE-LAUREBOCH ETLOUISPUYBASSET
L’hémorragie méningée spontanée anévrysmale (ou hémorragie sous-arachnoïdienne) correspond à la rupture d’un anévrysme artériel intracrâ-nien responsable de l’irruption de sang dans les espaces sous-arachnoï-diens. Les différentes études épidémiologiques estiment l’incidence de cette pathologie comprise entre 5 et 15 pour 100 000 habitants et par an [2] pour une prévalence d’anévrysme non rompus au sein de la population générale évaluée entre 0,5 et 6 % selon les méthodes (angiographiques ou nécroscopiques) de recueil des données. La population concernée est jeune, le pic d’incidence étant maximal entre 30 et 60 ans. Environ 15 % des patients décèdent avant toute prise en charge médicale [9]. Un an après avoir bénéficié d’une cure anévrysmale, 10 % des patients sont décé-dés, 18 % restent porteurs de séquelles lourdes et invalidantes et seuls
20 % des patients ne présentent aucune séquelle [7]. Le resaignement pré-coce du sac anévrysmal et le vasospasme et leurs conséquences sont respon-sables d’une grande partie des évolutions défavorables.
Physiopathologie
L’hémorragie méningée anévrysmale est définie par l’irruption de sang dans les espaces sous-arachnoïdiens à partir de la fissuration d’une paroi artérielle anormale. Cette dysplasie artérielle congénitale (absence ou atrophie des couches élastiques et musculaires de l’intima) se rencontre le plus souvent au niveau des gros vaisseaux intracrâniens de la base du crâne et plus particulièrement au niveau de leurs bifurca-tions. Avec le temps et sous les effets de la pression artérielle, la paroi vasculaire dysplasique se distend progressivement et se boursoufle, pour aboutir à la formation d’un anévrysme. Dans 80 % des cas envi-rons, ils touchent la circulation cérébrale antérieure : artère communi-cante antérieure, artère communicante postérieure, terminaison de l’artère carotide interne, artère péricalleuse, artère cérébrale moyenne. Classiquement, cet anévrysme est constitué d’un sac et d’un collet (base d’implantation sur l’artère porteuse) (Figure S14-P03-C09-1). Il existe aussi des formes atypiques de type fusiforme (grand axe de l’ané-
Figure S14P03C091Hémorragie sous-arachnoïdienne d’origine anévrysmale.a) TDM cérébrale sans injection typique d’une hémorragie méningée compliquée d’une hydrocéphalie aiguë et d’une inondation ventriculaire (niveau dans les cornes postérieures).b) Reconstruction par angioscanner d’un anévrysme de la communicante postérieure.c) Artériographie du même anévrysme que sur (b).d) Photographie per opéra-toire d’un anévrysme intracrânien.
S14P03C09
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents