Infertilité
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L’infertilité est définie par l’organisation mondiale de la santé (OMS) comme l’absence de grossesse après plus de 12 mois de rapports sexuels réguliers sans contraception.Elle peut être :– primaire : aucune conception, enfant vivant n’ont pu être obtenus ;– secondaire : une ou plusieurs grossesses sont survenues mais il y a une incapacité à obtenir une nouvelle conception (ou une nouvelle naissance).On considère au niveau épidémiologique que seulement 3 à 5 % des couples auront une infertilité définitive.La fécondabilité des couples est de 25 à 30 % pour chaque cycle. Parmi les couples, 16-17 % auront une difficulté à concevoir et seulement 3 % des couples resteront définitivement infertiles.La fécondabilité diminue bien sûr avec l’âge pour être pratiquement nulle après 45 ans.

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Publié par
Date de parution 01 janvier 2020
Nombre de lectures 0
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

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Extrait

Chapitre S28P01C14 Infertilité
P S A G AULINE ARFATI ET NNE OMPEL
0 4 1 00
4 1 C 1 0 P 28 S
L’infertilité est définie par l’organisation mondiale de la santé (OMS) comme l’absence de grossesse après plus de 12 mois de rap-ports sexuels réguliers sans contraception. Elle peut être : – primaire : aucune conception, enfant vivant n’ont pu être obtenus ; – secondaire : une ou plusieurs grossesses sont survenues mais il y a une incapacité à obtenir une nouvelle conception (ou une nouvelle naissance). On considère au niveau épidémiologique que seulement 3 à 5 % des couples auront une infertilité définitive. La fécondabilité des couples est de 25 à 30 % pour chaque cycle. Parmi les couples, 16-17 % auront une difficulté à concevoir et seule-ment 3 % des couples resteront définitivement infertiles. La fécondabilité diminue bien sûr avec l’âge pour être pratiquement nulle après 45 ans.
Clinique
Interrogatoire
L’interrogatoire est un temps essentiel et doit porter sur la femme et l’homme puisque l’infertilité est une affaire de couple. Dans 39 %, des cas l’homme et la femme ont un facteur d’infécondité (après H. Leridon 1991). On chiffre l’ancienneté du désir d’enfant par l’interrogatoire de la femme qui permet de préciser l’âge des premières règles, la régularité des cycles, l’existence de signes anormaux (dysmé-norrhée, notamment secondaire, dyspareunie) l’existence de méno ou métrorragies. L’interrogatoire permet de préciser : – la régularité des cycles, – les antécédents obstétricaux, – la présence de signes cliniques faisant suspecter la présence d’une endométriose : dysménorrhée, dyspareunie, douleur pelvienne chro-nique, dyschésie ou dysurie, – la contraception utilisée notamment stérilet, – les traitements déjà suivis, – les antécédents : curetage, infection pelvienne, – une intervention abdominale : appendicite, occlusion intestinale aigüe, etc. L’interrogatoire du conjoint est également indispensable et permet de préciser : – l’âge, la profession, le maniement de toxiques, notamment la cha-leur mais également le tabac, l’alcool, le cannabis et autres drogues ; – les antécédents éventuels de conception avec une autre partenaire ; – les traitements suivis et maladies systémiques ; – antécédents testiculaire, cryptorchidie, torsion testiculaire, trau-matisme ou orchites ourliennes ; – présence d’une dyséjaculation ou d’une dysérection.
S28P01C14  Infertilité
On termine par un interrogatoire du couple sur la durée de l’infer-tilité et la fréquence des rapports sexuels. L’éducation du couple sur les mécanismes conduisant à une grossesse et notamment la connaissance de l’anatomie féminine et masculine, la période de fécondabilité est préconisée.
Examen clinique
Il est souvent assez peu contributif pour le diagnostic étiologique mais bien sûr indispensable.
De la femme Il a pour but de vérifier l’absence de malformations vulvo-vaginales, de pathologie gynécologique. S’il est fait à mi cycle, il per-met d’apprécier la présence d’une glaire cervicale témoignant d’une sécrétion d’œstradiol appropriée et donc d’un contexte périovula-toire favorable au passage transcervical des spermatozoïdes. La réa-lisation d’un frottis cervico-vaginaux si la femme n’en a pas eu récemment est recommandée. Les examens cliniques à pratiquer sont : – le toucher pelvien évalue la taille et la position de l’utérus et des ovaires et peut retrouver un nodule d’endométriose dans le cul de sac postérieur ou sur les utérosacrés. Les pathologies tubaires chroniques d’origine infectieuse ne sont pas détectées à l’examen clinique ; – l’examen mammaire est systématique à la recherche notamment d’une galactorrhée ; – la recherche de signe clinique d’hyperandrogénie à type d’acné ou d’hirsutisme ; – la recherche d’acanthosis nigricans témoignant d’une insulino-résistance.
Du conjoint Il permet la vérification des caractères sexuels secondaires et de la normalité de l’imprégnation androgénique. Il permet d’apprécier la position et la taille des testicules ainsi que la recherche d’une varicocèle en position debout. La palpation des épididymes est également impor-tante dans un contexte d’azoospermie.
Examens complémentaires
Le diagnostic d’une infertilité comporte obligatoirement les exa-mens suivants car les anomalies sont souvent multiples.
Chez l’homme
Le spermogramme avec test de migration survie (TMS) est indispen-sable avant toute prise en charge en AMP. Les critères de normalité du spermogramme sont les suivants (référence OMS 1) : – volume > 1,5 ml, – numération > 15 millions de spermatozoïdes par ml, – mobilité supérieure ou égale à 32 % à la première heure, – formes normales : supérieure ou égale à 4 % si classification de Kruger ou 15 % si classification de David. Le spermogramme peut aussi mettre en évidence des polynucléaires en nombre exagéré, ou leucospermie, évoquant une infection. Lorsque le nombre de spermatozoïdes est diminué, on parle d’oligo-spermie, lorsque la mobilité est diminuée d’asthénospermie, lorsque
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