Pathologie cervicale bénigne et maligne
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Pathologie cervicale bénigne et maligne , livre ebook

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Description

Les lésions bénignes sont fréquentes, sans conséquences majeures hormis la survenue d’épisodes infectieux à répétition ou d’hémorragies.Elles peuvent être développées à partir de l’épithélium pavimenteux :– l’ectropion correspond à une éversion de la muqueuse endocervicale au-delà de l’orifice externe. Cet épithélium glandulaire est fragile et peut se surinfecter, être responsable de métrorragies après les rapports. On déconseille les gestes thérapeutiques agressifs sur ces lésions en raison du risque de sténose du col et d’insuffisance de production de glaire qui peuvent en découler. Un traitement anti-infectieux local permet habituellement de contrôler les leucorrhées abondantes ;– des polypes uniques ou multiples parfois prolabés peuvent apparaître.– l’adénose, ectopie de muqueuse glandulaire à distance de l’orifice externe, est une pathologie surtout rencontrée chez les filles de mères ayant pris du DES (diéthylstilbestrol) pendant leur grossesse.Elles peuvent correspondre à des greffes tissulaires :– kyste d’inclusion épidermoïde,– endométriose parfois avec un saignement extériorisé.Elles peuvent appartenir à la pathologie générale tumorale des tissus mous : adénofibrome, léiomyome, angiome.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2020
Nombre de lectures 2
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

1
Gynécologie
Chapitre S28P01C08 Pathologie cervicale bénigne et maligne
M -C L , J A A G ARIE HARLOTTE AMAU ÉRÔME LEXANDRE ET NNE OMPEL
90 00
08 C 1 0 P 8 S2
Les lésions bénignes sont fréquentes, sans conséquences majeures hor-mis la survenue d’épisodes infectieux à répétition ou d’hémorragies. Elles peuvent être développées à partir de l’épithélium pavimenteux : – l’ectropion correspond à une éversion de la muqueuse endo-cervicale au-delà de l’orifice externe. Cet épithélium glandulaire est fragile et peut se surinfecter, être responsable de métrorragies après les rapports. On déconseille les gestes thérapeutiques agressifs sur ces lésions en raison du risque de sténose du col et d’insuffisance de pro-duction de glaire qui peuvent en découler. Un traitement anti-infec-tieux local permet habituellement de contrôler les leucorrhées abondantes ; – des polypes uniques ou multiples parfois prolabés peuvent appa-raître. – l’adénose, ectopie de muqueuse glandulaire à distance de l’orifice externe, est une pathologie surtout rencontrée chez les filles de mères ayant pris du DES (diéthylstilbestrol) pendant leur grossesse. Elles peuvent correspondre à des greffes tissulaires : – kyste d’inclusion épidermoïde, – endométriose parfois avec un saignement extériorisé. Elles peuvent appartenir à la pathologie générale tumorale des tissus mous : adénofibrome, léiomyome, angiome.
Cervicite
Elles sont d’étiologies diverses : bactériennes, mycosiques, parasi-taires, ou virales, les plus importantes étant représentées par ces der-nières. L’infection par les papillomavirus est au premier plan. Le condylome peut être visible dès l’examen du col à l’œil nu sous formes de petites élevures blanchâtres.
Histoire naturelle des lésions précancéreuses et cancéreuses du col
L’histoire naturelle du cancer du col de l’utérus comporte plusieurs lésions histologiques précancéreuses (les néoplasies cervicales intra-épithéliales ou CIN), faisant suite à la persistance de l’infection géni-tale par un HPV à haut risque oncogène, dont certaines sont des stades facultatifs (CIN 1 et CIN 2) et d’autres des étapes nécessaires (CIN 3) à l’apparition d’un cancer invasif. Pour chaque lésion cervicale précan-céreuse, il existe une probabilité de régression (de 32 à 57 % en fonction de la gravité de la lésion) vers un épithélium normal, accom-pagnant la clairance virale et une probabilité de persistance ou de pro-gression vers un stade plus avancé, y compris pour les carcinomes in situ assimilés aux CIN 3 (Tableau S28-P01-C08-I).
S28P01C08
Tableau S28P01C08IProbabilité de régression, de persistance et d’évolution des CIN. Progression Progression Lésion Régression Persistance vers CIN vers un cancer supérieure invasif CIN 132 % 57 % 1 %11 % CIN 25 %43 % 35 % 22 % CIN 3– >12 %32 % <56 %
Le cancer du col utérin est, dans la majorité des cas, une affection à évolution lente. Il met en moyenne entre 10 et 15 ans à se développer après une infection génitale persistante par certains papillomavirus humains oncogènes (les génotypes 16 et 18 sont mis en évidence dans 70 % des cancers du col utérin). Il fait suite à l’évolution d’une lésion précancéreuse cervicale (ou dysplasie) de l’épithélium malpighien de l’exocol le plus souvent ou de l’épithélium glandulaire de l’endocol. Lorsque les cellules anormales ne franchissent pas la membrane basale, le carcinome est dit in situ. Lorsque les cellules anormales envahissent le chorion cervical et franchissent la membrane basale il devient alors invasif. Son évolution est dans un premier temps loco-régionale.
Lésions malpighiennes intraépithéliale cervicale
Les lésions malpighiennes intra-épithéliales de bas grade et de haut grade ont été définies en 1988 dans le système Bethesda. Les critères cytologiques, communs aux lésions malpighiennes intra-épithéliales de bas grade et de haut grade, sont globalement représentés par des modifications nucléaires (dyscaryose). On distingue ainsi : – lésion malpighienne intra-épithéliale de bas grade (LSIL), regrou-pant koïlocytes/dysplasie légère/CIN 1 ; – lésion malpighienne intra-épithéliale de haut grade (HSIL), regroupant dysplasies modérée et sévère, CIS/CIN 2 et CIN 3. Le cas échéant présence d’éléments faisant suspecter un processus invasif (sans autre précision) ; – carcinome malpighien.
Conduite diagnostique en cas de frottis avec lésion malpighienne intraépithéliale de bas grade (LSIL)
Les lésions malpighiennes intra-épithéliales de bas grade (LSIL) regroupent, selon le système de Bethesda 2001, les modifications cel-lulaires correspondant à l’effet cytopathogène induit par les HPV (koïlocytose) et les dysplasies légères du col utérin (CIN 1). Environ 2 % des frottis conventionnels aboutissent à un diagnostic de LSIL. Plus de la moitié de ces lésions régressent spontanément. Les autres persistent ou parfois progressent vers des lésions mal-pighiennes intra-épithéliales de haut grade (HSIL) et des cancers inva-sifs. La recherche des HPV potentiellement oncogènes n’est pas
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