Pathologie médullaire
14 pages
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Pathologie médullaire , livre ebook

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Description

De nombreuses pathologies sont responsables d’une souffrance médullaire dont les conséquences fonctionnelles sont sévères. Si la présentation clinique peut guider la réflexion étiologique, celle-ci est aujourd’hui basée sur l’IRM. Cet examen doit être pratiqué rapidement, voire en urgence devant toute suspicion de syndrome médullaire, afin qu’un geste thérapeutique rapide permette une récupération fonctionnelle aussi complète que possible. En effet, le pronostic fonctionnel dépend non seulement de la nature de la lésion, mais aussi de la rapidité du diagnostic. Une récupération fonctionnelle satisfaisante veut dire un retour à une fonction motrice aussi proche que possible de la normale et une colonne rachidienne stable et non douloureuse.Le terme de myélopathie désigne l’atteinte de la moelle épinière et des espaces méningés ou périméningés. Le terme de myélite est réservé aux causes inflammatoires ou infectieuses. L’atteinte des voies longues, une rétention urinaire orientent vers une atteinte médullaire. Certaines myopathies peuvent simuler une atteinte médullaire, l’absence de troubles sensitifs permettant de redresser le diagnostic. Il en est de même pour certaines atteintes frontales internes bilatérales ; les autres symptômes et signes frontaux orientent le diagnostic.Les atteintes médullaires peuvent être classées en compressives et non compressives . Les présentations cliniques guident le diagnostic étiologique.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2019
Nombre de lectures 2
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Chapitre S14-P03-C20 Pathologie médullaire
A T YMAN OURBAH
00200
C20 03 P 14 S
De nombreuses pathologies sont responsables d’une souffrance médullaire dont les conséquences fonctionnelles sont sévères. Si la pré-sentation clinique peut guider la réflexion étiologique, celle-ci est aujourd’hui basée sur l’IRM. Cet examen doit être pratiqué rapide-ment, voire en urgence devant toute suspicion de syndrome médul-laire, afin qu’un geste thérapeutique rapide permette une récupération fonctionnelle aussi complète que possible. En effet, le pronostic fonc-tionnel dépend non seulement de la nature de la lésion, mais aussi de la rapidité du diagnostic. Une récupération fonctionnelle satisfaisante veut dire un retour à une fonction motrice aussi proche que possible de la normale et une colonne rachidienne stable et non douloureuse. Le terme de myélopathie désigne l’atteinte de la moelle épinière et des espaces méningés ou périméningés. Le terme de myélite est réservé aux causes inflammatoires ou infectieuses. L’atteinte des voies longues, une rétention urinaire orientent vers une atteinte médullaire. Certaines myopathies peuvent simuler une atteinte médullaire, l’absence de troubles sensitifs permettant de redresser le diagnostic. Il en est de même pour certaines atteintes frontales internes bilatérales ; les autres symptômes et signes frontaux orientent le diagnostic. Les atteintes médullaires peuvent être classées en compressives et non compressives [14, 20] (Tableau S14-P03-C20-I). Les présenta-tions cliniques guident le diagnostic étiologique [14, 16, 26] (Tableau S14-P03-C20-II).
Tableau S14P03C20IClassification des atteintes médullaires compres-sives et non compressives.
Compressives
Dégénératives Traumatiques – lésion osseuse – hernie discale – hématome épidural Infectieuse (abcès) Tumeurs – extradurales bénignes et malignes – intradurales : intra- et extramédullaires – vasculaires : malformation artérioveineuse Syringomyélie Non compressives Myélite transverse infectieuse – virale : VZV, EBV, HSV, CMV, adénovirus, entérovirus, Coxsackie B, HPV type 6, VIH, HTLV-I et II – bactérienne :Staphylococcus aureus,Streptococci,Mycobacteria Spirochetes: syphilis, maladie de Lyme Fongiques :Cryptococcus,Aspergillus Myélite inflammatoire – EMAD – SEP – NMO – maladie d’Eales
S14P03C20  Pathologie médullaire
Myélopathie compressive
Son mode d’installation est aigu ou chronique. L’origine est dégéné-rative, traumatique, infiltrante tumorale, malformative vasculaire, infectieuse avec ou sans abcès et syringomyélique.
Myélopathie compressive dégénérative
La compression est antérieure (protrusion discale, ostéophyte posté-rieur), antérolatérale, latérale ou postérieure. Elle est liée à une instabi-lité axiale, une sténose du canal médullaire, un myéloméningocèle ou à une masse épidurale.
Myélopathie cervicarthrosique[10]
L’arthrose cervicale est la cause la plus fréquente des myélopathies après 50 ans. Elle touche le canal cervical bas et entraîne une atteinte médullaire (et/ou radiculaire) progressive. Les trois articulations peuvent être intéressées : – l’articulation interdiscosomatique (dégénérescence discale) ; – l’articulation interapophysaire postérieure ; – et l’articulation uncovertébrale. Les lésions discales dégénératives sont habituellement pluri-étagées et prédominent en C4-C5, C5-C6, C6-C7. Les arthroses post-trauma-tiques peuvent être localisées, et touchent alors les interlignes C2-C3 et C3-C4. Dans le cadre des blocs cervicaux, ce sont les disques sus- et sous-jacents qui sont électivement touchés. Le disque dégénéré perd sa teneur en eau, en muco- polysaccharides et en sulfate de chondroïtine, alors que la concentration en collagène augmente. Le disque peut alors saillir (bombement, protrusion, hernie), et entraîner un conflit avec le ligament vertébral commun postérieur, le fourreau dural, les racines, et
Non compressives (suite)
Vasculaires – infarctus – vasculite du SNC Substances toxiques et agents physiques – lathyrisme, arsenic, phosphate de tri-ortho-crésyl, NO, méthotrexate intrathécal – radiation – choc électrique Neurodégénératif – SLP – PSF – SCA – neurodégénérescence fer Ataxie de Friedreich Métabolique – vitamine B12 – vitamine E – affection hépatique ou rénale chronique – déficit en héxosaminidase Paranéoplasique
CMV : cytomégalovirus ; EBV : virus d’Epstein-Barr ; EMAD : encéphalomyélite aiguë dis-séminée ; HSV : virus de l’herpès simplex ; HTLV-1 : virus du syndrome immunodéficitaire acquis ; SCA : ataxie spinocérébelleuse ; SEP : sclérose en plaques ; SLP : sclérose latérale primitive ; VIH : virus de l’immunodéficience humaine ; VZV : virus varicelle-zona.
S14P03C20
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