Principaux syndromes topographiques des nerfs et des racines
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Description

Les nerfs mixtes rachidiens sont composés de deux contingents, l’un sensitif, l’autre moteur. La complexité de la systématisation radiculaire, plexique et tronculaire impose une bonne connaissance de l’anatomie afin de faire un diagnostic topographique précis lors d’une atteinte focale ou plurifocale. Les définitions suivantes permettent de préciser la topographie et la diffusion des atteintes nerveuses périphériques.En cas d’atteinte d’un seul nerf, on parle de mononeuropathie ; si plusieurs nerfs sont atteints de façon asymétrique on parle de mononeuropathie multiple (terme préférable à multinévrite qui implique la notion d’inflammation) ; si l’atteinte est bilatérale et symétrique (généralement à prédominance distale), on parle de polyneuropathie. Le terme polyradiculoneuropathie ou polyradiculonévrite implique une atteinte concomitante des nerfs et des racines.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2019
Nombre de lectures 2
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Chapitre S14-P01-C14
Principaux syndromes topographiques des nerfs et des racines
L M J -M V AURENT AGY ET EAN ICHEL ALLAT
S14P01C14  Principaux syndromes topographiques des nerfs et des racines
4 1 C - 1 0 P - 14 S
4 1C1 P0 4 S1
Les nerfs mixtes rachidiens sont composés de deux contingents, l’un sensitif, l’autre moteur. La complexité de la systématisation radiculaire, plexique et tronculaire impose une bonne connaissance de l’anatomie afin de faire un diagnostic topographique précis lors d’une atteinte focale ou plurifocale. Les définitions suivantes permettent de préciser la topographie et la diffusion des atteintes nerveuses périphériques. En cas d’atteinte d’un seul nerf, on parle demononeuropathie; si plu-sieurs nerfs sont atteints de façon asymétrique on parle demononeuro-pathie multiple(terme préférable à multinévrite qui implique la notion d’inflammation) ; si l’atteinte est bilatérale et symétrique (générale-ment à prédominance distale), on parle depolyneuropathie. Le terme polyradiculoneuropathie ou polyradiculonévrite implique une atteinte concomitante des nerfs et des racines. Que le niveau lésionnel soit radiculaire ou tronculaire, une atteinte nerveuse périphérique associe de façon générale des troubles moteurs et sensitifs, une abolition des réflexes tendineux et une amyotrophie d’apparition plus ou moins rapide et d’intensité plus ou moins impor-tante. Ces symptômes et signes cliniques sont d’autant plus sévères et d’évolution aiguë que les lésions sont complètes. C’est la topographie des symptômes et signes sensitifs, moteurs, trophiques et réflexes qui différencie une atteinte tronculaire d’une atteinte radiculaire. Les ter-
Nerf musculo cutané
Nerf radial
Nerf médian
Vue antérieure
Nerf axillaire
Nerf cutané médical du bras
Nerf cutané médical de l’avantbras
Nerf ulnaire
Nerf musculo cutané
Nerf radial
Nerf médian
Vue postérieure
Territoire sensitifs du membre supérieur Figure S14P01C141Territoires cutanés sensitifs du membre supérieur. (D’après Laboratoire d’Anatomie, Faculté de Médecine et Maïeutique de Lille).
ritoires sensitifs sont illustrés dans les figures S14-P01-C14-1 et S14-P01-C14-2. Les atteintes compressives focales représentent de bons modèles d’atteinte isolée des troncs nerveux, et c’est pourquoi elles sont présen-tées ici. Le nombre de nerfs périphériques et de racines nous impose une sélection dans la description des syndromes lésionnels. Les atteintes rares ou très peu fréquentes ne sont donc pas détaillées ici. L’examen clinique est bien souvent insuffisant pour déterminer préci-sément la topographie de l’atteinte, raison pour laquelle un électroneu-romyogramme est souvent pratiqué. Ce dernier viendra confirmer le caractère périphérique de l’atteinte, contribuer à sa précision topogra-phique, participer à la détermination de son mécanisme, et aider à en apprécier le pronostic. L’examen prendra toute sa valeur s’il est un pro-longement de l’examen clinique et s’il est pratiqué par un praticien averti des différentes pathologies des nerfs périphériques et de leur clas-sification topographique.
Atteintes tronculaires
Membre supérieur
Atteinte du nerf médian (C6, C7, C8, D1) au canal carpien Plus fréquente chez la femme, elle peut relever de causes locales ou révéler une maladie générale telle une hypothyroïdie ou une amylose. Elle se caractérise par : – des acroparesthésies volontiers nocturnes des trois premiers doigts et du bord médian du quatrième. L’examen peut révéler une hypo-esthésie dans le territoire sensitif du nerf médian (essentiellement la face palmaire des trois premiers doigts) ; – une possible atteinte motrice de l’opposant et du court abducteur du pouce gênant la réalisation de la pince pouce-index ; – un signe de Tinel : les symptômes sensitifs sont majorés par la per-cussion de la face antérieure du poignet et s’exacerbent lors de l’hyper-extension de celui-ci ; – une possible amyotrophie (généralement tardive) de l’éminence thénar.
Atteinte du nerf ulnaire (C8T1) au coude Elle peut se situer dans la gouttière épitrochléo-olécrânienne, anato-miquement étroite ou dans le tunnel cubital, sous l’origine aponévro-tique du muscle cubital antérieur, juste sous l’épitrochlée. Elle comprend : – une douleur au coude ou sur le tranchant de la main, et des pares-thésies du bord ulnaire de la main et des deux derniers doigts. L’exa-men objective une hypo-esthésie dans le même territoire ; – une parésie ou une paralysie de l’adduction du pouce, objectivée par le signe de Froment : on demande au patient de pincer une feuille de papier entre le pouce et l’index ; du côté atteint, il compense le défi-cit de l’adduction par une flexion de la dernière phalange du pouce. Une parésie des muscles interosseux et parfois de l’abducteur propre du e 5 doigt ; – aux stades tardifs, une attitude de la main en griffe se marquant e e électivement sur les 4 et 5 doigts, par flexion des deux dernières pha-langes et hyperextension des métacarpo-phalangiennes ; – une amyotrophie des espaces interosseux (surtout du premier interosseux dorsal) et de l’éminence hypothénar.
S14P01C14
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