Les TOPB peuvent être de nature organique ou fonctionnelle.Leur prévalence est estimée entre 14 et 18 % chez les femmes ménopausées et aux alentours de 7 % chez les femmes asymptomatiques en période d’activité génitale.Les kystes organiques développés à la surface ou au sein du parenchyme ovarien sont des formations arrondies, limitées par une paroi, et tendues par un épanchement liquidien central, séreux, muqueux, ou hématique. On en rapproche, les kystes dermoïdes, les tératomes matures, constitués par différents tissus, graisseux, osseux et dentaires, eux aussi entourés par une membrane. Tous relèvent habituellement d’un traitement chirurgical mais les indications varient en fonction de la taille et de l’âge de la femme [1], [2].Les kystes fonctionnels sont de simples hypertrophies d’un follicule ou d’un corps jaune. Ces formations le plus souvent disparaissent lors de la prochaine période menstruelle. Un traitement antigonadotrope par pilule ou progestatif puissant doit être tenté en cas de persistance post-menstruelle afin de faire la différence avec un kyste organique qui sera seul à opérer.Une variété intermédiaire est représentée par les dystrophies cloisonnées et kystiques des ovarites sous-péritonéales post-opératoires, ou succédant à une inflammation pelvienne [3].L’ovaire peut aussi donner naissance à des formations solides de nature bénigne, dont la plus fréquente est constituée par les fibromes, développés à partir de la charpente fibreuse de la gonade.A part, diverses tumeurs hormono-sécrétantes (tumeurs de la granulosa, du hile, à stroma fonctionnel, ou arrhénoblastomes) sont issues, des cellules androgéno- ou œstrogéno-sécrétantes de l’ovaire.
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