Le génie du cerveau humain et ses merveilles 2
204 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Le génie du cerveau humain et ses merveilles 2 , livre ebook

-

204 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Description

Ces recherches proposent une autre conception du genre humain. Dès lors, elles considèrent que les neurosciences qui étudient le cerveau humain de manière émiettée manquent de le connaître. Or, comprendre le cerveau dans son ensemble permet de lever le voile sur la continuité de ses productions et sur ses pouvoirs extraordinaires toujours actuels ; car ce que découvrent aujourd'hui les techno-sciences ne diffère guère des savoirs et des pratiques des cerveaux quantiques, avec plus d'habileté et de simplicité dans les actes.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 mai 2015
Nombre de lectures 29
EAN13 9782336380681
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0800€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre


Pierre Bamony







Le génie du cerveau humain
et ses merveilles

Tome II
Anthropologie quantique et technoscience
Copyright




























© L’Harmattan, 2015
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.harmattan.fr
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
EAN Epub : 978-2-336-73079-0
Dédicace


A Madame Suzanne Lallemand, directrice de ma thèse de Doctorat d’anthropologie, qui m’a conduit au titre d’anthropologue par ses encouragements, ses conseils et son dévouement. Je lui exprime toute ma gratitude et mon infinie reconnaissance
INTRODUCTION GÉNÉRALE Des limites immanentes à la raison philosophico-scientifique, régente des sciences
Sur notre commune Terre, au sein de toutes les cultures humaines, depuis l’émergence de l’Humanité, on assiste à des phénomènes étranges, mystérieux dits paranormaux que notre commune raison échoue à expliquer – et ces phénomènes sont considérés comme tels au regard de son impuissance à en rendre compte -. Pourtant, face à cet échec manifeste, elle n’a pas le courage d’avouer son incapacité. Pour conserver l’ordre de son triomphe, elle rejette tous ces faits dans le domaine de l’irrationnel. Qu’est-ce qu’un irrationnel si ce n’est toute manifestation, dans notre champ de réalité, qui échappe aux données ordinaires de notre intelligibilité ? Mais alors, d’où vient que notre raison ne soit pas toujours en mesure de tout expliquer ? Y a-t-il des phénomènes qui seraient à jamais inaccessibles à notre commune compréhension des choses, comme la foi en son essence ineffable, les guérisons miraculeuses, la divination, les multiples figures de la sorcellerie, manipulatrice des forces naturelles mais non perceptibles par nos sens ordinaires, bref des pouvoirs extrasensoriels ? Pour avoir une idée claire de cette impuissance de notre raison, et tel est effectivement le cas, il convient de faire un retour sur son origine grecque ; du moins sur la manière dont la philosophie grecque l’a élaborée et rigoureusement construite.
A force de considérer le monde du raisonnement commun, cette méthode indispensable pour construire et conduire une analyse logique acheminant au vrai, comme un processus désormais naturel, on a fini par oublier l’origine de ce procédé de la pensée rationnelle et/ou scientifique. En effet, après avoir observé la régularité des phénomènes physiques qui, dans leur mouvement, semblent être soumis à la nécessité, c’est-à-dire à un processus rigoureux immuable ne souffrant d’aucune fantaisie, ni arbitraire, Aristote (IV e siècle av. J-C.) s’est mis à la construction logique de la pensée et de la connaissance rationnelle subséquente. En d’autres termes, son ambition a été de bâtir un modèle de la pensée rationnelle qui soit comme le miroir humain de ce qui se passe dans la Nature. Dès lors, si la connaissance doit être considérée comme ce qui relève du nécessaire, alors la méthode logique aura pour finalité une nécessité semblable dans les procédés de la pensée rationnelle. Mais, sans s’en rendre compte, il a d’emblée limité lui-même la portée de ce procédé de la pensée rationnelle : la nécessité sous-jacente à la logique repose sur le principe de non-contradiction, lequel est posé comme le fondement de l’édifice de celle-ci. Ce principe s’énonce ainsi : « il est possible que le même attribut appartienne et n’appartienne pas en même temps, au même sujet sous le même rapport » 1 .
C’est en ce sens qu’on peut admettre que ce principe ouvre la voie à la logique classique, comme celle du tiers exclu : il n’y a pas d’intermédiaire entre ce qui est vrai et ce qui est faux. C’est, d’ailleurs, ce qui la fait qualifier de logique de non-contradiction ou science des modalités de l’entendement humain. Ce faisant, l’œuvre ainsi bâtie opère un divorce évident avec la matière, c’est-à-dire avec la nature réelle et profonde des phénomènes en tant qu’elle est essentiellement une pure formalisation par rapport à ce qui est en réalité. Par conséquent, ce que la logique péripatéticienne validera ne sera pas nécessairement vrai : une connaissance peut être tout à fait conforme à la forme logique, c’est-à-dire ne pas se contredire elle-même, mais elle peut être en contradiction avec l’objet qu’elle vise à connaître. En d’autres termes, cette logique s’est bâtie en vue de connaître le réel tout en l’éjectant de son jeu abstrait, de ses règles structurant le savoir des faits concrets.
La logique est donc une théorisation des opérations de l’esprit en construisant et en contrôlant la cohérence des énoncés. C’est la science de la validité des inférences, c’est-à-dire des inductions et des déductions entre les idées. Donc, ce qui l’intéresse avant tout, c’est la forme des raisonnements. Autant dire qu’entre la cohérence du discours philosophico-scientifique et le réel, il y a une rupture, une béance, un hiatus entre la théorie et les faits. D’où la question suivante : dès lors qu’Aristote a formaté définitivement notre intelligence à devoir se déployer uniquement dans l’apparence de la cohérence des phénomènes de la pensée, posée comme l’unique figure de la rationalité, que savons-nous à vrai dire de la nature réelle des objets de nos connaissances ?
A cette première élaboration des règles de la pensée rationnelle, est venue s’ajouter une consolidation, voire une validation mathématique avec les philosophes du XVII e siècle comme Kepler, Copernic, Galilée, Descartes, Pascal, Newton etc. ; lesquels sont considérés comme les Pères fondateurs de la science moderne. Parmi eux, Descartes a imposé l’usage de la mathématique, avec sa « Mathesis Universalis » , comme l’organon par excellence de la forme de la pensée rationnelle, condition du progrès continu des savoirs. Nonobstant ce, le progrès de la science s’est opéré essentiellement par simplification des phénomènes. Elle bannit ainsi de son champ de pensée, de compréhension et/ou d’intelligibilité le complexe comme la figure de l’irrationnel. Or, ce qui est sophistiqué est complexe par nature ; et tous les phénomènes vivants, en particulier l’être humain, ou matériels sont complexes. Un tel présupposé explique, en grande partie, les limites des connaissances scientifiques des faits complexes, parce que tout n’est pas, hélas pour la raison philosophico-scientifique, mathématisable, c’est-à-dire simplifiable.
En outre, cette institution de la pensée rationnelle semble suggérer l’idée qu’Aristote, puis Descartes ont trouvé les normes du cerveau humain dans sa volonté conquérante de l’intelligibilité universelle des phénomènes naturels/humains. La donnée moderne qui milite en faveur de cette hypothèse est la suivante : avant l’émergence et le triomphe de la raison philosophico-scientifique dans le monde, des civilisations éminentes, sophistiquées, triomphantes même en leur temps comme l’Egypte ancienne, la Chine, l’Inde sous sa figure multiple, la Mésopotamie etc., avaient leur propre modalité d’intelligibilité. Il en est de même des premiers philosophes grecs, voire des contemporains d’Aristote. Or, de nos jours, le monde entier ayant subi une mutation universelle sous la figure de la civilisation occidentale, en est venu à raisonner, désormais, suivant les normes de la raison « aristotélo-cartésienne ». C’est ce qui a rendu possible la circulation des scientifiques, des ingénieurs et autres technologues dans toutes les zones du monde.
Or, en matière de savoir quel qu’il soit, l’intuition a joué un rôle éminent dans la découverte des concepts clefs qui ont bouleversé les paysages des connaissances dites de la raison et qui s’imposent comme indépassables, même par la science contemporaine. Par exemple, la constante pi redécouverte et définie par Pythagore ne semble pas être le résultat d’une démonstration rationnelle longue. Il en est du concept d’atome, fruit de l’intuition de Démocrite, d’Epicure ; il en est de même du concept du vide (plein de particules) pensé par Epicure, entre autres. Au cours des te

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents