Au fil d'amours

Michel Morel

Description

Des poèmes tout à tour intimes et profonds, frivoles et coquins. Car une femme ne peut être résumée à son corps, et l'amour à la chair. Tout en contraste et donc tout en surprise, un livre qui n'en finit pas d'étonner. Un recueil à l'image de la vie, avec ses réflexions, ses fugaces instants magiques, ses sensations à fleur de peau et ses moments de bonheur. Des thèmes éternels abordés avec beaucoup d'humour et de style. Un recueil qui donne un éclairage nouveau sur la femme, sur l'amour, grâce à une plume libre qui manie avec art érotisme et délicatesse, et marie avec bonheur sensualité et traits d'esprit, volupté et réalisme. Car il n'y a pas qu'un seul amour. Il y a des reflets d'amours, dont chaque poème se veut être le miroir.

Sujets

• Philosophie et théologie
• Butch and femme
• Érotisme
• Femme
• Amour

Informations

• Publié par: publibook
• Date de parution: 07 juin 2006
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342032475
• Langue: Français

Extrait

Au fil d'amours
Michel Morel
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Au fil d'amours
 
 
 
 
Avertissement
 
 
 
Mon casier littéraire n’est pas vierge.
J’ai déjà commis deux romans.
Mis en garde, trouvez des cierges,
Craignez, car un troisième est menaçant.
 
Je souhaite enfin régler leur compte
A ces sujets trop éternels :
La vie… l’amour… Ce qu’on raconte,
Du grand bonheur sempiternel.
 
Matérialistes à l’esprit critique,
Nous harcelons les dieux de nos suppliques.
Spiritualistes à l’âme fatidique,
Nous consommons nos paradis empiriques.
 
Trop longtemps, nous voulons rester des enfants !
Que nous disent nos grands-parents
Lorsqu’ils entendent nos confessions,
Nos vifs désirs sans concession ?
 
« Toutes vos amours, toutes vos passions,
Soifs de glamour, simples pulsions,
Toutes vos croyances, vos illusions,
Ne resteront car elles ne riment avec raison !
 
Même si un jour, en vous, s’allume
Un feu de four qui vous consume,
Crépite sans répit, vous embrase le cœur,
Vous n’êtes pas à l’abri du plus grand des malheurs ! »
 
Si au fil du temps, se déroulent, s’emmêlent,
Des pelotes d’amours piquées d’aiguilles de haine,
Ce sont des pistes à suivre et même à défricher,
Pour le cours de la vie, toujours protéger !
L’amour s’envole en tournures intellectuelles,
Passe des symboles aux phases charnelles.
Objet virtuel de longues vues philosophiques,
Devient sujet réel de gros plans érotiques.
 
Tous ces poèmes, rapports de forfaitures,
D’écoutes, d’interrogatoires personnels
D’acteurs ou d’actrices de scènes sensuelles,
Viennent de nous tous, soumis à la torture.
 
Des pièges de l’amour ne soyez pas complices.
Fuyez les trahisons qui vous mettent au supplice !
Servez, en son nom, jusqu’aux pires sacrifices,
L’amour de la vie, son plus bel édifice.
 
 
 
Au fil d’amours
 
 
 
Venus au monde, sous le soleil d’une blonde,
Ou par une brune, lors d’une nuit sans lune,
C’est par passion : une femme que l’homme féconde
Que nous naissons, à Paris ou Pampelune…
 
Qu’il soit vulgaire, primaire ou ordinaire,
Qu’il parvienne à l’essence, la transcendance,
L’amour attire, subjugue, deux partenaires
Pour fusions, sublimations, descendances.
 
Qu’il soit physique, psychique ou bien mystique,
Cet appel nous relie à l’éternel.
Cette énergie nous prend et nous implique
Comme chez une mère, son instinct maternel.
 
Peut-on connaître la force de son pouvoir ?
Peine perdue ! Processus aveugle et sourd,
Ce vecteur de vie, vide notre vouloir,
Sèche notre savoir, s’entoure de détours.
 
Quelle mission, confiée à lui, pour toujours ?
Des sociétés, il balaye toutes les lois,
Qui, folles, prétendent en limiter ses droits.
Que se transmette la vie au fil d’amours !
 
 
 
 
 
Besoins
 
 
 
Besoin de doux, dans une vie faite de vous.
Besoin d’écoute en de joyeuses ententes.
Besoin divin pour que je me dévoue.
Besoins perçus lors de mes longues attentes.
 
Besoin de vides pour calmer mes trop pleins.
Besoin de seins pour rondeurs de chair.
Besoin de reins pour avances de félins.
Besoin de flammes pour brûler en torchères.
 
Pourquoi ces besoins à longueur de vie,
Source éternelle de toutes nos envies,
Ces instincts qui nous poussent à désirer,
A boire, manger, aimer et procréer ?
 
La création aime-t-elle ses créatures,
Les plus folles passions, de toutes natures ?
Elle nous rend responsables. Sommes-nous coupables
Des « bon-mal heurs » dont elle est seule capable ?
 
 
 
Dis-lui…
 
 
 
Dis-lui qu’elle est suprême !
Ne lui manque qu’un...