67
pages
Français
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2015
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Ebook
2015
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Publié par
Date de parution
24 juin 2015
Nombre de lectures
224
EAN13
9791022500791
Langue
Français
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Date de parution
24 juin 2015
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224
EAN13
9791022500791
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Français
Les Éditions Albouraq
– Études –
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Tous droits de reproduction, d’adaptation ou de traduction par quelque procédé que ce soit, sont réservés pour tous les pays à l’Éditeur.
1434-2013
EAN : 9782841619795
D INA K ADIRI
D E LA FOI EN D IEU
Qui est plus injuste que l’homme qui M’adore pour gagner le Paradis ou éviter l’Enfer ?
Si Je n’avais pas crée le Paradis et l’Enfer, ne mériterais-Je pas que l’on M’adore ?
Psaumes 1
AVANT-PROPOS
Si nous méditons sur le monde dans lequel nous vivons, sur nous, en tant qu’êtres vivants… et, réfléchissons à la vie, au sens que chacun d’entre nous lui donne.
Si nous nous interrogeons à propos du temps, que nous maîtrisons si peu, et sur les signes, autour de nous, en nous…
Et puis aux enseignements du verset 190 de la 3ème sourate du Coran : « Il y a, dans la création des Cieux et de la terre et dans la succession de la nuit et du jour, des signes pour ceux qui sont doués d’intelligence » .
Si nous nous penchons sur les messages que nous avons reçus à travers les siècles par le biais de divers et nobles envoyés dont la parole commune qui les unit est celle de la paix … Nous saurons que c’est en Dieu qu’il faut croire. Nous comprendrons également que la religion auprès de Dieu appelle sans cesse à cette Paix.
Et lorsque nous œuvrons dans ce sens, c’est-à-dire pour et par la paix, nous accomplissons devant Dieu un acte de foi.
Cette foi est fondamentale, aussi avons-nous tenté dans cet ouvrage d’y réfléchir à travers certains thèmes qui nous semblent majeurs.
En lisant le Coran et en nous imprégnant des dires du prophète Muhammad, nous arrivons facilement à saisir le sens de “la foi” et pour nombreux d’entre nous, à la ressentir en notre cœur.
L’imam Al Bûkhari, rapporte qu’un jour, un homme nommé Jabir ibn Mu’tam, polythéiste, entendit le messager Muhammad, réciter le verset 35 de la sourate 52 - Le Mont- : « Ont-ils été créés à partir de rien ? Ou seraient-ce eux les créateurs ? » .
D’après le narrateur du hadith, Jabir confia qu’après avoir écouté ces paroles, la foi emplit son cœur pour la première fois.
Avoir la foi, c’est être convaincu de l’existence de Dieu aussi bien par la raison que par cette intuition innée, cette « Fitra » au plus profond de notre cœur, qui n’est en nous que par la grâce de Dieu et par Sa miséricorde.
Par le biais du prophète nous avons reçu différentes définitions de ce que la foi signifie et du chemin à prendre pour la vivre. Dans l’un de ses hadiths, rapporté par l’imam Muslim, le messager dit, en réponse à Jibrîl qui le questionnait au sujet de la foi : « Elle consiste à croire en Dieu, Ses anges, Ses livres, Ses messagers, au Jour du jugement, puis de croire au destin en mal ou en bien » .
Ainsi, le hadith du messager relaté par Ahmad Ibn Hanbal et rapporté par Abû Hurayra explique comment la foi est constituée de différents degrés, dont le plus élevé est la déclaration de l’unicité, « il n’y a d’autre Divinité que Dieu l’unique ». Parmi les autres degrés, il y a le simple fait d’écarter du lieu de passage des gens, ce qui peut constituer un danger pour eux.
Plusieurs auteurs, dont Al-Bayhaqî, ont consacré des ouvrages entiers à expliquer ces degrés. Il en ressort ce qu’enseigne un autre hadith : « La foi se traduit en paroles et en actes » . Il est, par suite, inconcevable de dire, comme on l’entend régulièrement, qu’il est possible de croire sans pratiquer. Mais de la même manière, il est inconcevable de condamner ceux qui ne pratiquent pas ou de les juger, et ce, au nom de notre foi en Dieu. Car au nom de celle-ci nous leur devons le respect inconditionnel.
Mais, rappeler uniquement et conseiller puis comprendre que croire en Dieu signifie faire en sorte que toute notre vie soit soumise aux prescriptions divines, sans dissocier entre la foi et l’action.
Dans le Coran, on nous avertit à la sourate 18 - La Caverne-, à son verset 30 : « Tandis que ceux qui croient, pratiquent l’œuvre salutaire… Nous ne faisons perdre son salaire au bel-agissant ».
Dieu désigne les croyants véritables comme étant ceux qui croient et font le bien, c’est-à-dire ceux qui croient et agissent en conséquence… Selon ce que Dieu a révélé, selon ce que le prophète a transmis, ce qu’il nous a enseigné, notamment le respect de toutes les vertus relatives au bon comportement.
Concernant la première partie de la foi, la plus élevée et éminente qui est celle d’attester qu’il n’y a de Dieu que Dieu, nous nous devons de faire remarquer que cette reconnaissance du Très Haut se doit d’être faite avec certitude et honnêteté, puisque étant source de toute sorte de bonheur.
C’est ainsi que nous le confirment différents hadiths du prophète. Dans le premier rapporté par l’imam Muslim, il nous est prié d’annoncer la bonne nouvelle à toute personne qui témoigne qu’il n’y a point de divinité en dehors de Dieu, avec certitude, du fond de son cœur, de lui dire qu’elle entrera au paradis…
Dans un second hadith, rapporté par Ahmad, le prophète nous informe que quiconque atteste que Dieu est la seule divinité digne d’adoration, honnêtement, en son for intérieur, entrera au paradis.
La sincérité et la certitude sont les éléments essentiels à l’instant même de notre témoignage. En réalité dire « il n’y a de Dieu que Dieu », peut sembler difficile à réaliser avec certitude dans la mesure où il faut imaginer Dieu et que Dieu transcende l’imagination.
À ce titre, pourquoi ne pas rappeler ces paroles de Marc Ouaknin qui dit dans son ouvrage « C’est pour cela qu’on aime les libellules » : « Le « pourquoi ? » est une des modalités fondamentales de l’être homme. La capacité de s’étonner, de s’interroger sur l’événement, la non-indifférence aux situations qu’il rencontre font de l’homme un être de liberté, sortant du déterminisme, des chemins tracés, où tout est décidé à sa place… La possibilité même du « pourquoi ? » est l’indice d’une conscience qui peut assumer la responsabilité de son histoire et, mieux encore, métamorphoser le destin en Histoire… »
Certes, il arrive à l’homme de s’interroger de questionner. Il lui arrive peut être de douter. Certes, s’il désire tout comprendre avec ses modestes capacités sans réaliser et prendre conscience que certaines choses de la vie il faut les ressentir, il doutera. Il faut par suite accéder à la foi par le cœur, un cœur purifier qui permet de reconnaître le Très haut dans Sa Douceur et Son Unicité. Et l’homme se doit de se souvenir que ce Dieu recommande la sincérité avant toute chose et par suite avoir confiance en Celui qui ouvre le cœur de tous ceux qui s’efforcent de parvenir à Sa proximité. Comme Il nous le dit dans la 2ème sourate du Coran, Il est proche et répond à l’appel de celui qui l’appelle quand il L’appelle.
En effet, la foi a pour repos le cœur, aussi bien comme lieu de la miséricorde ou de la bonté et comme celui d’une intelligence particulière. La foi à laquelle nous invite le Coran ne semble pas s’accorder avec le pari de Pascal reposant sur un doute sous-jacent. C’est aussi pourquoi le terme croire ne peut correctement définir la foi islamique, car là encore la part du doute est trop prégnante.
Le premier verset de la seconde sourate du Coran nous enseigne que : « Ce livre (le Coran) ne contient rien de douteux » . Et qu’ainsi, l’aspirant à Dieu peut ne pas reconnaître Dieu dans Sa grandeur et ne pas comprendre entièrement les enseignements de référence, m