Du sacré au plaisir : sexualité des femmes & religions
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Du sacré au plaisir : sexualité des femmes & religions , livre ebook

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Description

L’auteure explore, de A à Z, littéralement, les différents mots liés de près ou de loin à la sexualité féminine, en précisant les points de vue documentés des trois religions monothéistes dominantes dans notre société. On parcoure les aspects divers du sentiment jusqu’au désir, de l’accouchement jusqu’à la virginité en passant par le plaisir et l’homosexualité. Que pense l’Islam du plaisir ? Le christianisme de la masturbation ? Le judaïsme de la menstruation ?

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Informations

Publié par
Date de parution 06 mars 2020
Nombre de lectures 5
EAN13 9782414430833
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-43082-6
 
© Edilivre, 2020
Préface
« Au commencement était l’éclat multiplié, la lumière plurielle. Au commencement était le sans limite qui ne verrouillait aucun horizon, ne condamnait aucune ligne de fuite. »
Adonis, poète syrien
Si, à l’origine, les religions avaient pour but d’apaiser les âmes et de rassurer l’être humain dans ses questionnements sur sa propre existence, la majorité des religions, et particulièrement les religions monothéistes, ont rapidement élargi leur influence sur les adeptes et imposé des règles strictes sur les différents aspects de la vie quotidienne. Leur pouvoir a largement dépassé l’âme pour atteindre le corps humain, le dominer et dominer ses instincts naturels.
Le corps et l’âme ont été rapidement assimilés à l’ombre et la lumière ; c’est ainsi que le désir et le plaisir de cette vie éphémère deviennent synonymes de péché et d’interdit, et cela est d’autant plus valable pour les femmes. Le sexe dit « faible » a dû subir les visions des sociétés sexistes où la femme devient la source du mal et la cause de l’impureté. Vouées à procréer et à assurer le plaisir des mâles, impures par leur cycle menstruel, les femmes incarnent « l’honneur » des hommes dans le sens fragile du terme. Historiquement, les religions ont donné des définitions misogynes des femmes acceptées ou appréciées par leurs semblables, des définitions qui ne tiennent compte, ou alors rarement et sous conditions strictes, d’aucun de leurs besoins corporels.
Il va sans dire qu’une partie de la société a pris conscience de l’injustice imposée par les pratiques religieuses, beaucoup de femmes ont ressuscité de ces profondes cicatrices culturelles pour donner élan à leur plaisir et désir. Mais le nuage de l’ignorance est difficile à dissiper, bien qu’il suffise de regarder ailleurs pour apercevoir les rayons du soleil et pour acquérir une meilleure connaissance de soi, de l’autre, et de l’Histoire.
Nous sommes bien loin des sociétés matriarcales et de l’adoration des déesses des civilisations anciennes. L’évolution et les révolutions culturelles et sociétales du vingtième siècle ont modifié beaucoup de ces pratiques, hélas ! cela n’est pas valable pour tous les fragments de notre société, car celles-ci n’ont, par ailleurs, jamais réussi à libérer complètement les hommes des résidus religieux mélangés à des pratiques sexistes aux racines millénaires.
De plus, nous assistons de nos jours à un retour spectaculaire des croyances, et par défaut de pratiques religieuses et pseudo-religieuses à la suite d’un vide idéologique quasi total après les échecs des mouvements idéalistes et utopiques du siècle dernier.
Il existe néanmoins des nuances importantes à connaître entre les pratiques et les textes religieux. Des contextes historiques qui rendent les lois imposées complètement dépassées. Les idées reçues, la confusion entre les anciennes traditions et les règles de bonne conduite, tant de méconnaissance de l’histoire des religions, et même du vrai et du faux, dans ce que l’on attribue à la foi et à ce que « Dieu veut » de nous. Il est donc nécessaire de se familiariser avec toutes ces nuances en tant qu’individu et plus particulièrement en tant que soignant.
« L’amour, c’est comme la religion ; quand on commence à y penser on est déjà influencé » 1
Et si les règles religieuses et culturelles se cachaient dans les tréfonds de notre conscience et influençaient nos désirs ? Et si nos instincts étaient nés dans les boîtes formatées des pratiques millénaires limitant l’épanouissement de la chair ?
Notre rôle, en tant que professionnel de médecine, est de donner une vision pragmatique, laïque et impartiale sur les influences des religions et leurs lois, fondées sur les écrits ou sur des rituels et traditions confondus avec la religion, sur notre quotidien et plus précisément sur notre désir, nos instincts voire nos droits de se réjouir d’un don de la nature. Notre rôle est de remettre ces pratiques dans leurs contextes historiques et d’approfondir notre connaissance de ces facteurs invisibles qui s’immiscent dans l’intimité de nos patients et se reflètent parfois en obstacles à l’épanouissement corporel, ou en conditionnement du plaisir.
De nos jours, le rapport médecin-patient prend une dimension de plus en plus profonde et dépasse les analyses scientifiques, et cela est encore plus valable pour les pathologies sexuelles. C’est pour cela qu’une meilleure connaissance et compréhension des lois religieuses et leurs contextes historiques permettront une approche rationnelle et une meilleure appréhension des effets.
L’auteure explore, de A à Z, littéralement, les différents mots liés de près ou de loin à la sexualité féminine, en précisant les points de vue documentés des trois religions monothéistes dominantes dans notre société. On parcourt les aspects divers du sentiment jusqu’au désir, de l’accouchement jusqu’à la virginité en passant par le plaisir et l’homosexualité. Que pense l’islam du plaisir ? Le christianisme de la masturbation ? Le judaïsme de la menstruation ?
Tant d’informations pertinentes qui ont le don d’aiguiser notre connaissance et apporter une valeur ajoutée à notre prise en charge tout comme à notre culture générale.
Dr Eva Fargue, dans sa quête pour approfondir ses propres connaissances et partant d’une éducation personnelle complètement laïque et plutôt agnostique, a su traiter le sujet avec délicatesse et objectivité, rassembler des fragments de visions et de lois en révisant le contexte historique pour les mettre en ordre fluide et familier et nous livrer une base de connaissance nécessaire qui élargirait l’exploration clinique et psychologique des maux féminins à leurs contextes sociaux et leurs influences religieuses.
Bien que non exhaustif à cause de la diversité des sources et la variation des interprétations, cet abécédaire est un complément d’information, une démarche dénuée de jugement et un pas essentiel pour appréhender au mieux l’état d’esprit et les conditions sociales de nos patientes...

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