Guinath
154 pages
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Guinath , livre ebook

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Description

Après avoir présenté la Kabbale fondamentale en trois ouvrages d'initiation (Les Racines de l’existence, L’Oeuvre de la Création, Les Grandes Lumières) et le commentaire Kabbalistique sur les cinq Livres du Pentateuque (Béréchit - la Genèse , Shémoth – l’Exode , Vayikra – le Lévitique , Bamidbar – les Nombres et Dévarim – le Deutéronome ) , l’auteur nous offre un autre regard sur la Kabbale en nous invitant, dans ce nouvel ouvrage , à une balade mystique au travers des « Guinath » ; les Jardins de l’exégèse Kabbalistique où sont dévoilés des Secrets de la Torah .

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 avril 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414434398
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composér Edilivre
194 avenue du président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
 
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-43437-4
 
© Edilivre, 2020
Dédicace
 

A mon petit-fils Ariel.
Préambule
Eminent Kabbaliste castillan, ami de « Moïse de Léon » et élève de « Abraham Aboulafia », « Joseph ben Abraham Gikatilla » (1248-1325) était surnommé « Joseph Baal Ha-Nissim », le Maître des miracles. Si « Aboulafia » voyait en lui le successeur de son école, « Gikatilla » érudit en sciences profanes n’était opposé ni à la réflexion ni aux questionnements critiques sur la réalité de notre monde. Voilà pourquoi, il tenta tout au long de son œuvre de concilier la philosophie à la Sagesse divine perpétuellement créatrice.
Son premier ouvrage est « Guinath Egoz », le Verger de la noix, où la noix représente le symbole mystique de l’écorce, la « Qlipah », qui emprisonne la Connaissance. Quant à « Guinath », c’est le Jardin, dont les lettres sont les initiales des mots « Guématria-Notarikon-Temourah », les trois méthodes de l’exégèse qui permettent à la « Lumière-Sagesse » de s’extraire des méandres de la matérialité (l’écorce).
En Kabbalah, le « Notarikon » est l’Art sacré des acrostiches et des abréviations, dans cette technique, chaque lettre d’un mot est utilisée comme les initiales d’une expression. Le « Tsérouf » (l’autre appellation de Temourah) est lui le combinatoire, la Science de la permutation des lettres des mots sacrés. Enfin c’est la « Guématria » qui, largement utilisée, mesure le poids des lettres de la création ; car chaque lettre en hébreu correspond aussi à un nombre et chaque mot, par son équivalence numérique fait allusion et peut être remplacé par un autre mot de même valeur.
D’une façon générale, la Kabbale est l’étude d’une Mémoire éternelle appartenant au passé, au présent et au futur. Cette Mémoire inscrite dans le «  Sod » , le Secret ou le 4 ème niveau de lecture de la Torah, dévoile à chaque génération la Raison de l’existence gravée dans le Nom Ineffable « Y.HVH », dont le développement ; « Ha Y ah H o V éh E H yéh » désigne l’ETRE Eternel qui Etait, Est et Sera !
Pour cette raison disent nos Sages, la Délivrance finale (de l’égo et de la matérialité de notre monde) ne pourra se faire dés lors que le Discernement total de la Vérité originelle sera révélé : « Chambre par Chambre, Jardin par Jardin », mais une condition restera nécessaire ; « que les trois Mémoires du Temps (celles du passé, du présent et du futur) véhiculées dans la Nuit des Temps, viennent à rejoindre le Point premier du Rayonnement (la Néqoudah HaEmtsaï), par l’étude traditionnellement nocturne de la Kabbalah ».
Le dévoilement de cette Lumière primordiale, première Manifestation du Nom ineffable dans la création, est la Mission ô combien essentielle car vitale donnée à notre génération afin qu’Israël, dévoile aux nations, ce qui semblera être une nouvelle interprétation de la Torah ; la Torah de la Délivrance !
Pour répondre à ce Projet du Divin, nous avons déjà édité (éditeur Edilivre) deux collections d’initiation à l’étude de la Kabbalah ; la première sur la Kabbale fondamentale en trois ouvrages (les Racines de l’existence, l’Œuvre de la création et les Grandes Lumières) et la deuxième, intitulée « Secrets de Kabbale », est la retranscription fidèle du commentaire Kabbalistique sur les 5 Livres de la Torah (Béréchit – la Genèse, Shémoth – l’Exode, Vayikra – le Lévitique, Bamidbar – les Nombres et Dévarim – le Deutéronome).
Nous poursuivons aujourd’hui notre noble tâche, par la présentation de ce nouveau livre, dont le style d’écriture reproduit celui de « Joseph Gikatilla », lorsqu’il décrit le parcours zigzagant de l’âme de celui qui étudie les Secrets de la Torah, et à qui sont révélés en une suite d’études mystiques, les Secrets de « Guinath » ; les Jardins de l’exégèse Kabbalistique.
Le cheminement
La Kabbalah est le 4 ème niveau de lecture de la Torah, ce mot veut littéralement dire réception, il désigne la transmission orale de Maître à élève des Secrets de la Torah (le Sod). Cette transmission qui place l’homme dans le cheminement de « Guinath », est évoquée par le « Ari Zal » dans son « ‘Ets ‘Hayim », le Livre de l’Arbre de vie ; « si l’homme a été créé, ce n’est que pour étudier les Secrets de la Torah, car c’est par cette seule étude que l’âme ensemence notre monde de l’Essence primordiale ».
Le Chemin de la Kabbale
Tout ce que nous connaissons des anciens « Mékoubalim » (Kabbalistes en hébreu), vient du Languedoc. C’est dans les villes de Lunel, Posquières, Toulouse et Arles que nous rencontrons les premières personnalités dont le Maître incontesté surnommé le « Sagui Nahor » , la Grande Lumière (1160-1235) , édifiera son centre d’étude principal dans la ville de Narbonne. Sous l’influence de son enseignement, la Kabbale se développera ensuite en Espagne, particulièrement à Burgos, Gérone et Tolède, jusqu’à inciter « Moïse de Léon » à retranscrire en 1286 le « Séfèr Ha Zohar »   ; le Livre de la Splendeur écrit par Rabbi « Shimon Bar Yo‘haï » (80- 160). Le Trajet choisi par la Kabbale pour se dévoiler, était destiné à notre génération ; « la génération du dévoilement dont la mission sera de diffuser le Sod, afin que vienne Mashia’h : le Roi Messie ».
En effet, l’étude de la Torah peut être appréhendée suivant 4 niveaux de lecture ; le « Pschat » – le sens littéral, le « Remez » – le sens allusif, le « Drash » – le sens allégorique et le « Sod » – le sens Secret. Les lettres initiales (Notarikon) de ces 4 degrés qui sont « Pé, Reich, Dalèt, Samékh », donnent l’acronyme « PaRDéS » , le Verger (le Paradis en français). En donnant la priorité au dévoilement des Secrets de la Torah, c’est-à-dire en plaçant le « Samékh », 1 ère lettre du mot « Sod » (le 4 ème niveau de lecture) devant les 3 autres lettres du mot « PaRDéS » (Pé, Reich, Dalèt), nous obtenons le nom « Séfarade » (Samékh, Pé, Reich, Dalèt), l’Espagne en hébreu ; le pays où débuta la diffusion du Zohar afin d’illuminer notre monde par le Rayonnement de « Bina » ( la 3 ème Sefirah de l’Arbre de vie à la source du Discernement) . Le nom de la ville prédestinée pour débuter la diffusion de la Kabbalah nous le signale ; « Narbonne, énoncée Nèr Bina dans le langage Kabbalistique : la Lumière de Bina ».
Le Mystère sans nom
Bien avant cette période et durant des millénaires, la « Shalshalèth Ha Kabbalah » , la Chaîne de la tradition ésotérique, véhiculait déjà un « Mystère sans nom » dont l’enseignement était celui de la 29 ème règle de la Loi orale donnée à Moïse au Mont Sinaï ; son Secret : « chaque lettre hébraïque est aussi un Nombre et à partir du Nombre se fait le Calcul de l’Energie créatrice ». Au cours de l’exil en Grèce et afin d’inciter les échanges entre les Kabbalistes juifs et les Mathématiciens Philosophes de l’époque, nos Sages décidèrent de nommer ce Mystérieux savoir ; ils l’appelleront la « Gramma-Métria » , la Mesure des lettres  : cela deviendra la « Guématria » . Un grand nombre d’intellectuels seront séduits par cette singularité de l’exégèse, certains iront jusqu’à se convertir, parmi eux « Pythagore », dont le nom est une réduction de l’expression araméenne « Pitouï Shél Guèr »  ; la Séduction du converti !
Bien que le terme « Guématria » soit d‘origine grecque, il ne fut pas choisi au hasard puisque la méthode du Calcul sacré était déjà gravée dans la Torah au verset « Deutéronome 32, 46-47 », où Moïse arrivé au seuil de sa mort, exhorta toujours et encore les hébreux à étudier les Lois divines ; « prenez à cœur toutes les Paroles par lesquelles je vous admoneste en ce jour, recommandez les à vos enfants pour qu’ils observent avec soin cette Doctrine, car ce n’est pas pour vous chose indifférente, c’est votre existence même ». L’expression car ce n’est pas pour vous chose indifférente, «  Ki Lo Davar Réq Hou Mikém » , a la même valeur numérique 679 que le mot « Guématrioth » (Guématria au pluriel) ; quant au petit nombre du terme « Guématrioth » égal à 22 (6 + 7 + 9), il révèle l’Essence des 22 lettres de l’Alphabet hébraïque !
Le Nombre 26
Ainsi, lorsque D.ieu Se révéla à Sa création par une Morale et une Sagesse, Il le fit pareillement par une Gigantesque équation mathématique centrée sur le chiffre 26, la valeur numérique de Son Nom « Y.HVH », qui est le Nom divin composé du verbe être conjugué aux trois temps ; « Haya, Hové, Héyé »  : Il était, Il est, Il sera. Ce Nom qui renvoie au concept de l’Eternité, est le Nom, « HaShem » , de l’Etre Primordial hors du temps.
Les 3 personnages bibliques qui seront élevés (avant le Don de la Torah) dans la conviction de l’existence d’un D.ieu Unique et Eternel, sont « Joseph, Jacob et Isaac ». Parce que ces 3 personnages représenteront au cours de l’Histoire biblique la figure du Juste (le Tsadik), tous auront un nom multiple de 26 pour que soit scellée en eux l’Alliance au Divin. Ainsi, « Yossef » (Joseph) devenu vice roi d’Egypte, symbolisera dans la Torah la maîtrise sur les forces de la matérialité ; pour cette raison, son nom a pour valeur 156 ou 6 x26 : allusion aux 6 jours de la création. Concernant « Yaacov » (Jacob), puisqu’il deviendra le Père d’Israël, son nom égal à 182 ou 7x26 sera lui directement lié à la Spiritualité du 7 ème Jour ; le Jour du Shabbat qui sanctifie la création. Enfin, « Its’hak » (Isaac) ou 8x26 soit 208, symbolisera tout au long de l’histoire le 1 er enfant juif à avoir été circoncis (Brit Milah) à l’âge de 8 jours (Genèse 21, 4).
Après avoir pénétré l’essence de ces 3 Patriarches, le Nom « Y.HVH » (valeur 26) poursuivit Son Ensemencent pour dicter l’histoire d’Israël. D’abord par une Révélation, elle se fera sur le Mont Sinaï car ce Lieu est aussi un multiple de 26 (le

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