Jésus 18 ans de silence ou le grand voyage
468 pages
Français

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Jésus 18 ans de silence ou le grand voyage , livre ebook

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Description

On ne sait rien de la vie de Jésus entre douze et trente ans. Qu’a-t-il fait ? Son influence s’est-elle développée petit à petit, ou est-il apparu instantanément, auréolé du rayonnement qu’on lui connaît ? Ce livre apporte une réponse à ces questions, une réponse fictive mais réaliste : Jésus aurait effectué un immense voyage vers l’Asie, jusqu’à la Chine, à la découverte des différentes religions et cultures antérieures à celles de la Judée. Il découvre ainsi avec un immense intérêt les principes religieux de Zarathoustra, la diversité infinie des divinités indiennes, la dimension rationnelle et spirituelle des religions asiatiques, du bouddhisme au taoïsme. Un voyage avant tout spirituel, qui lui permet de rencontrer des personnes aussi sages que lui, d’entretenir des rapports basés sur l’échange d’idées, sur l’ouverture aux autres. L’auteur met ici en scène le personnage littéraire par excellence : Jésus. Un pari osé mais qui s’avère gagnant, tant les aventures de notre héros se trouvent diverses et enrichissantes. Un livre qui décrit Jésus l’homme, son rapport simple au monde, aux autres et à la religion, ses désirs, ses peurs, ses interrogations. Un livre qui parle d’humanité et d’amour, tout simplement...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 juillet 2012
Nombre de lectures 1
EAN13 9782748384062
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0112€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Jésus 18 ans de silence ou le grand voyage
Francis Legrand
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Jésus 18 ans de silence ou le grand voyage
 
 
 
Remerciements à tous ceux qui m’aidèrent  et particulièrement à mes fils Patrick, Thierry et Sylvain.
 
 
 
 
Ancien ? ou Nouveau Testament ?
 
 
 
« Le prophète qui aura l’audace de dire en mon nom une parole que je ne lui aurai pas commandé de dire, ce prophète-là sera mis à mort ».
 
DT 18.20
 
La Menace !
 
Ou
 
L’Amour ?
 
 
« N’oubliez pas, frères, vous êtes la lumière du monde, le levain de la pâte, le sel de la Terre… ».
 
Évangile Mathieu 5
 
« Il faut se tourner vers l’orient pour prier ».
 
 
Et Il partit vers la lumière.
 
 
 
 
Avertissement. Le soleil se lève à l’Est
 
 
 
Puisqu’on ne sait rien sur la vie de Jésus entre ses douze et ses trente ans, ce livre propose une aventure imaginée mais vraisemblable de ces années de pèlerinage.
Il part vers l’immense Asie comme un pêcheur d’idées et bientôt d’hommes.
 
Il y rencontre religions et philosophies orientales.
 
Le Mazdéisme né de Zoroastre/Zarathoustra (au VI° siècle avant J.-C.)
- L’hindouisme (dès 1000 av. J.-C.)
- Le bouddhisme (VI° siècle av. J.-C.)
- Les pensées de Confucius et Lao-Tseu (VI° siècle av. J.-C.)
 
Des Grecs exilés lui parlent de Socrate (V°siècle avant J.-C.) – Platon – Aristote – Épicure – Zénon…
 
Il les assimile, en intègre les éléments éternels et donne vie non à un système religieux mais à un mouvement du cœur et de la pensée.
 
Son expérience du monde au sens géographique et spirituel, fait sauter les cadenas de son éducation close. Il vient en ouvrir les portes, pour le bonheur du monde, au péril de sa vie.
 
Il est le chasseur d’ombre, l’éclaireur du futur. Il fait donc peur à beaucoup. Sa mort n’empêchera pas le progrès de sa pensée grâce à ses disciples, à l’écho immédiat rencontré dans tous les peuples auxquels il révèle l’évidente nécessité de l’amour et sa puissance infinie.
 
 
 
 
Préambule. Jésus ? Dix-huit ans de silence !
 
 
 
Un homme, considéré par la religion chrétienne, comme « Fils de Dieu », crucifié comme un adversaire redoutable sur l’ordre des 70 notables du Conseil des Anciens de son peuple, avec l’approbation des occupants romains, disparaît à 33 ans en pleine force créatrice.
 
D’un tel homme qui a bouleversé l’histoire, on devrait avoir beaucoup d’informations sur sa vie, son action, son œuvre, écrite ou parlée.
 
Or on ne sait rien sur sa vie de douze à trente ans. Dix-huit années, les plus importantes dans une vie (cf. Alexandre – Pascal – Mozart – Schubert – etc. ne vécurent pas davantage…) sont absentes de son histoire.
 
Les Évangiles évoquent avec une totale harmonie ses trois dernières années, (comme si, puisqu’ils sont canoniques, ils avaient été mis au même diapason).
 
Son action est réduite à quelques miracles, un éclat avec les marchands du Temple, et, heureusement, d’admirables discours où la parabole et la poésie donnent à la pensée une portée universelle.
 
Son œuvre ? Aucune œuvre écrite. D’un tel penseur, porte-parole de l’Éternel, et son « Fils », cela surprend ! (Car Zoroastre sept siècles avant, Bouddha – Confucius – Lao-Tseu cinq siècles avant ont écrit ou dicté. Jésus rien. Quelques actions et discours ou paroles.)
 
Tout cela est incroyable.
 
Cela permet de penser qu’il fut bien plus que gênant. Il a bouleversé l’ordre social et moral de toute la société antique, et fut très sérieusement considéré par Rome, par l’église judaïque, puis par l’Église chrétienne elle-même, comme un personnage à éliminer pour certains, à corriger et à travestir pour beaucoup au point de modifier ou de détruire des textes que nous ne connaîtrons jamais.
 
Agitateur par la puissance de ses Idées, promoteur historique de la fraternité universelle, défenseur de l’égalité des hommes, des femmes, des droits des enfants et des esclaves, contempteur des riches, et héros de la liberté de penser, c’est un danger public pour une société figée dans ses valeurs, ses cultes, ses privilèges et sa violence.
 
Il balaye l’histoire du souffle de l’Amour.
Il brise les fondements légaux des sociétés de son temps… et du nôtre.
 
 
Il a donc fallu qu’on le tue, qu’on exécute ses disciples et ceux qui suivirent, qu’on terrorise les humbles qui firent la beauté des catacombes.
 
Je ne peux pas ne pas croire qu’on a commandé le silence sur tout ce qui pourrait le concerner, ni qu’on n’a pas supprimé des textes sur lui, de lui, passé sous silence des actes, des faits de sa vie.
On a crucifié le Christ.
 
Mais on a assassiné l’histoire d’un Homme et son œuvre.
 
Trois forces s’y attelèrent.
Rome qui élimine les hommes, les parchemins et les temples.
Le Sanhédrin, c’est-à-dire l’Église juive (et non le peuple) qui l’excommunie pour sauver l’édifice de la Thora.
L’Église elle-même qui, à travers conciles et bulles pontificales a condamné les traductions de la Bible en langues nationales, mis au bûcher parchemins et chercheurs, et construit un édifice religieux sans défaut, ordonné et statique, qui a enterré l’élan de l’amour, de l’égalité et de la liberté des peuples au profit du règne des puissants détenteurs de l’argent et de la violence.
 
Au nom du Christ on a torturé, brûlé, massacré.
 
On a trahi Jésus et son immense amour.
 
On a tenté de tuer l’idée sublime d’un Dieu de Bonté.
 
Aujourd’hui où règnent haine, argent, violence où des milliards d’hommes souffrent et ont faim, où l’avenir demeure pour beaucoup, la misère et l’ignorance, j’ai tenté d’imaginer certains des aspects de l’homme Jésus, m’interdisant d’altérer sa réalité sacrée, en le faisant vivre, parler, voyager, apprendre, agir pendant ses dix-huit ans (la partie la plus longue de sa vie) sur lesquels on ne sait – ou l’on ne peut plus rien savoir.
 
J’ai imaginé que curieux, courageux, il allait vers l’Asie profonde, terre de tant d’idées antérieures au Judaïsme. J’ai tenté de montrer combien il était lassé du culte d’un texte froid, administratif, architecturé mais sans horizon moderne : la Thora, les cinq premiers livres de l’Ancien Testament.
 
En croisant la pensée de Zoroastre, de Bouddha, de l’hindouisme, de Confucius et Lao-Tseu, en mesurant la fragilité de tous les pouvoirs (Alexandre ou Cyrus, Xerxès ou Nabuchodonosor) et au contraire la grandeur de tous les génies, de tous les arts et d’une nature tropicale sans limites comme la Divinité, il comprend que l’Esprit n’advient qu’avec et que par l’Amour.
 
Son immense voyage ruine tout ce à quoi l’histoire s’attache. Il n’est nulle grandeur que de l’infinie charité.
 
Quand il revient il peut bien mourir, cela ne lui fait rien. Il a trouvé la seule solution à la vie de l’Homme de tous les temps : l’Amour. Et la force de sa persuasion bouleversera l’histoire.
 
Que sont la Loi et la Justice, qui s’affrontent, d’un pays à l’autre, si l’Amour ne les fait pas vivre ?
 
Mais l’amour fait si peur ! Bien plus que tout ce qui règne et s’incruste ! Il faut sans cesse recrucifier Jésus, comme disait Kazantzakis, ou détruire des textes que nous ne connaîtrons jamais.
 
 
 
Pourquoi inventer ?
 
 
 
Depuis la visite de Jésus au Temple de Jérusalem, à l’âge de ses douze ans, on ignore tout jusqu’à ses trente ans  ! Mais les textes canoniques, les quatre Évangiles, admis par l’Église le présentent alors comme doué de puissance verbale, de l’art de parler au peuple « il parlait avec autorité ». Il est craint et haï par ceux qui voient en lui un prophète justicier. Non plus un homme de la Parole, mais un homme d’action, un agitateur venu pour changer l’ordre établi.
 
Aussi à Nazareth par exemple, où il vient de parler dans la synagogue, le jour du sabbat, ses auditeurs sont « remplis de fureur… le poussèrent hors de la ville… jusqu’à un escarpement afin de le précipiter en bas ». (Luc 4-18-29)
 
Il inquiète par son pouvoir, son rayonnement son verbe. Ses paraboles parlent au cœur de tous. Il n’évoque pas la Loi mais la charité, bien plus le cœur que la raison , et le peuple se reconnaît en lui. Il parle aux pauvres, aux malades, aux lépreux, il « laisse venir à lui les petits enfants », défend la femme adultère, chasse les marchands du Temple. Ses amis ne sont pas les riches, mais des hommes du peuple. Il est suivi par une phalange de disciples qui découragent les agresseurs, et parle à des foules du haut de la montagne.
 
« Cet homme-là » est un danger pour l’ordre établi, et, de fait, sa venue signe la Fin de l’Ancien Testament , et l’Avènement d’un Âge nouveau fondé sur l’Amour. Ses principes sont l’Égalité des hommes, leur droit à la liberté et leur longue marche vers la fraternité universelle.
 
« Cet homme-là » ne s’est pas imposé tout d’un coup pour être aussi vite trahi, arrêté, crucifié par la caste des prêtres et l’ordre romain associés. Il y a eu un avant l’Évangile . Un devenir de Jésus et de son action.
 
C’est cela qu’il faut chercher… ou inventer.
 
Parce qu’il est évident que Rome a vite perçu dans la secte chrétienne un danger pour l’Empire (puisqu’il va conquérir même le trône impérial).
 
Parce que la caste des Lévites comprend rapidement que le Prophète des Temps Nouveaux est venu, qu’il faut l’éliminer (crucifixion) et détruire ses textes manuscrits. L’appel de l’Amour est le contraire de la Loi de Justice mosaïque.
 
Note  : Actes des Apôtres – 4/17, 18 et 20
Les membres du Sanhédrin après interrogatoire de Pierre et Jean

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