Après la mise en croix de Jésus, Judas, désespéré, se pend. Pour l'Eglise, il s'agit d'un ultime repentir. Pour l'auteur, c'est le désespoir d'avoir été trompé. Mais Jésus n'a pas un mot pour Judas, comme il l'a fait pour le bon larron ou pour les soldats qui le crucifiaient. Au contraire, Jésus avait d'avance prononcé une malédiction : "Malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme est livré ! Il aurait été bon pour cet homme de ne pas naître". L'Eglise voit le remords de Judas et son suicide comme un ultime repentir tout en lui déniant toute possibilité de rédemption. Et si le geste de Judas n'était que l'expression du désespoir de Satan qui comprend que, par sa mort, Jésus a vaincu le mal ?
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Judas l’Iscariote est une personnalité que les historiens ont ignorée pendant deux mille ans, hormis l’accusation de traîtrise associée à son nom après qu’il eut livré son maître, Jésus-Christ, à ses ennemis. De même l’histoire évangélique a-t-elle passé sous silence des points importants de la relation entre le maître et l’Iscariote, celui-là même qui a joué un rôle crucial dans l’économie du salut.
Jésus a dit : « Pardonne-leur, père, ils ne savent pas ce qu’ils font. »
Quand il dit cela, Judas s’est déjà donné la mort. Il était de ceux pour qui Jésus demandait le pardon.
Si lui-même pardonne, qui sommes-nous alors pour juger ?
Ce livre, qui est une œuvre de fiction, a pour objectif de répondre aux interrogations laissées par l’histoire officielle de Judas, afin d’atteindre le plus grand nombre de lecteurs, tout en respectant la réalité des faits historiques et les principes de la recherche académique.