La douloureuse passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ
199 pages
Français

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Description

La douloureuse passion de notre Seigneur Jésus-Christ est une retranscription des visions de la religieuse Anne-Catherine Emmerich sur la passion du Christ. Clemens Brentano recueille ce que la religieuse lui raconte au sortir de ses visions, et il en rapporte le récit. L’ensemble des visions représente plusieurs volumes ; nous proposons ici les visions de la dernière Cène du Christ, de sa passion et sa résurrection. Le traducteur en est l’abbé de Cazalès. Anne-Catherine Emmerich a été béatifiée par l’Eglise catholique et par Jean-Paul II, ce qui tente à donner une certaine confirmation aux visions. Certes, Brentano précise bien au début de l’ouvrage qu’elle n’a en aucun cas la volonté d’apporter des éléments qui seraient plus véridiques que les évangiles : les livres saints restent la seule source reconnue d’inspiration pour la vie du Christ. Il n’empêche que les visions sont d’une précision terrible, et complètent avantageusement les Evangiles. Nous voyons tout : l’institution de l’Eucharistie, l’affection du Christ à l’égard de Judas, la présence de la Vierge Marie, la terrible agonie de Jésus au Jardin des Oliviers, les multiples mauvais traitements ignobles des ennemis du Christ, l’attitude de Pilate, la crucifixion… et la Résurrection. Ce texte permet de comprendre beaucoup de choses, et de vivre la passion avec toutes ses conséquences.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 mars 2018
Nombre de lectures 3
EAN13 9782368781869
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La douloureuse passion de notre Seigneur Jésus-Christ

D’APRES LES MEDITATIONS D’ANNE-CATHERINE EMMERICH
Religieuse Augustine du Couvent d’Agnetenberg à Dulmen
Morte en 1824
Traduction par M. l’Abbé de CAZALES
© Les Éditions Blanche de Peuterey pour le texte etl’édition numérique. Visitez notre site web www.peuterey-editions.com etabonnez-vous à notre newsletter. Suivez-nous sur les réseaux sociaux.
ISBN : 978-2-36878-186-9
Préface à la présente édition
De nombreux auteurs spirituels conseillent de « vivrela passion du Christ », afin d’entrevoir les souffrances qu’il a pusupporter, et d’essayer d’imaginer ce que la rédemption du monde a pu luicoûter. Ce qui n’est jamais simple à faire, ne serait-ce que parce qu’il estdifficile de se mettre à la place d’autrui, qui plus est si cet autrui est leFils de Dieu.
Ceci étant, pour le chrétien qui souhaite imiter le Christ,comprendre les souffrances du Christ n’est pas simplement un exercice spirituelutile, c’est un véritable moyen d’identification.
« Pour aller à Dieu, le Christ est le chemin. Mais leChrist est sur la Croix, et pour monter sur la Croix, il faut avoir le cœurlibre, détaché des choses de la terre ». (  1 ↓ )
Alors les visions d’Anne-Catherine Emmerich nous sont trèsutiles. Par une grâce particulière, la bienheureuse a eu la possibilitéd’assister à la vie du Christ, en particulier à sa Passion. Tout ce qu’ellerapporte sont un complément très intéressant des Évangiles, pour essayer denous rendre compte de ce que Jésus a souffert.
Cher lecteur, que ce livre vous soit utile, et qu’il alimentvotre prière, en particulier pendant la Semaine Sainte. Il vous permettra demieux comprendre l’institution de l’Eucharistie, ainsi que toutes les étapes dela Passion et de la mort du Christ ; il vous aidera à rester près deMarie, qui est très certainement celle qui a le mieux ressenti ce que son Filsa supporté pour nous.
Avant-propos de la vingtième édition (1865 ?)
Près de trente ans se sont écoulés depuis que la traductionde la Douloureuse Passion a été publiée pour la première fois. Il fallait alorsquelque hardiesse pour mettre un pareil livre sous les yeux des lecteursfrançais, car, à cette époque, les bons chrétiens eux-mêmes, pour la plupart, n’admettaientque fort difficilement l’ordre de phénomènes surnaturels auquel se rattachentles visions d’Anne-Catherine Emmerich, parce que les saints contemplatifs, sinombreux de tout temps dans l’Église catholique, ne leur étaient guère connusque par des biographies sèches et écourtées, où le côté miraculeux étaitpresque entièrement laissé dans l’ombre. Il résultait de là que beaucoup de fidèlesrejetaient à peu près, en termes de surnaturel, tout ce qui n’était pas articlede foi, se faisant presque rationalistes, à force de vouloir être raisonnables.Les choses ont bien changé depuis, grâce à Dieu, et le présent livre apeut-être eu sa petite part dans ce changement, car, accueilli, dès le début,avec une bienveillance inespérée, il ne tarda pas à devenir très populaireparmi les personnes de piété. Le traducteur qui, à raison des dispositionssignalées plus haut, ne s’attendait guère à rencontrer chez ses lecteurs unefaveur si marquée, s’était attaché à choquer le moins possible lessusceptibilités de l’esprit français : c’est pourquoi, dans la premièreédition, il avait omis un assez grand nombre de passages qui lui semblaient pouvoirnuire à l’impression totale du livre. Il avait, en outre, abrégé quelquesdescriptions ou quelques récits, de peur qu’ils ne parussent trop longs ou tropsurchargés de détails oiseux. Le succès lui ayant montré qu’il n’y avait paslieu d’être si timoré, il avait rétabli, dans les éditions suivantes, laplupart des passages retranchés : toutefois, il avait laissé subsisterencore quelques suppressions, dont deux ou trois seulement avaient quelqueimportance et dépassaient un petit nombre de lignes. Quoique la traductionainsi amendée ait eu un succès plus qu’ordinaire, comme le prouvent les nombreuseséditions qui en ont été faites, quelques personnes ont exprimé le regret qu’ellene reproduisait pas littéralement tout ce qui se trouve dans l’œuvre du pieuxsecrétaire d’Anne Catherine Emmerich, et qu’on pût lut contester encore letitre de traduction intégrale Bien qu’il lui manquât peu de chose pour mériterce nom, et que les omissions, comme on l’a déjà vu, ne fussent ni nombreuses niimportantes, le traducteur, sensible à ce reproche, a voulu y faire droit et ila revu son travail de la première à la dernière ligne Cette fois du moins, onne pourra l’accuser d’avoir rien retranché ni rien omis : ceux quiprendront la peine de comparer sa version au texte original, pourront seconvaincre que celui-ci y est reproduit aussi exactement que possible, et que s’ils’y rencontre encore des infidélités, ce sont de celles dont la meilleurevolonté du monde n’est jamais préservée. Quoi qu’il en soit, le traducteur n’aépargné ni le temps ni la peine pour mener son œuvre à bien, et, s’il n’a pas faitmieux, c’est qu’il n’était pas capable de mieux faire.
Préface du traducteur
Cette préface est celle de la première édition, publiéeen 1835.
Celui qui écrit ceci parcourait l’Allemagne. Ce livre luitomba sous la main ; il le trouva beau et édifiant. Nulle étrangeté deforme ou de pensée ; aucune trace de nouveauté ; rien qui ne futsimple de cœur et de langage, et qui ne respirât la soumission la plus entièreà l’Église. Et en même temps jamais paraphrase des récits évangéliques ne fut àla fois plus vive et plus saisissante. On a cru qu’un livre ayant ces qualitésméritait d’être connu de ce côté du Rhin, et qu’il n’était pas impossible de legoûter tel qu’il est, sans s’inquiéter de la singularité de son origine.
Le traducteur toutefois ne s’est point dissimulé que cettepublication s’adresse avant tout à des chrétiens, c’est-à-dire à des hommes quiont le droit de se montrer rigoureux, exigeants même sur ce qui touche d’aussiprès des faits qui sont de foi pour eux. Il sait que saint Bonaventure etbeaucoup d’autres, en paraphrasant l’histoire évangélique, ont mêlé des détailspurement traditionnels à ceux qui sont consignés dans le teste sacré ;mais il n’a point été pleinement rassuré par ces exemples. Saint Bonaventure n’aprétendu être que paraphraste : il y a ici, ce me semble, quelque chose deplus.
Bien que la pieuse fille ait elle-même donné le nom de rêvesà tout ceci ; bien que celui qui a rédigé ses récits repousse comme unblasphème l’idée de donner en quelque sorte l’équivalent d’un cinquième Évangile,il est clair que les confesseurs qui ont exhorté la sœur Emmerich à raconter cequ’elle voyait, que le poète célèbre qui a passé quatre ans près d’elle, assiduà recueillir ses paroles, que les évêques allemands qui ont encouragé lapublication de son livre, ont vu là autre chose qu’une paraphrase. Quelquesexplications sont nécessaires à cet égard.
Beaucoup d’ouvrages de Saints nous font entrer dans un mondetrès extraordinaire, et, si j’ose dire, tout miraculeux. Il y a eu de touttemps des révélations sur le passé, le présent, l’avenir, ou même sur leschoses tout à fait inaccessibles à la pensée humaine. On tend dans ce siècle àexpliquer tout cela par un état maladif, par des hallucinations. L’Église,elle, au témoignage de ses docteurs les plus approuvés, reconnaît trois extases :l’une purement naturelle, dont une certaine affection physique et une certainedisposition de l’imagination font tous les frais ; l’autre divin ouangélique, venant de communications méritées avec le monde supérieur ; unetroisième, enfin, produite par l’action infernale. Pour ne pas faire un livreau lieu d’une préface, nous ne nous livrerons à aucun développement sur cettedoctrine, qui nous parait très philosophique, et sans laquelle on ne peutdonner d’explications satisfaisantes sur l’âme humaine et ses diversesmodifications.
L’Église, au reste, indique les moyens de reconnaître quelest l’esprit qui produit ces extases, conformément au mot de saint Jean :Probate spiritus, si ex Deo sunt. Les faits examinés suivant certaines règles,il y a eu de tout temps un triage fait par elle. Nombre de personnes ayant étéhabituellement dans l’état d’extase ont été canonisées, et leurs livresapprouvés.
Mais cette approbation s’est bornée, en général, à déclarerque ces livres n’avaient rien de contraire à la foi et qu’ils étaient propres ànourrir la piété. Car l’Église n’est fondée que sur la parole de Jésus-Christ,sur la révélation faite aux apôtres Tout ce qui a pu être révélé depuis à desSaints n’a qu’une valeur contingente contestable même, l’Église ayant cela d’admirablequ’avec son inflexible unité dans le dogme, elle laisse à l’esprit, en tout lereste, une grande liberté. Ainsi, l’on peut croire aux révélationsparticulières, surtout lorsque ceux qui en ont été favorisés ont été élevés parl’Église au rang des Saints qu’elle vénère par un culte public ; mais onpeut aussi tout contester, même en ce cas, sans sortir des limites de l’orthodoxie.C’est alors à la raison à discuter et à choisir.
Quant à la règle de discernement entre le bon esprit et l’espritmauvais, elle n’est autre selon tous les théologiens que celle de l’Évangile :A fructibus eorum cognoscetiseos. Il faut éprouver d’abord si la personne quidit avoir des révélations se défie de ce qui se passe en elle ; si ellepréféra une voie plus commune ; si, loin de se vanter des grâcesextraordinaires qu’elle reçoit, elle s’applique à les cacher et ne les faitconnaître que par obéissance ; si elle va toujours croissant en humilité,en mortification, en charité. Puis, allant au fond des révélations elles-mêmes,il faut voir si elles n’ont rien de contraire à la foi ; si elles sontconformes à l’Écriture et aux traditions apostoliques, si elles sont racontéesdans un esprit particulier ou dans l’esprit de soumission à l’Église. Lalecture de la vie d’Anne-Catherine Emmerich et celle de son livre prouveront qu’elleest parfaitement en règle à tous égards.
Ce livre a beaucoup de rapports avec ceux d’un nombreconsid

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