La tête dans le feu, les pieds dans l eau
104 pages
Français

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La tête dans le feu, les pieds dans l'eau , livre ebook

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Description

« J’assiste à toute une série de catastrophes naturelles sur notre planète malade : pollution, réchauffement climatique. Les animaux meurent la tête dans le feu dans les forêts qui brûlent sur tous les continents, les hommes périssent les pieds dans l’eau pendant les crues. »



C’est parce qu’il est bouleversé par la dégradation écologique et climatique de notre terre, lui qui aime la nature, les palmiers, le soleil et l’eau, que Philippe Duhamel va chercher « un second souffle », une bulle protectrice, loin de la frénésie parisienne, dans un Eden resplendissant...



Dans ce roman autobiographique, fortement agrémenté de thèmes sociétaux, l’auteur nous invite à partager sa reconstruction, voyage intime vers le divin mystère, la connaissance et l’universalité.



Au fil de la beauté transcendée, au gré de la passion, s’égrène l’histoire humaine, couleur bleutée.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 octobre 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342358476
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0049€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Du même auteur
 
 
Du même auteur :
 
 
Aux Editions Publibook :
 
– La Pièce rapportée , les non-dits et les mal dits , 2004, roman
 
Aux Editions des Régionalismes :
 
– Le Destin d’Antoine, fils de colons français au XIX° siècle, 2008
– Le Destin d’Antoine, tome II, 2011
– Les Batailles de Bullecourt en 1917, évocation historique, 2013
 
Aux Editions de l’Harmattan :
 
– Des fleurs sur une tombe, roman, 2017
– La fin de l’ancienne firme Saint-Frères en Picardie, récit, 2019
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par les Éditions Publibook
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
http://www.publibook.com
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-342-35848-3
 
© Publibook, 2021
Exergue
 
«  La richesse est comme l’eau de mer : plus on en boit, plus on a soif. »
(Arthur Schopenhauer)
Dédicace
 
À Anne, ma fille
Avant-propos
Alors que les non-dits et les mal-dits étaient courants au lendemain de la guerre dans une famille recomposée, je me créai une bulle protectrice pour me protéger contre la terrible absence du personnage principal, le père. Les jeux vidéo n’existaient pas, j’écoutais alors les nouvelles de la TSF.
Plus de soixante-cinq ans plus tard, je me crée encore une bulle protectrice, ce n’est plus contre les non-dits, ce serait plutôt contre les trop-dits, la manipulation de la publicité et des hommes politiques de tout bord, les fantasmes des réseaux sociaux. Mais en réalité, c’est surtout contre la pandémie que tout le monde se crée une bulle.
J’assiste à toute une série de catastrophes naturelles sur notre planète malade : pollution, réchauffement climatique. Les animaux meurent la tête dans le feu dans les forêts qui brûlent sur tous les continents, les hommes périssent les pieds dans l’eau pendant les crues. Si nous gardons la tête au soleil et que nous gardons les pieds dans l’eau, nous supposons alors que nos conditions de vie sont sauvegardées et que l’eau ne manque pas dans le sol.
L’eau et le soleil (le feu) sont les deux éléments constitutifs de la vie sur terre, aussi bien pour les plantes que pour l’homme. L’eau est à nos pieds, le soleil au-dessus de nos têtes, les étoiles au fond du ciel. On appelle la Terre la planète bleue à cause de sa surface composée principalement d’eau. Notre corps est composé aussi majoritairement d’eau, il a besoin de soleil sur la tête pour avoir des pensées positives, les plantes aussi… Si l’eau ou le soleil viennent rompre le fragile équilibre indispensable à la vie par manque ou par excédent, le pronostic vital des hommes, des animaux et des plantes est engagé. La pandémie est une autre catastrophe naturelle d’origine animale propagée par l’homme. Elle est la plus létale. La crise de la communication et le langage de la violence sont les résultantes de cet enchaînement systémique.
Aucun savoir ne surpasse les autres pour remédier à la dégradation des conditions de vie sur terre, sinon il l’aurait déjà fait. Les sciences humaines donnent un éclairage aux sciences pures. La crise écologique n’est pas une cause de la pandémie et l’écologie n’est ni une science parfaite ni une science infuse, elle ne résoudra donc pas cette pandémie, mais elle y contribuera. L’énergie verte a besoin des énergies fossiles. Le remplacement de centrales nucléaires par la remise en service de centrales à charbon en Allemagne, comme en Lorraine, augmente l’émanation de gaz carbone que l’écologie veut combattre par ailleurs. Le « Graal décarboné », dont tout le monde rêve, ne passera que par l’abandon de ces énergies fossiles. De la même manière, l’opposition systématique à la construction de grandes déviations routières dans les territoires ruraux au nom de l’écologie ne fait que renforcer la pollution des rocades plus proches des villes. L’accroissement du trafic routier, notamment des camions, est l’une des causes principales des émissions de gaz à effet de serre et de pollution aux particules les jours de brouillard. L’écologie actuelle émet des vœux pieux, mais se débat au milieu de mesures contradictoires et révèle l’impossibilité de changer notre monde du jour au lendemain. Ses partisans la justifient en créant des emplois. Elle ne doit pas sacrifier l’économie pour sauver la planète, surtout en période de pandémie. Le monde actuel hypercompliqué nous empêche de bâtir des plans à long terme, tant les catastrophes imprévues et concomitantes se multiplient. Il n’y a que les candidats aux grandes élections qui connaissent les solutions parfaites.
Même si la survie de l’espèce humaine reste la première des priorités à cause de la pandémie, il n’en reste pas moins vrai que l’écologie veut éviter un plus grand mal. Entre enthousiasme et désespoir, cherchons le « second souffle écologique » pour garder l’espoir et surtout prendre soin de nous-mêmes. Seule la connaissance pourra nous sauver.
Il faut donc reconsidérer notre civilisation, non plus au niveau d’un continent, ni même à celui de notre planète, mais à celui de l’univers, en interaction avec le monde végétal et le tellurisme. Charité bien ordonnée, commençons par notre propre histoire. Elle nous apprend que tout est relié dans l’histoire de l’univers. L’étude de notre arbre généalogique nous fait mieux comprendre l’enchaînement systémique de notre propre histoire au sein de la grande Histoire. Nous sommes restés reliés dans le même temps aux plantes, nous sommes ce que nous faisons… Nous avons voulu maîtriser la végétation, alors que nous dépendons d’elle.
 
Au terme de ma propre révolution copernicienne, j’ai compris que je ne devais plus tourner sur les routes pour mon patron, mais me placer moi-même au centre de ma vie. Je n’avais rencontré sur mon chemin que la résilience, je désirais désormais vivre pour moi-même la résistance à toute forme de virus et le détachement dans mon futur jardin d’Éden. Je me programmais sans doute inconsciemment et longtemps à l’avance pour une série de confinements.
Comme chaque matin, mon regard se porte d’abord vers le ciel pour vérifier la météo du jour. On attend tout de lui, comme s’il commandait notre destin. Un soleil éclatant dans un beau ciel d’azur va nous mettre en forme pour la journée. Dans la mythologie grecque, Hélios représentait le dieu-soleil et pour les Romains c’était Apollon ; la place du soleil dans le ciel a toujours eu une importance pour les hommes. Cet astre brille depuis des milliards d’années et a précédé toute vie sur terre. En 1543, nous avons appris dans un traité de Copernic que notre planète n’était plus le centre du monde. L’astronome Kepler reprend ses idées au siècle suivant et met en avant les formes elliptiques des courses des planètes. L’univers serait une sorte d’horloge complexe avec un ordonnancement régulier de chaque pièce. La Terre vogue, tel un vaisseau dans l’océan du vide, suivant un itinéraire préétabli. On pourrait en conclure que l’homme n’est plus au centre du monde. Nous ne pouvons qu’être ébranlés par ses dimensions infinies.
Les chercheurs du groupe d’analyses LIGO-Virgo reculent sans arrêt ses frontières du visible. Ils vont jusqu’à percevoir dans leurs télescopes une infime ondulation de l’univers sous forme d’ondes gravitationnelles, engendrée il y a 1,4 milliard d’années, quand la vie balbutiait sur terre. Le moindre frémissement cosmique met à l’épreuve la notion de la relativité de l’espace mise en valeur par Einstein. Les humains ne représentent plus que des fourmis sur terre, comme des marionnettes contraintes de se cacher contre un ennemi invisible, un virus polymorphe et inédit que les chercheurs sont incapables de voir arriver. La pandémie actuelle révèle l’extrême fragilité du genre humain. Le paradoxe, c’est qu’au moment où nous voyons les figures de nos grands-mères décédées, les étoiles, après qu’elles ont parcouru des millions d’années-lumière, il nous est impossible de voir l’infiniment petit des virus qui viennent nous contaminer. L’infiniment grand de l’espace ne transcendera jamais les limites de l’intelligence humaine justifiant en cela la croyance en Dieu, horloger, pour une partie de la population.
Depuis quelques semaines, je me sens heureux d’être au milieu de mon jardin au plus près d’une nature plus forte. J’aspire à une paix parfaite, libéré des déceptions et de tous les dysfonctionnements de la société moderne. Ici, je suis en sécurité, je constate que la végétation se porte à merveille cette année, les fleurs sont plus belles et les fruits plus abondants. Mon olivier n’a jamais promis de si belle récolte d’olives avec autant de fleurs et mon figuier de Barbarie autant de fruits. Le silence est déroutant, mais reposant, un silence intérieur et absolu, s’il n’y avait pas les chants des oiseaux de printemps qui troublent cette ambiance de paix. Plus de chemtrails dans le ciel, plus d’avions amorçant leur descente vers l’aéroport de Bordeaux. L’empreinte carbone a fortement diminué… Grâce au Soleil, la photosynthèse transforme le CO 2 en glucose pour les arbres et en oxygène pour l’homme. Le monde végétal est plus ancré sur terre que l’homme, il communique avec l’univers et reçoit des stimulations directement de la Lune et aussi d’autres planètes. Les arbres émettent des sons dans des fréquences ultrabasses et communiquent avec l’homme. Les chants des oiseaux peuvent avoir aussi des vibrations sur le développement des arbres. Tout est relié dans la nature.
Les plantations qui me font le plus vibrer sont celles des palmiers. Leurs palmes, telles des antennes, émettent le plus de sensations sur moi. Je me pose encore la question du pourquoi ? Ce sont avant tout les palmiers qui m’ont attiré vers le sud, pourquoi ? Pourquoi me fascinent-ils autant ? Je n’ai que des débuts de réponse… Ils sont inséparables du soleil dont nous avons, eux et moi, un besoin vital. C’est dans les dés

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