Le Messie Jésus à la lumière des textes juifs , livre ebook

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Juifs et chrétiens donnent souvent l’impression de se regarder en chiens de faïence. Et pourtant, Jésus, celui dont les chrétiens se disent les disciples, était juif... Et pourtant, ses tout premiers disciples étaient en majorité juifs... Et pourtant, les chrétiens croient que leur Sauveur est le Messie attendu par le peuple juif...
Le meilleur moyen de mettre fin à une animosité consiste souvent à aider les deux parties à mieux se comprendre. Dans le cas précis, quoi de tel que de relever les points de contact ou de divergence entre le Jésus du Nouveau Testament et les sources de la tradition juive? C’est donc un éclairage particulièrement bienvenu qu’apporte Risto Santala, pasteur luthérien finlandais, auteur de plusieurs livres en hébreu moderne.
Vous êtes chrétien? En lisant ce livre, vous vous exposez au risque de redécouvrir les racines de votre foi et de mieux comprendre le Nouveau Testament.
Vous êtes juif? Vous vous exposez au risque de mieux connaître celui qui s’est présenté comme votre Messie.
Vous n’êtes ni l’un ni l’autre? Vous vous exposez au risque de mieux comprendre les relations entre des manières de penser qui ont marqué et marquent encore notre société.
Le jeu n’en vaut-il pas la chandelle?
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Publié par

Date de parution

01 juillet 2012

Nombre de lectures

76

EAN13

9782889135424

Langue

Français

Extrait


Comment les textes juifs les plus anciens et les moins censurés présentent-ils l’attente du Messie? L’idée de les étudier est née lors de débats tels que ceux de la conférence qui a réuni des représentants des églises évangéliques et des synagogues à Berlin, en octobre 1976. A l’époque, les chrétiens avaient été invités à exposer les principes fondamentaux de leur foi aux Juifs, et vice-versa.

Ces sujets ont aussi fait l’objet de débats lors des conférences internationales de la fédération luthérienne mondiale et au sein de son comité sur l’Eglise et les Juifs, des années 1960 jusqu’à aujourd’hui. Les rencontres de Bossey, en août 1982, font partie des sommets les plus importants. Abordant le rôle des Juifs dans la vie et le ministère de l’Eglise, elles ont bénéficié d’une large participation juive. Les discussions ont porté essentiellement sur la relation entre les chrétiens et leur héritage juif. La déclaration finale affirme que le savoir des spécialistes juifs (contemporains et anciens) sur l’Ancien Testament peut «enrichir» l’Eglise et «l’aider à mieux comprendre ses propres racines bibliques». C’est la raison pour laquelle les enseignants devraient «comparer» les racines de leur foi avec l’héritage religieux d’Israël. Lorsque nous prenons conscience des «racines juives» de notre foi et de son «héritage juif», cela peut déboucher sur une «nouvelle puissance de la foi» dans tous les aspects de la vie de l’Eglise. Ce sont précisément ces défis que notre étude cherche à relever.


Pour comprendre l’attente messianique et la doctrine de Christ, il est important de nous familiariser avec les bases de la pensée juive. Celle-ci procède en passant du particulier au général, du concret à l’abstrait, refusant tout systématisme. Elle est associative, dans le sens où chaque élément a sa place en regard de l’ensemble et où «chaque chose dépend d’une autre». «L’écoute», «l’action» et «l’aspect pratique» sont des caractéristiques hébraïques, et le verbe «être» n’est pas employé en hébreu de la même manière que dans les langues occidentales: il ne décrit pas ce qui est statique mais ce qui est dynamique, en mouvement. La tendance occidentale à émettre des théories et les développements philosophiques qui recherchent une harmonie intrinsèque et des structures logiques sont étrangers à la pensée biblique.


Certains modes d’exposition propres à la littérature juive se reflètent dans le Nouveau Testament. C’est le cas, par exemple, dans les enseignements de Jésus. Il est logique d’étudier le Nouveau Testament à la lumière du contexte dans lequel il est né. Sa fiabilité historique est, du reste, soulignée par l’exigence d’exactitude des Juifs dans la copie des Ecritures et des écrits traditionnels.

L’étude de l’enseignement dispensé au sein des synagogues, de la littérature midrashique et des textes du Moyen Age permet de constater que les arguments y sont constamment étayés par des citations de l’Ancien Testament. Le lien ainsi établi avec la révélation biblique permet d’éviter le développement de philosophies particulières et désincarnées. Or, le Nouveau Testament utilise aussi cette façon de procéder, lui qui ne cesse de s’appuyer sur «les Ecritures» ou ce qui «est écrit»


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