Le Monde des esprits vierges devenus femmes
96 pages
Français

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Le Monde des esprits vierges devenus femmes , livre ebook

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Description

« Sur la rive droite de la Seine dans Paris, l'esprit du paraclet avait emprunté l'apparence d'un androgyne. Ce corps lui allait à ravir. Après avoir fait le tour de la ville sans se presser, il s'arrêta dans la cour d'une école maternelle. Assis sur ses talons, sous un arbre millénaire, il prenait plaisir à observer les jeunes pousses. C'était l'heure de la récréation, les enfants jouaient sans se soucier de sa présence. Il appréciait le mouvement coloré et les cris des écoliers. » La sonnerie retentit et les élèves s'évanouissent. Seul reste l'employé municipal qui entame une conversation métaphysique avec l'homme à l'ombre d'un arbre. Maître ou un envoyé de Dieu, l'inconnu parle en tout cas à la place du Seigneur. Ensemble, ils interrogent le monde, de son origine à son devenir. Un dialogue entre la finitude du mortel et l'immatériel pour saluer la sagesse divine et revenir à une méditation essentielle pour le corps et l'esprit.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 octobre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342156577
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le Monde des esprits vierges devenus femmes
Alex Flavien
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Le Monde des esprits vierges devenus femmes
 
Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
Retrouvez l’auteur sur son site Internet :
http://alex-flavien.societedesecrivains.com
L’auteur
Tiré de la femme, Alex Flavien a grandi dans ce monde. Son cursus scolaire ne le vouait pas à une carrière d’é c rivain mais sa main munie du crayon subissait les dictées auto subjectives. Son écoute restituait les mots que la source lui confiait. Sous sa conduite, comme une feuille portée pas les eaux, sa main écrivait les textes. La relecture le surprenait. Séduit par la magie des mots, son envie de développer ce don se décuplait. L’inconnu lui dictait les textes qu’il devait restituer aux générations. Attentif et appliqué, Alex Flavien s’entraînait à entendre et écouter l’audible. Ses proches pensaient qu’il disposait des facultés occultes qui lui permettaient d’écrire sous la diction de l’esprit. D’autres disaient de lui, que le silence lui réclamait toute son attention pour faire sortir de lui ce savoir. Depuis, Alex Flavien s’appliquait à gravir les stades de l’écriture. Une force irraisonnée le poussait à rechercher la flamme qui éclairerait ses longues nuits d’étude des livres saints. Il avait besoin de comprendre ce qui avait poussé les esprits vierges à devenir des mortels. Ce long travail lui a permis de rédiger cet ouvrage qu’il pense à la portée de tous.
Préface
Comme toutes les nuits, l’homme prend place dans son lit comme à son habitude. En attendant que le sommeil lui vienne, il laisse libre cours à son imagination. Ce jour le rêve le transporte dans les archives du Vatican. De découverte en découverte, son regard indiscret se pose sur un ouvrage posé sur l’étagère. Son attention lui prête un intérêt particulier. Sa main le prend, l’autre enlève l’épaisse couche de poussières, le titre le surprend. Sa curiosité le pousse à ouvrir le livre. La première page contient une bannière sur laquelle il est écrit « Lecture interdite ». La censure le confronte à une interrogation, s’interdire c’est se soumettre, renoncer. En objecteur de conscience, il outrepasse la recommandation. Tel un historien, il accorde une attention particulière à chaque mot. La lecture lui révèle la cause qui a conduit à la condamnation des esprits vierges à vivre loin de la dimension du centre. Convaincu par la véracité des textes, l’homme se persuade que la révélation ne doit pas rester secrète, elle doit être à la portée de tous. Dès lors, il s’emploie à rendre public ce que ses yeux ont vu et lu afin que chacun tende la main pour disposer de la genèse de son histoire.
La rupture
Le monde avait survécu aux guerres successives prédites jusqu’à l’âge des paraboles. Les textes le situaient dans le siècle où le bitume couvrirait les rues des mégapoles où la lumière éclairerait le jour comme la nuit, les tours des cités de Babel. Dans cet âge, les peuples parleraient un langage unique, il leur permettrait de convertir les richesses en deniers. Cette activité privait les familles du temps nécessaire à l’éducation des enfants. Cela débouchait sur une adolescence sans base car le rêve ne permettait pas la découverte des domaines fondamentaux. La réalisation des écritures étant, l’époque des paraboles était celui de l’exécution du plan de la reconversion prophétisé par l’esprit du salut.
La rupture avait été consommée, les générations réfugiées dans leur espace ne partageaient plus le jour et l’heure. Sur la rive droite de la Seine dans Paris, l’esprit du paraclet avait emprunté l’apparence d’un androgyne. Ce corps lui allait à ravir. Après avoir fait le tour de la ville sans se presser, il s’arrêta dans la cour d’une école maternelle. Assis sur ses talons, sous un arbre millénaire, il prenait plaisir à observer les jeunes pousses. C’était l’heure de la récréation, les enfants jouaient sans se soucier de sa présence. Il appréciait le mouvement coloré et les cris des écoliers. Les professeurs s’interrogeaient sur sa présence. Ils pensaient que l’homme était un vagabond qui devait quitter l’endroit. Vigilants, ils ouvraient l’œil. La sonnerie retentissait, les rangs se formaient, les cris des écoliers laissaient place au silence. L’espace reprenait son souffle, les groupes regagnaient leurs classes. Restaient deux acteurs dans la cour, l’homme chargé de l’entretien des espaces et celui qui se tenait sous l’arbre. Un balai fait de branches d’osier à la main, l’employé municipal rassemblait les papiers de bonbons jetés par terre par les écoliers. Parvenu, jusqu’à l’arbre, le mandaté s’adressa à l’inconnu en méditation sous l’arbre. Sans a priori, il se présenta :
— Aïa est mon nom, que faites-vous là ?
— Je n’ai point de nom, voire de prénom.
— Vous ne connaissez ni votre nom, ni votre prénom, êtes-vous amnésique ?
— Que veut dire ce mot ?
— Quelqu’un qui a oublié sa mémoire.
— Qu’est-ce que la mémoire ?
— La mémoire est une partie du cerveau où la connaissance, les souvenirs sont archivés.
— Je suis fait de connaissance. De souvenirs, je n’en ai point d’autres que ceux vécus ces heures.
— C’est bien ce que je pense, vous êtes amnésique.
— C’est fort probable !
— Inutile de vous demander d’où vous venez, vous ne vous souvenez de rien ?
— Je sais d’où je viens et qui je suis.
— Si vous savez qui vous êtes, vous connaissez forcément votre identité.
— D’où je viens, nous n’avons pas de nom, notre énergie définit notre image, nous n’avons pas de ressemblance, nous sommes uniques.
— Foutaise ! Haha, vous vous moquez de moi. Ici bas nous sommes tous uniques et semblables à la fois. Les hommes comme les femmes ont des formes communes.
— C’est fort probable que l’image et ressemblance reflètent une apparence, une identité ici mais pas dans notre monde.
— Ce que vous me dites me rappelle ce rêve que je fais parfois. Il commence toujours comme cela : Une énergie sort de la terre au pied de l’arbre où vous vous trouvez. Elle prend la forme humaine. Mon for intérieur me dit que je suis en présence d’un esprit. Il ressemble à un livreur de charbon. Son visage est noir de suie. La peur me paralyse. Le transfiguré me rassure, il me dit « Sois en paix, suis-moi, nous devons parler ».
L’homme assis sous l’arbre regarde son interlocuteur dans les yeux, sans dire un mot. Le vieil homme noir pétrifié, baisse la tête, et dit :
— Mon rêve devient-il réalité, êtes-vous celui qui est ?
— Sans doute !
— Donc vous êtes l’esprit de vérité ?
— Les prémonitions du rêve sont faites pour prévenir. Les images montrent le lieu mais jamais le jour et l’heure. En ce qui te concerne, c’est aujourd’hui.
— Pourquoi moi ?
— Tes vies ont été sauvegardées pour servir celui qui est éternité et vie, savoir et connaissance. Il est aussi applications, exceptions, proportions, projections. Il est en vérité à lui seul la vie dans son infini.
— Vous parlez de Dieu ?
— Je parle de celui qui est force et unité.
— Vous voulez parler de Yahvé ou d’Allah ?
— Celui qui coordonne le mouvement de toutes les formes de révolutions est le principe de vie. Il a tout pensé, tout harmonisé selon la loi. L’esprit qui vit dans les espaces n’a pas de nom, ni de forme, il est l’énergie.
— Ce que vous dites dépasse mes facultés intellectuelles. Je suis incapable de comprendre comment la Lune tourne autour de la terre, la terre autour du soleil. J’ai foi en Dieu, bien que je ne l’aie pas rencontré.
— Lui te connaît.
— Parfois, ma vanité me permet de penser qu’il vit en moi.
— Il n’est pas de ce monde, il vit loin de lui.
— Pourquoi ?
— Cet espace est un lieu où il a enchaîné les forces instables.
— Est-ce l’humanité ?
— Cette dimension est habitée par deux formes de vie.
— Comment est-ce possible ?
— Regarde autour de toi.
— Je ne vois que des hommes, des femmes.
— La réalité ne se démontre pas.
— Comment cela ?
— Les démons sont des forces invisibles.
— Vous n’allez pas me faire croire que vous croyez au diable ?
— Le diable est l’association des esprits démoniaques unis en un.
— Vous savez beaucoup de choses, Maître.
— L’étude a conforté mon savoir.
— Que pensez-vous de ce monde ?
— Il est abject dans tous les domaines.
— Maître, que faire pour en faire un paradis ?
— Il faut que les mentalités changent.
— Comment amener ces myriades d’esprits au changement ?
— D’abord leur rappeler l’origine de leur histoire.
— Celle de ce monde date de millions de siècles, c’est impossible pour un humain de se souvenir de la genèse.
— L’histoire s’écrit au jour le jour. La mémoire du monde l’archive. Elle est là, à la portée de chacun. Ayant développé mes facultés de voyance, je vais te lire ce qui est écrit. Cela, t’aidera à comprendre les raisons qui ont conduit les esprits vierges dans la société actuelle.
— J’adore que l’on me raconte des histoires.
— Ce que je lirai ne sera pas une fable mais du vécu.
— Parfois de la réalité naissent de belles histoires ?
— Écoute et entends, analyse les faits :
Les portes des cieux refermées après le verdict dernier, alors que je m’éloignais de l’espace des morts, mon écoute me rendait compte de ce qui se passait dans ce royaume. Le nouvel Éden n’était plus un jardin merveilleux mais un enfer où les esprits passaient leur temps à cultiver la haine. Ils avaient remplacé les plantes par des rêves impossibles. Les niveaux de l’

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