Le Privilège de mon secret , livre ebook

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2014

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« Je me mets tout d'un coup à penser à tout ce qui s'est passé dans ma vie depuis ces derniers temps. Je vois défiler dans ma tête en images tous les événements survenus les uns après les autres. Madame Johnson avec qui j'ai passé de très bons moments. Le départ de Papa qui me manque énormément. Mon frère Max qui commence sa vie d'adulte et qui est follement amoureux de Daisy. Maman et Loretta qui m'ont l'air follement amoureuses l'une de l'autre. Sans oublier les merveilleux moments passés aux côtés de Jonathan et, en raison de ce que j'ai fait, je me demande si je suis passé à côté d'un grand amour. Sans parler de tout le mal que j'ai fait à Carlos. Soudainement, j'ai la poitrine qui me serre très fort. C'est plus fort que moi, quelques larmes coulent sur ma joue... » Dès les premières lignes de son roman, S. Cajolais instaure, autour de son narrateur, Alex, un climat d'urgence et de fébrilité. Urgence de dissimuler les conditions de la mort soudaine de son père... Urgence de tenir certaines de ses activités et recherches pharmaceutiques dans l'ombre, qui pourra le conduire à commettre l'irréparable... Mais si le héros a ses secrets, ceux qui l'entourent en ont autant qui surgiront, avec fracas, au fil de ce récit qui emprunte aussi bien au thriller qu'au fantastique, qui joue aussi bien sur le registre psychologique que sur celui du surnaturel, pour mieux nous attraper dans ses filets. Nerveuse, étourdissante, construite en crescendo, voici une œuvre imprévisible qui ne cessera de vous surprendre.


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Publié par

Date de parution

07 août 2014

Nombre de lectures

58

EAN13

9782342027266

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Le Privilège de mon secret
Sylvain Cajolais Le Privilège de mon secret
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0119538.000.R.P.2014.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2014
Retrouvez l’auteur sur son site Internet : http://sylvain-cajolais.publibook.com
— Oui madame ! C’est une urgence ! Faites vite ! Pardon ? Quel genre d’urgence, me demandez-vous ? Il y a ici un homme qui ne respire plus. Son cœur a cessé de battre. Je ne comprends pas, ma foi, je crois sincèrement qu’il est mort ! Comment ? Je n’en ai aucune idée, madame, je ne sais pas. C’est arrivé comme ça, c’est tout ! C’est de ma faute s’il est mort ! C’est moi, qui l’ai tué ! Comment ? Je ne le sais pas, madame ! Nous étions en pleine conversation et soudainement, sans aucun signe avant-coureur, il s’est écroulé sur le plancher, devant moi ! J’ai tenté de le réanimer de toutes mes forces à maintes reprises, mais hélas, sans succès. Je crains qu’il ne soit trop tard. Vite, dépê-chez-vous ! Je suis actuellement au « Sierra Towers », 9255 Doheny Road, suite 2104. S’il vous plaît, je vous en prie ma-dame, dépêchez-vous ! Je mets fin à la conversation et je lance l’appareil sur le di-van. Je sens la frayeur qui m’envahit soudainement. Il faut absolument fuir cet endroit maudit, le plus rapidement possible, avant qu’ils n’arrivent. J’ouvre tranquillement la porte d’entrée qui est entrouverte et j’observe à gauche puis à droite. Mon regard s’arrête alors sur une dame toute vêtue de noir qui attend devant l’ascenseur. Les deux portes viennent tout juste de s’ouvrir. Quatre adultes et un enfant sortent. La dame entre dans l’ascenseur et les deux portes se referment derrière elle. Je re-garde à gauche :fuck! La porte qui est située tout juste en diagonale par rapport à celle de mon père vient de s’ouvrir. Plusieurs personnes sortent en même temps. Un jeune couple qui m’a l’air très amoureux fait son apparition et se dirige tout droit vers l’ascenseur. Non mais vraiment, aujourd’hui, ce n’est pas mon jour de chance ! Je crois qu’il y a beaucoup trop de va-et-vient dans ce couloir. Il ne faut absolument pas que l’on me remarque ici ce soir. Il m’est impossible de me rendre jusqu’à l’ascenseur, puis jusqu’au rez-de-chaussée ensuite, d’outrepasser la sécurité à
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l’entrée et quitter l’immeuble sans me faire remarquer. Il faut absolument que je réfléchisse et que j’utilise une autre stratégie. Je n’ai surtout pas envie d’être accusé du meurtre de mon pro-pre père et de perdre mon droit d’exercer comme pharmacien ! Et si je n’étais pas intervenu, tout cela ne serait nullement sur-venu. Je n’arrive pas à admettre être la cause de toute cette merde. Pourtant, j’avais tout bien calculé ! Jamais, au grand jamais, je ne lui aurais administré un médicament en sachant que ça causerait sa mort ! J’étais très au fait du risque potentiel que cela pouvait comporter, mais j’étais très loin de m’imaginer un tel scénario ! Aucunement je n’aurais pensé échouer exacte-ment au même stade que lors de ma toute première expérience. Pourtant, ce n’était qu’un comprimé de 30 mg à prendre une fois par jour au déjeuner et c’est tout ! Je referme la porte tout doucement, sans faire de bruit. Je me retourne et je recule pour me placer le dos contre la porte. Je ne sais plus vraiment quoi faire ! Je regarde ma montre qui indique exactement 23 h 50. Spontanément, j’éprouve un sentiment étrange qui assaillit mon corps ressemblant étrangement à une crise de panique. Tout mon côté gauche est curieusement en-gourdi. Je m’arrête un instant pour me ressaisir. Je prends une très profonde respiration et j’expire tout doucement par la suite. Promptement, je me dirige tout droit en direction de la porte vitrée donnant sur le balcon extérieur et je la glisse vers la gau-che. En sortant, je prends une grande bouffée d’air frais. Je m’avance et je contemple au loin la vue splendide donnant sur Hollywood. J’arrive même à apercevoir les gigantesques lettres blanches illuminées et flanquées au loin sur la montagne. Mais bon, je n’ai pas de temps à perdre. Je marche vers la droite du balcon et j’enjambe la rampe. Maintenant, j’ai le bout des pieds sur le rebord du balcon et je tiens fermement la rampe avec mes deux mains. J’essaie de pointer mon pied gauche pour atteindre le rebord de béton de l’immeuble. Du même coup, j’essaie d’étirer mon bras gauche pour atteindre le rebord en pierre qui longe la façade. Voilà, maintenant j’y suis arrivé ! J’ai les deux talons sur le rebord de béton et le dos collé à l’immeuble. J’essaie de ne pas jeter un coup d’œil à ce qui se passe sous mes pieds car j’ai le vertige. J’ai le front qui commence un peu à dégoutter. J’ai les deux jambes qui commencent à trembler. J’ai les deux genoux qui se
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