Les Lumières vertes
254 pages
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Les Lumières vertes , livre ebook

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Description

L’invasion a débuté sur Terre il y a de nombreuses années. Les Aliens sont là, partout à la surface du globe mais ne peuvent tout contrôler. Pas encore du moins, mais la dernière phase de leur plan est sur le point de commencer... Quelque part en Amérique du Nord, un petit groupe de rebelles entrera en possession d’une arme terrifiante, capable du pire. Capable de chasser, d’exterminer, les envahisseur. Dès lors, une course contre la montre va s’engager. La guerre prend un nouveau tour, l’espoir renaît, mais l’ennemi est de plus en plus impitoyable. Les alliances se font et se défont, les amis s’éloignent, d’autres meurent, pour qu’enfin l’humanité retrouve sa liberté...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2006
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748373073
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0097€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Lumières vertes
Christophe Belliard
Publibook

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Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Les Lumières vertes
 
 
 
Il y a la naissance, puis il y a la mort. Entre les deux, il faut bien s’occuper…
 
Arnold T. Jerrico
 
 
 
Chapitre 1
 
 
 
Cela faisait bientôt vingt ans que la guerre avait commencé. Une guerre totale et planétaire. John s’en souvenait très bien. Il avait quinze ans à l’époque, un jeune homme tout juste sorti de l’adolescence, encore un gosse. Aujourd’hui, alors qu’il fête ses trente-trois ans, il se souvient de sa mère. Il se rappelle de son regard quand il avait fallu partir – tout quitter, ensuite elle avait pleuré. Et puis vint le chaos. Les machines avaient attaqué…
John Poborsky, alias « Venin », ajusta sa lunette de visée nocturne. Elle finissait par lui faire mal aux yeux. Il avait froid et était fatigué. La nuit était déjà bien avancée et il aurait voulu dormir un peu. Cette mission de reconnaissance dans le sud des montagnes de l’ancien Texas ne l’enchantait pas. Mais en tant que chef de groupe, Poborsky se devait de ne montrer ni ses émotions ni ses doutes. Et puis, il y avait ce grand rendez-vous dont tout les autres parlaient et qui l’inquiétait un peu. Tous les chefs de la résistance réunis quelque part en Arctique. Pourquoi l’Arctique s’était-il dit. Grâce aux grands froids du Nord, les machines ne pouvaient les repérer. John se sentait las mais il savait qu’un destin différent l’attendait sur cette terre. Il devait espérer des jours meilleurs.
John avait le teint mat, les cheveux noirs et les yeux clairs. Solide, du haut de son mètre quatre-vingt, il était devenu un guerrier efficace et clairvoyant. Dès son plus jeune age, le conflit l’avait forgé. Modelé aux techniques et à l’esprit du combattant, John n’existait désormais que par la guerre. Sa personnalité, ses envies, ses passions avaient disparues. Englouties par l’innommable.
Machinalement, il vérifia son arme, un des derniers M-409. Ils étaient maintenant bien au point pensa-t-il. D’un matériaux plus léger que les modèles précédents, ce fusil d’assaut était plus compact et mieux adapté aux conditions de combat de cette année 2056. John énuméra mentalement les améliorations que la rébellion y avait apportées. Cadence de tir, lunette de sniper à fort grossissement et réducteur de son étaient les principaux perfectionnements. Il y avait aussi un dispositif qui évitait les flashes en sortie du canon. Les éclairs lumineux produits jusqu’alors par les cartouches étaient très repérables depuis les systèmes d’acquisition calorifiques des « ghost-recon » – les engins de reconnaissance ennemis.
Enfin, un lance-grenades amovible de gros calibre avait été fixé sous le canon. La capacité du chargeur avait été augmentée. On avait aussi adapté un boîtier récupérateur d’étuis. Cette dernière innovation avait déjà sauvé la vie de nombreux soldats. Les douilles n’étant plus éjectées et éparpillées à tous vents. Grâce à ce dispositif, elles étaient automatiquement récupérées dans un chargeur receveur. Plus de trace, plus d’empreinte, pas de repérage possible…
Il se souvenait des puissantes armées Américaines, Européennes et Asiatiques qui avaient été balayées en moins de quatre semaines. Des millions de morts, des dizaines de millions de blessés ou disparus. La désolation s’était installée. Du même coup, l’exode vers les montagnes avaient précipité des populations entières sur les routes. Les gouvernements dépassés et anéantis, en fuite ou terrés dans les abris privilégiés avaient été réduits à l’impuissance. Il se rappelait de sa mère et lui fuyant les combats. Sa mère, qui le protègera et lui enseignera deux choses ; La détermination et la résistance… Le reste, il l’apprendra par lui-même.
L’invasion avait commencé brutalement. Tel un nuage de sauterelles s’abattant sur un champ de blé, une myriade d’engins de guerre extra-terrestres avait surgit dans l’atmosphère. Personne n’avait rien détecté. Qu’il s’agisse des gouvernements ou des dispositifs militaires de protection, ils avaient tous échoué. Fondant sur les villes et les populations, ces aéronefs avaient effacé toute résistance avec une glaciale régularité. Ces machines étaient redoutables et parfaitement au point. Ceux qui avaient survécu se terraient dans les bas-fonds des villes rasées. Les autres erraient dans les montagnes à la recherche d’un abri et de vivres.
Personne ne savait rien sur ces envahisseurs et leurs matériels. Avec les années, la rébellion avait cependant appris petit à petit à les connaître. Mais les précieux renseignements avaient coûté cher. Plusieurs dizaines de combattants infiltrés avaient donné leur vie pour obtenir somme toute de bien maigres indications. Les informations présentaient les machines en trois groupes ; Les engins de reconnaissance aérienne, les unités combattantes terrestres et enfin les plus dangereuses, les unités invisibles – ou furtives. On appelait ces dernières les « maraudeurs ». On ne savait presque rien sur ces engins. On supposait seulement qu’elles étaient pilotées par des robots sophistiqués. Les « maraudeurs » apparaissaient brusquement, exterminaient tout sur leur passage et disparaissaient aussi vite. Une chose était certaine : L’armement embarqué était d’une rare puissance.
Quelque chose bougea à deux cents mètres dans son champ de vision. John aurait juré avoir vu une silhouette. C’est idiot pensa–t-il, personne ne peut survivre sans équipement dans ce secteur radioactif. A l’exception peut-être d’un androïde de combat. Certains hommes faits prisonniers des envahisseurs étaient « reconvertis » en androïde. Les êtres reconvertis n’avaient que l’apparence humaine. Le cerveau était modifié. Effacé, restructuré, ces êtres hybrides étaient plus à plaindre qu’à blâmer. Mais y avait-il la place en ces temps de guerre pour de la compassion ?
Son arme à l’épaule, il porta la lunette de visée nocturne devant ses yeux. Aucun mouvement. Tout était calme. Soucieux, Poborsky se décida néanmoins à effectuer une reconnaissance. Son expérience et son intuition lui suggéraient fortement d’aller se renseigner. Son Unité Personnelle de Communication transmit ses ordres sans le moindre crachotement ;
— Attention compagnie, disposition de combat, on bouge, éclaireurs avec moi, les unités 3 et 4 couvrent. Mouvements à deux cents mètres angle une heure-trois heures, silence radio.
Au loin il entendit le son caractéristique des culasses qui arment les fusils d’assaut et le froissement étouffé des vêtements des soldats qui se mettent en mouvement.
Les hauts parleurs intégrés à son casque léger crépitèrent :
— Redbull, je suis prêt venin.
— Titus prêt.
— Orphée prête.
— Dragon prêt.
Ses quatre éclaireurs étaient désormais en route à vingt pas derrière lui, couvrant un angle de cent-quatre-vingts degrés. Le bruit de leurs pas lui parvint.
« Ils font plus de bruit qu’un troupeau de mouton », pensa-t-il.
— Silence ! Murmura-t-il puis il se mit en marche.
Ceux qui avaient déclenché ce conflit s’y étaient préparés avec soin. L’invasion avait été si soudaine que l’ensemble des nations avait cru à la troisième guerre mondiale. Plusieurs hypothèses – qui furent bien sur abandonnées ensuite – avaient été évoquées peu de temps après le début de la guerre.
Les Russes ? Frustrés et humiliés depuis la chute de l’URSS au vingtième siècle ? Peu probable ; cela ne leur ressemblait pas. De plus, les engins et les armes utilisées étaient bien trop sophistiqués pour provenir des usines de l’Oural.
Les Chinois ? Galvanisés par plusieurs décennies de progression économique à deux points ? Improbable également. Ces derniers n’auraient jamais pris le risque de déclencher un conflit mondial, craignant d’être détruits eux même par la riposte des autres nations.
John était encore perdu dans ses pensées lorsqu’il sentit de nouveau un imperceptible mouvement. A environ cent cinquante mètres, près de la vieille maison basse, quelque chose avait attiré son attention.
Il progressait avec calme et prudence. Il savait trop bien que vouloir se précipiter vers une zone non sécurisée pouvait avoir des conséquences graves. Il se souvint de son jeune lieutenant, fauché par un tir croisé d’armes automatiques lorsqu’il s’apprêtait à pénétrer dans une cour qui n’avait pas fait l’objet de reconnaissance. Les « ghost-recon » l’avaient immédiatement repéré et avaient fait feu ensemble. Le pauvre bougre n’avait eu aucune chance.
Arrivé près du groupe de maisons, John s’immobilisa et d’un geste fit stopper la colonne qui le suivait à bonne distance. Un autre signe et ses quatre éclaireurs le dépassèrent pour s’immobiliser de part et d’autre de l’entrée de la maison principale.
Le groupe de maisons se présentait comme un ancien corps de ferme. Plusieurs maisons formant un « U » caractéristique. C’était aux éclaireurs d’entrer en action maintenant.
— Orphée, avec moi, bâtiment de gauche. Titus et Dragon, bâtiment de droite, progression à mon ordre, John, tu nous couvres.
L’ordre venait de William R. Rockers, alias RedBull. C’était le meilleur ami de John. Un combattant efficace et solide. Ancien joueur de l’équipe des Red Wings à Détroit, Michigan. William lui avait sauvé la vie plusieurs fois, notamment l’an passé lors d’une opération de destruction d’un dépôt d’énergie. RedBull avait pénétré dans le dépôt, éliminé plusieurs gardes armés et placé les détonateurs. Récupérant John grièvement blessé, il l’avait porté sur ses épaules durant l’exfiltration.
— Progression ! Lanca William.
Ils pénétrèrent en mê

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