Les récits du salut , livre ebook

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Cet ouvrage est le second tome de Jésus-Christ, l’unique médiateur, ouvrage fondamental dont le net succès a salué l’importance et la valeur.

Le premier tome est constitué de deux parties, l’une de problématique générale et l’autre d’histoire doctrinale. Le tout s’arrêtait sur une transition, attente d’une suite. Le patient et nécessaire parcours des catégories du salut selon leur ordre d’émergence dans la tradition ne suffisait pas. Le théologien ne peut avoir terminé sa tâche avec une relecture du passé, si éclairante fût-elle. Il doit faire avancer la tradition dans une recherche toujours menée à frais nouveaux. Nombre de questions demeurent en effet au sujet de la rédemption et du salut, mystère central de la foi chrétienne. Elles tournent toutes autour de celle qui fait la préoccupation majeure de ce second tome : Jésus-Christ nous sauve et est le seul à nous sauver. Soit. Mais comment nous sauve-t-il ?

Il s’agit ici d’une proposition. Ayant exploré l’histoire et la tradition chrétienne, le théologien trace à présent son propre itinéraire, et il invite le lecteur à l’y suivre. L’originalité de cette proposition est qu’elle s’exprime sous la forme d’une « sotériologie narrative » qui garde une ambition systématique. À partir d’une nouvelle lecture de l’Écriture, « âme de toute la théologie » selon Vatican II, il s’agit en effet de revivre la genèse de ces catégories de salut dont celle-ci témoigne. Un long parcours à travers les récits de l’Ancien et du Nouveau Testament essaie de recueillir les principaux ""effets de sens"" sotériologiques dont ils sont porteurs. Leur récurrence permet de dégager les liens de force qui s’expriment dans un certain nombre de catégories que l’ouvrage veut articuler à mesure qu’il avance. Et il est intéressant de confronter ces catégories à celles retenues par la tradition.

Dans cet ouvrage, Bernard Sesboüé émet le vœu que, devant cette « sotériologie narrative » dont il lui fait « proposition », son lecteur puisse se dire : « C’est bien de moi qu’il s’agit en tout cela ».

Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.


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Publié par

Date de parution

20 septembre 2011

Nombre de lectures

66

EAN13

9782718907987

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

37 Mo

Jésus-Christ
l'unique
Médiateur Bernard Sesboûé s.j.
Jésus-Christ
Tunique
Médiateur
Essai sur la rédemption et le salut
TOME II
Les récits du salut :
Proposition de sotériologie narrative
Collection
« Jésus et Jésus-Christ »
dirigée par Joseph Doré
n° 51
Desclée IMPRIM I POTEST
Paris, le 17 avril 1991
Jacques Gellard s.j.
prov.
IMPRIMATU R
Paris, le 6 mai 1991
Maurice Vidal
v. é.
Coédition DESCLÉE/LES ÉDITIONS DE LA COUPOLE
© GEDIT S.A. Tournai et LES ÉDITIONS DE LA COUPOLE Paris, 1991
ISBN: 2.7189.0497.6
Deuxième édition PRÉSENTATION
Voici donc le second tome de Jésus-Christ, l'unique médiateur,
du Père Bernard Sesboùé, s.j. Faisant dûment suite au
premier, qui se constituait de deux parties respectivement
consacrées à la définition d'une problématique générale et à
une esquisse d'histoire doctrinale, il propose une troisième et
dernière partie dont Pintention est de présenter une synthèse
théologique très conséquemment élaborée sur la base des
recherches et des réflexions antérieurement développées.
Cela précisé, on peut considérer que, bien connus, le souci
de clarté et les qualités d'exposition de l'auteur sont telles
qu'à l'évidence ils déchargent cette « Présentation » de toute
autre obligation spécifique tant dans l'ordre de l'achemine­
ment du lecteur au sujet traité, que quant à la mise en valeur
de l'intérêt qu'il présente pour la collection qui accueille
l'ouvrage. Ce n'est pas à dire, pour autant, que soient
totalement superflues quelques brèves remarques ou sugges­
tions « apéritives »...
1. On relèvera tout d'abord qu'il s'agit non plus d'une
enquête mais d'une « proposition » : ayant parcouru toute
l'histoire de la tradition chrétienne, le théologien en vient
maintenant à tracer son propre itinéraire, sur lequel il invite
son lecteur à le suivre.
A ce premier égard doit être indiqué un trait qui apparaît
très significatif de la manière de l'auteur lui-même et, assez
largement aussi, du mouvement général de la théologie
contemporaine : c'est précisément dans une relecture de
VÉcriture que, en deçà même des siècles de la tradition
chrétienne quoique sous leur éclairage, sont ici recherchées
les voies d'une proposition renouvelée et actualisante du
mystère du salut.
2. On soulignera ensuite que l'essai ici tenté se présente
comme une sotériologie dont l'expression et l'exposé discursifs
sont de genre narratif. Il y a évidemment là un trait qui apparaît tout à fait
cohérent avec le précédent. S'il mérite d'être signalé d'entrée
de jeu, ce n'est pas seulement parce que (sur la base, donc,
de ce qui a été signalé en 1.), il traduit bien la caractéristique
propre de la visée théologique qui est ici mise en œuvre.
C'est surtout qu'il y a, à cette façon de procéder, un avantage
éminent. Elle permet à l'auteur de ne pas quitter l'événement
du salut dans le moment ou, comme c'est l'office de la
théologie, il le porte pourtant au concept. Elle permet de
faire apparaître la structure doctrinale « à même » l'histoire
du salut dont elle a pour seule fonction de procurer la juste
intelligence, mais que la dynamique même de la conceptualité
qu'elle met en œuvre risque toujours de faire verser dans
l'abstraction.
3. On attirera enfin l'attention sur un souhait de l'auteur
(souhait qui n'est du reste, à son tour, que la conséquence
du point précédent, comme celui-ci l'était lui-même du tout
premier) : Bernard Sesboùé émet le vœu que, devant cette
« sotériologie narrative » dont il lui fait « proposition », son
lecteur puisse se dire : « c'est bien de moi qu'il s'agit en tout
cela ». Telle est bien d'ailleurs la raison pour laquelle
l'intention dernière du discours est ici de manifester comment
le récit total du salut chrétien peut, tant au plan individuel
qu'au plan collectif, croiser « le nôtre ».
Ainsi s'avère-t-il que si notre auteur est fondé à vouloir
mettre « la catégorie de communication (avec ses deux
corollaires que sont la révélation et la réconciliation) au centre
de la perspective », il ne se contente pas de disserter sur
ladite communication et d'en exprimer la teneur ou le
contenu : il tend incessamment, pour son lecteur, à la mettre
en acte.
Joseph DORÉ « L'amour consiste en
une communication mutuelle.
C'est-à-dire que l'amant
donne et communique à l'aimé
son bien ou une partie de son bien ou de son pouvoir ;
de même, en retour, l'aimé à l'amant.
De la sorte, si l'un possède la science,
il la donnera à l'autre qui ne l'a pas ;
de même pour les honneurs ou pour les richesses ;
et cela mutuellement. »
Ignace de Loyola,
Contemplation pour obtenir l'amour,
Exercices spirituels, n° 230
INTRODUCTION
Le premier tome de cet ouvrage a longuement instruit le
dossier doctrinal de la sotériologie chrétienne. Il ne s'achevait
cependant pas sur une conclusion mais sur une transition. Il
n'est pas concevable, en effet, de limiter la tâche de la
théologie à la relecture de la tradition passée et récente. Aussi
bien ce tome s'achevait-il sur un constat d'insatisfaction, tant
devant un relatif éclatement des discours recueillis que devant
l'inévitable abstraction des catégories employées pour viser
la réalité du salut, ou encore devant le caractère dépassé ou
lacunaire de certaines problématiques. Sans doute le discours
humain restera-t-il toujours en deçà de la richesse du mystère
qu'il ne peut jamais étreindre dans des mots ; et je n'ai pas
la prétention que celui-ci franchira une telle barrière.
Pourtant le théologien ne peut, sans se renier lui-même,
renoncer à approcher davantage et inlassablement la réalité
qui est, selon saint Thomas lui-même, le terme de notre acte
de foi. Jésus-Christ nous sauve et il est le seul à nous sauver. Soit. Mais comment nous sauve-t-il ? Telle est la question
qui rejaillit aujourd'hui dans la pensée de nombre de chrétiens.
C'est pourquoi dire notre foi au salut apporté par
JésusChrist, l'unique Médiateur, exige un effort sans cesse recom­
mencé qui cherche à répondre aux interrogations de notre
culture et de notre temps, en mettant si possible à profit les
découvertes et les procédures nouvelles dont nous disposons
dans notre approche de l'Ecriture et de la tradition.
C'est pourquoi ce second tome a pour but de présenter
une « proposition sotériologique », analogue à ce que fut la
«n christologique » qui constituait la 3° partie de
l'ouvrage précédent, Jésus-Christ dans la tradition de
1l'Eglise . Comme dans le premier cas, il s'agit de réconcilier
Vintuition et le concept, c'est-à-dire de « dégager des phases
de l'événement l'organicité du mystère ». Notre époque en
effet a non seulement redécouvert la nécessité d'une mise en
œuvre concrète nouvelle de l'Ecriture dans l'effort de la
théologie systématique, mais encore a centré son attention
sur l'originalité absolue d'un événement (constitué d'une suite
d'événements) auquel nous nous rapportons par la médiation
du récit. C'est ainsi que la problématique de « l'histoire du
salut » est devenue centrale en théologie. Aussi, dans un
prolongement de la même visée, la proposition de sotériologie
qui suit sera-t-elle « narrative ». Notre salut est une longue
histoire qui se déploie en une série d'étapes et donne lieu à
des récits. Notre salut se dit dans un récit de récits. Il est le
lieu privilégié d'une théologie narrative. Notre credo
luimême n'est il pas un récit très résumé ?

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