Poésie éparse

Gérard Courtade

Description

« L'espérance se dénoue peu à peu Elle s'enfuit tout le long de la Seine M'abandonne avec mon corps de vieux Parmi tous ces êtres remplis de haine La victoire était mon espérance Elle se meurt atrocement dans ma vie Me torturant d'une façon intense Aux chacals qui hurlent je fais envie » C'est en homme seul, abandonné, irrémédiablement exilé des autres que se peint le poète G. Courtade dans ce recueil aux notes amères et aux tonalités crépusculaires. « Poésie éparse » est ainsi de ces œuvres au noir qui disent, sans concession, la rupture consommée entre un homme et le monde, et ceci à l'aide de mots d'une désarmante justesse. En somme, une sombre pépite poétique...

Sujets

• Philosophie et théologie
• Société
• Rupture
• Solitude
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: publibook
• Date de parution: 05 novembre 2015
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782342156379
• Langue: Français

Extrait

Poésie éparse
Gérard Courtade
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Poésie éparse
 
 
 
 
Vivre malgré soi
 
 
 
Avec ce que j’aurai de force
Je me battrai contre les défis
Même si le mal se renforce
De plus en plus je me méfis
Peu importe le résultat
Moi je n’ai rien demandé
A ce monde qui m’occulta
En m’ayant toujours amendé
Passant au travers des insultes
Je ne peux pas m’y opposer
Laissant parler les incultes
Qui jugent sans se reposer
Pourquoi ce monde si cruel
N’a pas aimé l’intelligence
Il l’a provoquée en duel
L’humanité est aux urgences.
 
 
 
Destinée
 
 
 
Tu n’auras pas d’allié en ce monde
Continue de marcher droit devant toi
Eloigne toi de tous ces gens immondes
Tu quêteras en vue d’un nouveau toit
Tu ne laisseras rien à ce monde
Tant contre toi il fut impitoyable
De jour en jour tous les espoirs se fondent
Avec toi le monde fut effroyable
Tu le quittes sans aucun souvenir
Ils l’auront brisé durant tout ce temps
Avant tu ne voudras plus revenir
Tu auras trop souffert pendant longtemps
Tu pars ils l’auront brisé tous tes rêves
T’empêchant de profiter du bonheur
Ici-bas avec l’espoir que ta crèves
Malheureusement ce n’est pas ton heure.
 
 
 
À FL…
 
 
 
J’aurais tant aimé te voir ce jour-là
Je découvrais Lyon en même temps
L’émotion du tout neuf me frôla
Sans être découragé pour autant
Ta mère les autres m’ont repoussé
Ma jeunesse ne pouvait comprendre
Ta beauté tout en avant m’a poussé
Je n’ai jamais regretté de m’éprendre
Tu as toujours refusé de me voir
M’écartant de ta ...