La lecture à portée de main
90
pages
Français
Ebooks
2019
Écrit par
Greice Martins
Publié par
publibook
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Ebook
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Publié par
Date de parution
08 octobre 2019
Nombre de lectures
0
EAN13
9782342168150
Langue
Français
« Les seresteiros s'en allaient. La jeune fille, tout éveillée, ne pensait qu'à l'amour. Les dames pensaient aussi à l'amour, mais à cet amour qu'elles avaient laissé tomber. Quoique s'il n'était jamais parti, elle l'aurait retenu, si elle avait oublié son orgueil heurté ? Comment serait sa vie ? Auraient-ils eu des enfants et des petits-enfants ? Tout se serait peut-être terminé très tôt. Pendant la première trahison ? » Le nouveau recueil de Greice Martins, Selayê, nous offre une galerie de chroniques toutes plus délicieuses les unes que les autres. Au gré de son style léger et aérien, l'auteure nous transporte dans son pays d'origine, à Bagé ou encore sur la place Silveira Martins. La plume de G. Martins délivre un message humaniste et bouleversant tout en nous touchant profondément dans notre âme.
Publié par
Date de parution
08 octobre 2019
Nombre de lectures
0
EAN13
9782342168150
Langue
Français
Selayê
Greice Martins
Publibook
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Selayê
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Greice Martins
Greice Martins (Greice Mara Martins Gomes Martins da Silva) est née à Bagé, une ville de l’État brésilien de Rio Grande du Sud. Elle appartient à l’Académie Pelotense de Lettres, où elle s’assied dans la Chaise Nº 11. C’est une entrepreneuse, une avocate et aussi une économiste. Auteure des livres Cara Branca (La Face Blanche) (2007), Nos Caminhos da Rainha (Dans les Chemins de la Reine) (2009), Retrato de Família (2011), aussi publié en français (Portrait de Famille) , inscrit au Salon du livre de Paris (France, 2015) et ensuite présenté au Salon du livre de Genève (Suisse, 2016) ; et Fábulas Gauchas (Fables des Gauchos ), 2013, aussi présenté dans la Fiesta de la Patria Gaucha (Festival de la Patrie des Gauchos ) à Tacuarembó (Uruguay, 2015).
Les principaux honneurs reçus :
- Citoyenne Honoraire de Porto Alegre, Rio Grande du Sud, 2000 et également Citoyenne Honoraire de Pelotas, Rio Grande du Sud, 2011.
- Certificats de Mérito Social octroyés par l’ Assembleia Legislativa de l’état de Rio Grande du Sud, Brésil, 2002, 2003 et 2005.
- Certificat de Personnalité Féminin de l’Année (BPW), Porto Alegre, RS, 2003.
- Doctorat Honoris Causa en Philosophie de l’Éducation, par l’université de Lima, Pérou, 2004 ; de même qu’un Doctorat Honoris Causa en Philosophie de l’Éducation, par l’université de Montevideo, Uruguay, 2005.
- Une des « Personnalités les plus Importantes de l’Élevage de Bétail Gaucho de la fin du XX e siècle », Expointer, Porto Alegre, 1999.
- “World Leader Business Person’’ Certificate, New York, USA, 2006.
- Patron du premier salon du livre de Minas do Camaquã, Brésil, 2016.
- Sa pièce de théâtre, O Zebu e o Hereford (Les Bœufs Zébu et Hereford), était présentée à la Foire du Livre de Porto Alegre, 2016.
- Son nom sera donné à la Bibliothèque Municipale de Minas do Camaquã/RS, en 2018.
Son style est agile, agréable à entendre. On y sent la présence de la poésie, même quand elle ne s’exprime que dans la prose. Et elle parvient à entraîner le lecteur et le conduire à imaginer aussi ce qui n’était pas écrit. L’auteur est une citoyenne du monde. Elle a parcouru tous les continents de notre planète, bien que ce soit dans son état brésilien de Rio Grande du Sud qu’elle ait enfoncé ses racines. Son texte, forgé dans la belle architecture de ses mots, mène ses lecteurs à sentir ce monde qu’elle connaît aussi bien, sans jamais cacher le goût du churrasco, le rôti broché sur des charbons ardents, ni l’amertume du chimarrão , le thé de maté, tous les deux apparents dans les expressions en gaucho argot, toujours employées de manière modérée et opportune.
Hommage
J’offre la présente œuvre à tous ceux qui ont contribué pour élever ma formation, particulièrement à ma première enseignante, c’est-à-dire, ma chère Mme Carmem Silveira.
Mon premier jour de classe se démontra magnifique. Chez mes aïeux maternels elle s’y présenta. Elle était vraiment très belle et comme je me sentais toute heureuse ! C’était un des moments les plus étonnants de ma vie. Des cahiers tous couverts, des cahiers, de la gomme et surtout il y avait l’espoir d’un grand événement. Je ne m’étais pas trompée. L’apprentissage simplement m’a enchantée et toute ma vie j’ai apporté la vraie valeur à tous mes enseignants. Particulièrement aux premières enseignantes, c’est-à-dire Madame Carmen Silveira, Madame Noca Souza et sa fille Gilda Souza. Le Ginasial (c’est-à-dire, le Lycée) et le cours scientifique (la Préparatoire) au Collège Espírito Santo (Le Saint-Esprit), qui comptait les meilleurs enseignants de la ville. J’étudiai le piano, la déclamation et le ballet au Conservatoire des Beaux-Arts de ma ville, Bagé (qu’on prononce comme Bageais ), dans l’État brésilien de Rio Grande du Sud. Après cela, j’ai étudié l’économie à l’université FunBa et la Loi à l’URGS.
Tout me semblait de mieux en mieux. Alors c’était très facile pour moi d’être acceptée à Nanterre et la Sorbonne. Pour moi, l’apprentissage revient toujours et m’apporte la même joie. Le mot de mes pères était, « l’enseignant a toujours la raison » et ils demandaient à tous : « soyez le plus exigeant d’eux ». Le mieux que je peux faire ici, c’est de remercier tous mes inoubliables maîtres et leur dédier finalement mon vrai hommage.
Avant-propos
Greice Martins appartient à l’intellectualité gaucha depuis le jour où elle a commencé à écrire des chroniques dans la presse de sa ville, Bagé, dans l’État de Rio Grande du Sud, au sud de Brésil. Elle a publié les livres Cara Branca ( Le Visage Blanc ), 2007 ; Nos Caminhos da Rainha ( Dans les Chemins de la Reine), 2009 ; Retrato de Família ( Portrait de Famille ), 2011 ; et Fábulas Gaúchas (Fables des Gauchos) , 2013 ; aussi le plus récent Portrait de Famille) , dont l’édition française était présentée en 2015 au Salon du livre de Paris et l’édition suisse au Salon du livre de Genève, 2016.
Maintenant, Greice vient de publier son Selayé , un livre qui renforce sa position d’écrivaine tout en présentant les caractéristiques modernes dans ses écrits, en créant un nouveau style dans lequel elle donne des voix aux choses et enveloppe ses personnages de manière critique. L’essence de l’impression qui nous est acquise sur Greice est celle d’une femme toute dominée par sa volonté de dévoiler l’être humain tout en renouvelant ses attitudes autant que ses histoires se dénouent.
Pas de doute, elle ôte ses personnages de la vie réelle et c’est le quotidien travaillé pour les yeux et les ouïes afin qu’ils puissent entendre son message. Lequel est intelligent et subtil. Parmi les aspects de sa personnalité, elle peut compter, tout en étant une propriétaire rurale très active, une avocate et journaliste à Bagé, d’une participation achevée parmi les écrivaines de son État, le Rio Grande du Sud, dans le sud du Brésil, près de la frontière avec l’Uruguay.
C’est pourquoi elle fait et sait bien le faire, un portrait rigoureux de ses personnages et une forte description des événements qui nous griffent et sont la garantie du suspense que Greice visite les cœurs et quelquefois attendrit l’âme de ses lecteurs. Il faut que nous plongions au centre de ses récits. C’est surtout intéressant que Greice aborde dans sa fiction l’histoire réelle de sa ville et de ses personnages. Ceux qui entendront mieux son livre sont ceux qui connaissent déjà les méandres de la vie passée, de l’histoire et du peuple de Bagé.
Tout particulièrement dans l’histoire de Selayé, laquelle prête son nom au livre, la vie nous hurle. Dans son livre Selayé, elle nous déploie de façon subtile toute l’histoire de la ville de Bagé à travers la description de ses personnages réels, ou même des choses, lesquelles parlent parfois à la première personne pour faire la surprise aux lecteurs, comme si elles étaient toutes vivantes.
Elle amène aussi à l’intérieur de chacun de nous son intérêt pour l’humanité sans assistance. C’est une histoire fictive, sans aucun doute, mais douée d’un réalisme frappant : la condition humaine, telle qu’elle nous la présente dans le récit qui donne son nom au livre, n’est plus que l’histoire d’une toute petite fille, pauvre et songeuse.
Néanmoins, Greice a son propre style, celui de se faire entendre à travers les voix. C’est bien quand les choses inanimées se manifestent comme des êtres pensants, les places, les statues, toujours explorées comme des êtres vivants, quand des sentiments possibles et impossibles sont attribués à ces entités, qui commencent à « parler » comme des gens.
À tel point ceci est son style littéraire que quelquefois il nous semble un délire de l’auteure, son insistance à faire parler une place ou une ville, mais presque immédiatement on l’accepte tout entier pour notre meilleure compréhension. C’est donc que ces choses gagnent sa vie comme des gens. Elles se manifestent toutes, elles parlent, elles exigent notre attention. C’est bien comme Greice donne la voix à la place, laquelle nous raconte son histoire, comme si elle pouvait réellement parler et voici qu’elle se transforme en un personnage vraiment palpable.
Les sensations de ce livre, ce qui explique très bien votre foi en l’homme, bien qu’elle soit soumise à l’interprétation du temps. Ici vont nos compliments à l’auteure et à la littérature des gauchos .
Zênia de León
Présidente – Académie des Lettres de Pelotas, RS
Présentation
J’ai toujours songé à écrire. Il me manquait du temps...