Une jeune fille de Fontenay-le-Comte dans la Tourmente révolutionnaire (tome I)
288 pages
Français

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Une jeune fille de Fontenay-le-Comte dans la Tourmente révolutionnaire (tome I) , livre ebook

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Description

« Quant à Françoise, celle-ci écoute aussi avec une grande attention ces propos fort politiques et s'efforce de comprendre, comme elle en a pris l'habitude, à la fois le sens de ces échanges et le monde particulier qui en est le lieu, celui du pouvoir, de la loi, des institutions du royaume. Sa vive intelligence et sa curiosité naturelle se conjuguent heureusement depuis le temps de son arrivée chez les Duchesne de Denant pour lui avoir permis d'acquérir très naturellement beaucoup plus qu'un “vernis” de connaissances dans les domaines qui sont quotidiennement abordés dans ce milieu de la grande bourgeoisie provinciale à Fontenay-le-Comte. » Orpheline vendéenne issue d'un milieu modeste, la jeune Françoise Gandriau devient à dix ans la servante de la plus jeune fille du baron Duchesne du Mesnil de Denant. Adolescente, elle aura la chance de pouvoir aller à l'école de l'Union chrétienne et de découvrir la douceur et la délicatesse des manières de la bourgeoisie. Alors qu'elle rêve de devenir enseignante, elle sera rattrapée par la tourmente de l'Histoire... S'étalant de 1782 jusqu'à la veille des États Généraux de 1789, ce premier volet retrace les espoirs de celle qu'on appellera « la petite Émigrée », avant que la guerre de Vendée ne la rattrape. À travers cette fresque ambitieuse, au plus près de la réalité historique, l'auteur entremêle le destin authentique d'une jeune fille de Fontenay-le-Comte à la chronique d'une époque en plein bouleversement. Dépeignant avec soin les prémices de la Révolution, porté par une recherche documentaire minutieuse, l'ouvrage de Claude Olivier Beaurain s'impose sans mal comme un livre de référence.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 novembre 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342164282
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0097€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Une jeune fille de Fontenay-le-Comte dans la Tourmente révolutionnaire (tome I)
Claude Olivier Beaurain
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


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Une jeune fille de Fontenay-le-Comte dans la Tourmente révolutionnaire (tome I)
 
Retrouvez l’auteur sur son site Internet
claude-olivier-beaurain.publibook.com
 
 
Avant-propos
Cet avant-propos a pour but d’expliciter les raisons de l’écriture de ce livre. C’est le récit d’une histoire particulière, celle d’une jeune fille, Françoise Gandriau, issue d’un milieu pauvre, une famille d’artisans cordonniers au cœur du quartier historique de Fontenay-le-Comte, le faubourg des Loges, une histoire humble et grande à la fois qui se cache, se fond souvent dans celle des gens qui l’entourent.
J’ignore si ce livre est intéressant à lire ; j’ai essayé de l’écrire le mieux possible et d’en faire, dans le domaine de la meilleure approche de la vérité historique, un livre de référence et au-delà, le récit d’un moment particulier, pluridimensionnel dans la mesure où il se place comme un fil tissé dans une tapisserie ancienne en cette fin du xviii e  siècle, le fil d’une vie singulière, délicate, précieuse, un fil d’or et d’argent, participant par sa beauté spirituelle aux trames plus diverses des autres fils qui construisent la tapisserie ; ces autres trames sont celles des histoires des uns et des autres mêlées et entremêlées dans le rouge sang des années prérévolutionnaires, révolutionnaires et postrévolutionnaires des provinces de l’Ouest de la France, du Poitou à la Normandie et plus grandement de la France royale et républicaine, de Fontenay-le-Comte la Vendéenne au Bas-Maine à Lassay, de la Vendée martyrisée à ses bourreaux sans mémoire, sophistes matérialistes et terroristes orgueilleux !
Mon but n’est pas de faire un best-seller mais, comme annoncé plus haut, un livre de référence et une contribution à une histoire particulière de ces moments-là ; en même temps, animant depuis plusieurs années une association dont le but est de faire connaître la vie et la mort de cette jeune fille, surnommée ici « la Petite Émigrée de Lassay », je me suis résolu à écrire ce livre, me laissant conduire au fil des pages par cette Demoiselle Françoise, âgée de dix-neuf ans, guillotinée le 5 mars 1794 à Lassay dans des conditions qui ont étonné, ému toute la population de cette contrée et de cette petite ville.
Depuis 224 années, sa tombe dans la Lande-des-Malheureux est vénérée et protégée, venez la voir, elle vous attend devant le petit oratoire dressé au xix e  siècle, sous les ombrages de l’énorme chêne planté en cette fin de xviii e  siècle auprès de sa tombe !
Dans le courant du siècle suivant, en 1875, pour sauver de la mort l’une de ses religieuses, la Mère Supérieure d’une Communauté bénédictine de Lassay alla chercher un peu de terre sur la tombe pour en faire un cataplasme et le poser sur la partie malade du corps de la religieuse moribonde ; dans les heures qui suivirent, cette dernière se sentit très vite beaucoup mieux et fut complètement rétablie au terme d’une ou deux semaines ; dans les chroniques de la Communauté rédigées par cette Mère Supérieure, à propos de cet épisode, une phrase résume le sentiment intime des membres de cette Communauté comme il témoigne aussi, hier comme aujourd’hui, des sentiments des populations de cette partie du Bas-Maine et de Lassay en particulier : « Nous espérons voir, un jour, la Petite Émigrée Françoise Gandriau élevée sur les autels » et, aujourd’hui, en ce xxi e  siècle, nous ajoutons, « comme l’ont été les quatorze malheureux prêtres guillotinés à Laval le 21 janvier 1794, prêtres proclamés bienheureux par Pie XII le 19 juin 1955 ».
Par ailleurs, quand on prend le risque de « construire » un livre aussi mémoriel, sur un moment de l’Histoire de la France, un moment terrible par son intensité, relativement éloigné du temps présent et dans cet intervalle de temps entre hier et aujourd’hui, si lourd de drames par les guerres incessantes qui n’ont cessé de le ponctuer, on est bien obligé de regarder les lignes de force qui se dégagent de l’Histoire des Hommes en constant devenir. C’est un travail qui se fait à la lumière des instruments permettant de décrypter le sens ou les sens de cette Histoire, des instruments de témoignage que constituent les monceaux d’archives de toutes sortes qu’elles soient connues ou encore ignorées, secrètes ou cachées, temporairement ou définitivement perdues, sans oublier les destructions accidentelles d’archives ou trop souvent intentionnelles ! Il faut saluer ici le travail extraordinaire accompli par les directions départementales des archives, en particulier depuis la montée en puissance des moyens numériques mis à leur disposition !
On ne ressort pas, non plus, moralement indemne du travail mené pour écrire un tel livre, pour rassembler la documentation la plus exacte possible en allant aux sources, les archives départementales, nationales et les innombrables livres écrits depuis plus de deux siècles, les livres d’Histoire sur cette époque prérévolutionnaire et révolutionnaire dans l’Ouest de la France, les dictionnaires spécialisés et les livres d’Histoire relatifs à la franc-maçonnerie française, les résultats des recherches que j’ai demandées à deux cabinets spécialisés, un de la région de Rennes et un cabinet parisien ; c’est un livre romancé qui se veut le plus exact possible parce qu’ici, on ne peut pas faire plus en termes de précision historique et, par ailleurs, tout compte fait, le qualificatif « romancé » a, pour moi, un sens précis : rendre vivants les personnages et « inventer » au sens initial du terme, c’est-à-dire, reconstruire, reconstituer, retrouver la vérité des personnages, leurs vies en recherchant avec acharnement le déroulement le plus crédible de ces vies et de ces événements.
À la relecture de ce texte qui est ce qu’il est, je suis, en définitive, très heureux d’avoir choisi ce mode d’écriture différent de la simple narration, un mode à mes yeux beaucoup plus vivant mais je me garderai bien de vouloir dire ainsi que c’est un bon livre ! Il n’y a que le lecteur qui a droit de le qualifier, de dire ce qu’il pense de ce livre ; quant à moi, je suis bien incapable d’avoir une opinion sur celui-ci sauf que je suis heureux de l’avoir écrit.
Je compléterai mon avant-propos dans le texte de la postface qui clôt ce livre, ce qui me permettra d’expliciter mes réflexions sur les lignes de force à la fois morales et philosophiques qu’on peut tirer des événements de ces moments tragiques de notre Histoire !
Je poursuis cet avant-propos par mes remerciements à tous ceux et toutes celles qui m’ont encouragé avec une patience méritoire à poursuivre ce travail d’écriture long et exigeant pour quiconque estime que la vérité historique est une condition incontournable à respecter pour écrire un tel livre ; mes remerciements vont tout d’abord à ma famille, en particulier à mon épouse Monique, qui m’a supporté tout au long de ces années de chantier, puis à tous mes amis, pour un certain nombre, eux-mêmes écrivains, Gilles H*, Roger J*, Yves L*, François R*, Jean-Paul L.-F., m’encourageant à poursuivre et à conclure, à mon frère Hubert, lui-même écrivain confirmé, à mes amis de Mayenne, entre autres, ceux rassemblés dans nos deux associations lasséennes créées pour mieux faire connaître la Demoiselle Françoise Gandriau, sans oublier l’aide et les encouragements de M*** P***, les travaux de correction longs et épuisants de l’ami fidèle André Chabiron, les conseils éclairés de Michèle Gibaud Cousseau. Je remercie aussi de leur bon accueil les personnels des directions départementales des archives, celles de Vendée, du Maine-et-Loire, de la Mayenne, de la Sarthe et de l’Orne ainsi que la direction régionale des affaires culturelles des Pays de la Loire à Nantes, en particulier Marie-Thérèse Réau. J’adresse aussi mes remerciements à l’ancienne Mère Supérieure des Sœurs de l’Union Chrétienne, Eugénie Debouté, auteur des deux tomes de l’Histoire de l’Union chrétienne, qui m’a adressé avec beaucoup de gentillesse un exemplaire de ces deux tomes ; mes remerciements vont aussi à Monsieur le Maire de Fontenay-le-Comte répondant favorablement à mes demandes et au Docteur Philippe Bazire, descendant de l’un des principaux personnages de cette histoire, qui a bien voulu m’apporter sa contribution documentaire familiale.
Bien entendu, à la fin de ce livre, figure la liste des ouvrages qui m’ont permis de travailler au plus près de la vérité des faits et des personnages ; ils sont nombreux mais c’était la condition nécessaire à l’écriture de ce livre.
Il y a, bien sûr, des annotations explicatives « semées » au fil des chapitres avec leurs références, la question qui s’est posée à moi étant de choisir le meilleur système de positionnement de ces annotations : au fil des pages concernées, au fil des fins de chapitres ou à la fin de l’ouvrage !
Enfin je dédie ce livre à ma mère Elvira et à mes deux fils, Bruno qui est au ciel et veille sur nous et Dominique, plein d’attentions, qui ne cesse de nous donner toute son affection filiale.
Une partie des ressources susceptibles d’être tirées de la vente de cet ouvrage est destinée à l’embellissement et à l’entretien du site de la Petite Émigrée.
Par ailleurs, l’association « Souvenir de la Petite Émigrée » a le projet, à moyen terme, d’élever une véritable chapelle à côté du site actuel, ce qui demande des moyens financiers relativement importants ; pour cette

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