LE MONDE VERT L’HUMAIN ET LA PLANÈTE TERRE Tome 1 - Anthologie
331 pages
Français

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LE MONDE VERT L’HUMAIN ET LA PLANÈTE TERRE Tome 1 - Anthologie , livre ebook

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Description

Comment les humains vont-ils rendre à la Planète sa santé, sa beauté, sa pureté, sa verte flamboyance ? Comment les humains peuvent-ils préserver les forêts de l’Amazonie, du Bassin du Congo et du reste du monde? Comment des humains peuvent-ils travailler globalement pour des résultats palpables, bénéfiques et durables pour tous ? La Planète soupire, transpire et gémit de voir sa couche d’ozone maltraitée, ses rivières, ses sources, ses fleuves et ses océans souillés par des déchets de toutes sortes comme les marées noires, les déchets en plastique, les épaves des naufrages, etc. Comment alors désamorcer les feux qui ne cessent de la brûler, les sècheresses qui ne cessent de la calciner, les tremblements de terre qui ne cessent de la remuer et déchirer, les inondations qui ne cessent de la noyer, les usines qui ne cessent de la polluer, les coupes abusives des arbres qui ne cessent de la dénuder et les armes de destruction massive qui ne cessent de la piller et troubler sa quiétude ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2023
Nombre de lectures 6
EAN13 9798842791101
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

FORAGORA YIKADIO INTERNATIONAL-FYI LE MONDE VERT LHUMAIN ET LA PLANÈTE TERRE Tome 1. Anthologie Sous la direction de Luc Augustin SAMBA et Marie-Léontine TSIBINDA
Publiépar : ÉDITIONS BERKIAB 10100 Place Meilleur, Code postal : H3L 3K5 Montréal,Québec,Canada Site web: www.editionsberkiab.com ©2022Éditions Berkiab Dépôt légal : Bibliothèque et archives nationale du Québec ISBN :9798842791101Tous droits réservés. Aucune partiedece livre ne doit être reproduite ou transmise sous une quelconque forme ou par aucun moyen que ce soit sans l’autorisation de l’auteur.
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AVANT-PROPOS La vie de toute personne humaine dépend souvent de son rapport avecl’environnement. Celui-ci détermine chaque empreinte de vie au quotidien.Aujourd’hui, le combat écologique est grand et infini. De nombreuses voix s’élèvent et s’accordent pour dire que la Planète Terre est malade. Elle a besoin des soins de tous les humains pour reverdir et respirer sans blocage.  Comment les humains vont-ils rendre à la Planète sa santé, sa beauté, sa pureté, sa verte flamboyance ? Comment les humains peuvent-ils préserver les forêts del’Amazonie, du Bassin du Congo et du reste du monde? Comment des humains peuvent-ils travailler globalement pour des résultats palpables, bénéfiques et durables pour tous ? La Planète soupire, transpire et gémit de voir sa couche d’ozone maltraitée, ses rivières, ses sources, ses fleuves et ses océans souillés par des déchets de toutes sortes comme les marées noires, les déchets en plastique, les épaves des naufrages, etc. Comment alors désamorcer les feux qui ne cessent de la brûler, les sècheresses qui ne cessent de la calciner, les tremblements de terre qui ne cessent de la remuer et déchirer, les inondations qui ne cessent de la noyer, les usines qui ne cessent de la polluer, les coupes abusives des arbres qui ne cessent de la dénuder et les armes de destruction massive qui ne cessent de la piller et troubler sa quiétude ?  La Planète Terre souffre etle monde s’étonne du réchauffement climatique qui perturbe les habitudes des communautés et tue à petit feu la vie dans toute sa biodiversité. Comment remédier au braconnage de sa faune et de ses forêts, protéger ses espèces les plus rares ? Le champ des questions demeure. Les réponses seront plurielles. Car la Planète Terre est le livre le plus beau que l’humain peut parcourir à son rythme et à son aise. C’est la raison pour laquelle ce livre porte le titre significatif :Le monde vert : l’humain et la Planète Terre.Mais le livre papier n’est rien à côté de la belle fresque que représente la nature. La nature nous envahit; elle nous envoûte; elle nous séduit; elle s’imposeà nous; elle est la trace; elle est le récit; elle est la vie.
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La nature est sacrée. Si nous continuons de la profaner sans cesse, comment nous donnera-t-elle ses bienfaits? Que disent nos yeux en la contemplant, en temps de guerre, de pluie, de tempête ou d’orage ? Comment comprenons-nous cette nature si belle et que l’humain saccage de manière si systématique ? Si les réponses à toutes ces questions ne peuvent être contenues dans la présente publication, il faut néanmoins retenir l’ambition de ses auteurs à une esquisse de réponse qui soitun horizon d’espoir.En effet, iln’est pas trop tard pour bien faire. Comme des abeilles, mettons ensemble nos intelligences et nos talents pour tenter de trouver des solutions aux mille maux qui minent la Planète Terre. Il nous faut de nouveaux langages, de nouvelles perceptions du discours; il nous faut une nouvelle écriture pour décrire, raconter et revivre la belle histoire de l’humain et de laPlanète Terre. Cette histoire est refaçonnée à travers des essais qui revendiquent une culture de vraie transition écologique. S’ajoute à cette parade du monde du texte un essaim de genres littéraires : conte, légende, chant, poésie, nouvelle, épopée etchronique narrative. Ce n’est pas tout,ce firmament des langages qui élève la nature à son point le plus éminent la personnifie en même temps. Ilva jusqu’à percer le mystère de ses secrets thérapeutiques. Le tout se conjugue dans ce qui nous est accessible mais dont nous réalisons peu la valeur intrinsèque :l’art culinaire. Cette catégorie empirique de notre trame existentielle se définit fondamentalement comme une esthétique de la gratitude à la Terre. Mais au-delà des besoins vitaux, la signification métaphorique de la nature se révèle au mieux chez les maitres du pinceau. Nous sommes donc au commencement du livre mais nous devinons déjà son apogée là où la pensée etl’actionse mêlent dans un plaidoyer unique. Un tel plaidoyer se déchiffre comme une défense des droits de la nature.  Marie-Léontine TSIBINDA
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PRÉFACE
Parmi les grands idéaux qui structurent la mission de l’organisation Foragora Yikadio International(FYI), il faut compter la défense des droits de la nature. Ce quatrième idéal de FYI permet d’entrevoir une certaine «personnification » de la nature. La nature n’est pas un objet pur mais un «sujet iconique ». Le terme de « sujet iconique» met en relief une approche qui prendrait à cœur une dimension éthique, esthétique et spirituelle de notre rapport à la nature. La présente publication,Le monde vert :l’humain et la Planète Terre, est une quêteinnovante visant à faire ressurgir d’autres formes de langage. Une telle quêtepropulse à l’horizonla personnification de la nature. Cetteperception n’est pas hasardeuse. Elle est le réceptacle de l’intérêt majeur que représente une vision plus holistique des rapports de l’humainavec la Planète Terre. Si celle-ci est un bien commun à tous les êtres vivants, la domination multiséculaire del’homo sapiens nous paraît nettement indue puisqu’elle a colporté des idéologies anthropocentriques démesurément hégémoniques. Lesdites idéologies ont établi une frontière inadéquate entre le sujet pensant qui serait exclusivement l’humain et le reste deshabitants de la Terre agissant par pur instinct. Au bout du compte, l’humain a tout arraché à la natureen ne lui laissant que des miettes qu’il récupère, en passant, de manière égocentrique. Au regard de la leçon magistrale que nous prescrit la nature sauvage, on se demanderait si le genre humain ne faisait pas face à une forme régressive grave des civilisations contemporaines. Les contradictions internes de ces dernières ont tellement érodé les systèmes sociétalitaires que l’on peine à croireque l’évocation d’un mot ne dise rien de plus que son excès de sens. Protéger est devenu synonyme de dévaster. Illustrons ce prisme gauchissant par une clause erronée de sauvegarde. D’une part, on vote les lois de l’environnement et, d’autre part, on lesdisqualifie par une consécration du profit vilain. Une vraie hypocrisie systémique a rationalisé un crime de lèse-
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majesté contre les droits de la nature. Tout se passe comme si la nature était sommée au silence.Silence parce qu’elle ne parle pas. Silenceparce qu’elle est réduite à servir l’humainet parce que ce dernier se croit être lemaître de l’univers. Au fond, lhumain contemporain ne prend pas réellement soin de lenvironnement. Il s'en accoutume sous la condition expresse des avantages quil peut en tirer.Soigner, c’est laisser être et laisser vivre. Ce nest pas que la nature sauvage soitl’équation mesure des solutions apportées aux problèmes de lenvironnement mais lattitude qui consiste à lhumaniser naïvement cache une aliénation dangereuse. La béance du soupçon inconfortable blotti dans le statu quod’une telle aliénation conforte lidéologie controversée de la domination de la Terre.Sous les écueils et les métamorphoses d’une manipulation du sens del’Écriture biblique de la soumission s’est gangrené un langage qui, au fil de l’usure, s’est subsumé en une exploitation usurpatrice des biens de la Terre. La gestion des biens de la Terre détermine la propriété privée. Si la Terre nous appartient, cela veut dire que nous pouvons la dominer aisément. Voilà une aporie aux conséquences incalculables. Ce que lon domine ne peut pas être objet de lamour. Lamour ne fait pas du tort à personne encore moins à la nature. Au reste, léconomie du marché a justifié une domination de la Terre sur la base du mandat biblique. Si le Dieu Créateur demande de dominer la Terre (, pourquoi se plairait-il à clamer haut et fort que tout ce qu’il avait créé était bon ? Ce qui est bon et beau est digne d’affectation. Ce qui stimule nos affects, on ne le domine point; on le protège; on le préserve; on le sauvegarde; on en prend soin. L’homos sapiens et son ascendant contemporain ont tout usurpé pour leur propre avantage en délogeant la nature de son milieu de vie sauvage. Laperspective de la domination de la Terre nous replace dans un hic et nuncde conversion du regard et de toutes les limitationsqui s’yconstellent. Et comme si ces contresens de la conquête et de la prédation humaine nétaientpas assez alarmants et tristes comme cela, la nature a encore à fairel’épreuve de récusation.La science écologique contemporaine doit donc endosser des catégories de pensée et daction dordre éthique et esthétique,
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autrement elle servirait sans plus ni moins la bête. De nos jours, la recherche écologique est obnubiléepar l’idéologie de la consommationad libitum.Elle s’esttransmutée sous la surenchère du maître-mot du profit. Ladite surenchère a porté un coup de massue à la nature en la réduisant à la fonction subalterne de servante de la science, de l’économie et du politique.À n’en point douter, l’approche politico-scientifique et économique a amplementprédominé dans l’ensemble des discussions sur le monde vert. Le rapport de l’humain et la Planète Terre arrive mal à propos. Il est accrédité de manière diktative par le même système qui a précipité notre époque dans le cycle infernal du changement climatique. Nous sommes au point mort comme si parler du monde vert est devenu pur formalisme. L’échec ou la nonchalance des décisions internationales sur la réduction des gaz à effet de serre est symptomatiqued’une mentalité de l’indifférence coupable et désinvolte. Ce coup fatal et rapace ne saurait être résorbé sous la même enseigne par un système destructeur: l’économiedu marché. Il faut donc reverser les équations en cherchant d’autres formes de langage pour protéger la Terre. Assurément, celles-ci s’imposent à l’idée que l’humain doitdésormais être au service de la nature. La question de l’environnement ou du changement climatique a donc un écho sur notre rapport à la nature. Si celle-ci est entrevue sous sa « personnification », le dénouement est sans équivoque : la nature a des droits inaliénables. Cela revient à dire qu’elle doit être élevée à la posture la plus légitime de « sujet iconique», c’est-à-dire celle qui structure son altérité avec l’humain dans une obédience éthique, esthétique et spirituelle, en sus de son rapport médiant au Transcendant. Toutes choses étant égales, la nature devrait autant bénéficier d’une charte des droits. À notre avis, cette vue pragmatique apporterait une configuration adulée aux débats écologiques. Les lois sur l’environnement ne suffisent pas. Et les efforts de réduction des gaz à effet de serre nous paraissent aléatoires si nos propositions ne peuvent enclencher une vraie culture de respect de la nature au même titre que le respect exigé en rapport à nos semblables. Cela ne veut pas dire qu’il faut abusivement concéderà la nature un statut d’humanité.
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 Tant s’en faut,notre point de vue se fixe sur un espace d’expérience vive.Nous voulons tout au moins considérer avec la plus grande attention l’idée que l’altéritérespectueuse de la nature est la conditionsine qua non de la survie du genre humain sur la Planète Terre. En conséquence logique, ce qui fait l’objet de notre surviedevrait tout autant bénéficier du statut des droits. Les droits de la flore et de la faune garantissent à l’humain la vie. Il nous faut concevoir ici une interdépendance singulière sur la reverse de l’humain au service de la nature.À vrai dire, nous ne sommes pas seuls sur la Planète Terre. Nous l’oublionstrop souvent. La nature est notre partenaire précieux. L’approche de la présente anthologie se veut être,à plus d’un titre, un combat pour une charte universelle des droits de la nature. De cette charte, lhumain actuel arrivera à poser le problème du changement climatique avant tout comme une requêteéthique d’une écosophie de la Terre. Nous proposons donc une vision qui considère notre rapport à la nature non pas seulement en termes de profit ou dobjet de science mais un rapportd’ordreéthique et esthétique de survie de la race humaine. Sans le monde vert et la nature, la vie humaine sur la Planète deviendra un enfer dans une cellule. Une charte universelle des droits de la nature s'appliquerait comme une culture environnementale, une pragmatique planétaire, une jurisprudence des nations. Elle apporterait aux problèmes de l’environnement une panoplie de solutions plausibles et efficaces. La seule décision politique ne suffit pas.D’ailleurs, elledemeure assujettie aux intérêts partisans qui tergiversent entre le gain et l’impératif à prendre soin de la Terre. Dans ce dédale d’ambitions, ce qui l’emportesouvent, c’est la logique du sacro-saint profit qui continue d’engendrer et de réengendrer le monde de ce temps aux motivations gourmandes de l’exploitation des biens de la Terre.L’approche politico-scientifique et économique, tant qu’elle surélève outrancièrement le profit, doit être dépassée ou du moins complétée. À notre analyse, elle ne sert pas les intérêts de la Terre. Elle entérine plutôtl’avidité insouciante des hommes et des femmes d’aujourd’hui.Elle se fonde sur un conformisme excessif qui donne
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le flanc aux appétences hégémoniques et véhémentes. L’on cherche à jouir des fruits de la Terre sans prendreà cœur deretourner ce qui lui est dû pour sa propre survie. Certes, il nous faut des décisions politiques pour entrevoir des changements à titre de lois applicables en faveurde l’environnement, maisla Terre n’attend pas nos pourparlers politiques : elle est malade. S’il nous est quasiment impossible de soigner l’univers, nous pouvons néanmoins soigner la Terre. Dans le même sillage, nous pouvons réinventer un monde vert pour tous les êtres vivants. En plaidant pour une « personnification » métaphorique de la nature, la question d’une charte universelle des droits de la nature vient à point nommé. Elle pourrait devenir une alternative cohérente aux problèmes de l’environnement sur la base d’une approche globale.Qu’en est-il des auteurs et auteures qui ont contribué à la rédaction de cette anthologie ? Primo,les auteurs de ce livre n’ont pas la prétention de changer le monde. Ils écrivent enutilisant des images d’une grande puissance d’évocation où éclosent les merveilles de la métaphore de fiction littéraire. Nous sommes en présence d’un chef-d’œuvre digne d’éloge. La véhémence ontologiquedu langage narratif s’unit à une esthétique qui rehausse la nature dans ses splendeurs et son mystère. Pour tout dire, le message de ces disciples du texte est sans emphase : la nature a des droits que notre humanité et notre historialité ne sauraient nier ni aliéner. Finalement, ce livre se donne à lire comme une authentique célébration de la vie. Secundo, le zèle multiforme des essayistes, des conteurs, des chroniqueurs, des poètes, des stylistes, des esthéticiens, des artistes culinaires, des musiciens, des peintres, des philosophes et des théologiens a eu droit de cité dans cette première publication de l’organisation Foragora Yikadio International. Tous ces hommes et toutes ces femmes de la pensée et de l’action nous offrent sans l’ombre d’un doute un plaidoyerpatient et passionné pour la protection de la Planète et de tous ses habitants. Tertio, les lecteurs potentiels découvriront dans ces pages de vrais combattants du discours littéraire qui ont travaillé avec zèle à la réalisation de ce projet. Ils discerneront la finesse discursive des
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différents genres littéraires, décoderont le message livré sous la forme de métaphore et actualiseront le monde exploré devant nous en vue d’un ralliement de l’humain au service de la nature.Ce livre est une véritable odyssée de la nature au XXIe siècle. En attendant, au présent vif, notre responsabilité est imminente et intransigeante.  Luc Augustin SAMBA (PhD,Théologie et Philosophie)
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