Et il survolait les eaux vers une nouvelle vision du monde physique ?
69 pages
Français

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Description

Cet ouvrage fait suite au précédent, « Et si Einstein s’était trompé sur un point capital dans son analyse aboutissant à la relativité restreinte ? » La remise en cause de la conception du temps, issue de la relativité restreinte, n’est que la partie émergée de l’iceberg et l’amorce d’un grand bouleversement. En effet, une fois ce positionnement accepté, va se poser la question de savoir sur quel postulat conceptuel une théorie générale de l’Univers peut reposer. Et, sur ce sujet, la philosophie et la physique devraient pouvoir converger. Cela peut même engendrer des répercussions sur l’analyse théologique. Mais je n’aborderai ce dernier sujet ici que sous l’angle de la philosophie, sans entrer dans un discours lié à une foi particulière.
Dans une de ses conférences, Étienne Klein nous fait remarquer qu’une question n’a peut-être pas été totalement traitée par la physique, « la question du principe moteur du temps », ce qui rendrait cette dernière incomplète. Mais, à partir du moment où l’on découvre qu’il faut sortir de la conception du temps associée à la relativité restreinte et qu’il y a un instant présent pour l’Univers, on comprend également que, le principe moteur du temps, c’est forcément celui du monde physique. Et ne se présentent pas trente-six manières pour lui d’agir, mais sans doute qu’une seule : une action immanente et par interrelation selon la détermination des éléments. On pourra ainsi retrouver progressivement l’idée d’un espace-temps, mais d’une manière bien différente de ce qui avait été conceptualisé par la relativité restreinte, et cela peut nous amener à approfondir certains aspects déjà présents dans la relativité générale.
C’est vraiment une théorie générale de l’espace et du mouvement, une théorie générale de l’Univers, qui se trouve en perspective. Je rejoins ainsi progressivement des intuitions déjà présentes dans mon premier livre, écrit en 1990, « À la recherche de la théorie de l’Univers ».

Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2019
Nombre de lectures 1
EAN13 9791029009266
Langue Français

Extrait

Et il survolait les eaux vers une nouvelle vision du monde physique ?
Philippe de Bellescize
Et il survolait les eaux vers une nouvelle vision du monde physique ?
Les Éditions Chapitre.com
123, boulevard de Grenelle 75015 Paris
Je dédie cet ouvrage aux scientifiques un peu philosophes qui reconnaissent le rôle important des expériences de pensée dans le progrès de la connaissance scientifique. En effet, dans ce travail, je procède par expérience de pensée, jusqu’à en proposer une un peu particulière, reposant sur la découverte du mode d’action du principe moteur du monde physique.
L’assemblage photographique pour la couverture a été réalisé par monsieur Frédéric Marin Graphiste .
Image couverture : (Adobe Stock) (ID #131851362 ) Mouettes © art1955, licence étendue.
© Les Éditions Chapitre.com, 2019
ISBN : 979-10-290-0926-6
Introduction
Cet ouvrage fait suite au précédent, Et si Einstein s’était trompé dans son analyse aboutissant à la relativité restreinte ? En l’espèce, je vais poursuivre un débat d’idées, déjà bien amorcé, en ce qui concerne la nécessité d’une évolution de notre conception de l’espace-temps. Certains spécialistes penseront certainement que ma remise en cause de la relativité restreinte, comme elle n’est pas effectuée par le biais de la physique, n’a rien de scientifique. Mais, ce qui n’est pas scientifique, c’est de poser certains concepts sans chercher à en découvrir toutes les implications, et finalement en arriver à dire implicitement une chose et son contraire {1} . Ma critique de la conception du temps associée à la relativité restreinte est parvenue à maturité. En revanche, en ce qui concerne la nouvelle vision du monde proposée, je ne fais qu’ouvrir de nouvelles perspectives d’analyse, bien que certaines idées soient déjà bien établies. Mon objectif est seulement de brosser un tableau, afin que d’autres puissent bénéficier de mes conclusions relatives au mode d’exercice du principe moteur de l’Univers, même si la forme de mes raisonnements pourrait être améliorée.
Dans une de ses conférences, Étienne Klein nous fait remarquer qu’une question n’a peut-être pas été totalement traitée par la physique, « la question du principe moteur du temps », ce qui rendrait cette dernière incomplète. Mais, à partir du moment où l’on découvre qu’il faut sortir de la conception du temps associée à la relativité restreinte et qu’il existe un instant présent pour l’Univers, on comprend aussi que, le principe moteur du temps, c’est forcément celui du monde physique. Et ne se présentent pas trente-six manières pour lui d’agir, mais sans doute qu’une seule : une action immanente et par interrelation selon la détermination des éléments {2} . Ce qui va nous entraîner, pour différentes raisons, dans une conception relationnelle des concepts initiaux de la physique, dans une conception relationnelle de l’espace-temps. En effet, une fois que l’on sera sorti de la conception du temps de la relativité restreinte, se posera la question de savoir sur quel postulat conceptuel une théorie générale de l’Univers peut reposer. Et c’est en découvrant le mode d’action du principe moteur de l’Univers que l’on va pouvoir élaborer ce cadre conceptuel. Ce questionnement engendre diverses conséquences en philosophie et en physique, et peut même modifier notre façon d’appréhender certaines difficultés en théologie. Mais je n’aborderai ce dernier sujet ici que sous l’angle de la philosophie, sans entrer dans un discours lié à une foi particulière {3} .
Autant, dans son expérience de pensée du train, Einstein a commis une erreur d’analyse, autant l’expérience de pensée de l’ascenseur, qui est à l’origine de la relativité générale, peut nous amener à une compréhension profonde du monde physique. Il faudra se demander ce que cette expérience peut nous enseigner à partir du moment où l’on a identifié le mode d’action du principe moteur du monde physique. C’est à tout à chacun, en philosophie, en physique ou en théologie, de comprendre l’intérêt de ce questionnement et d’entrer ainsi dans une nouvelle sorte d’expérience de pensée, reposant sur le postulat conceptuel que j’ai proposé et formulé dans mes livres. À ce sujet, comme je viens de le signaler, je ne prétends pas, dans cet ouvrage, proposer une approche suffisamment étayée, je souhaite seulement mettre en valeur certaines pistes de réflexion, que d’autres pourront reprendre sous une forme plus parfaite.
Avertissement
Du chapitre 2 au chapitre 7, je continuerai la critique, amorcée dans mes deux ouvrages précédents, sur la conception du temps associée à la relativité restreinte, l’erreur de la relativité restreinte étant d’ailleurs en partie reportée dans la relativité générale (voir section C de la lettre circulaire). Mon discours est parfois redondant, mais il s’agit de cerner progressivement les diverses difficultés et de répondre aux diverses objections possibles en ce qui concerne ma thèse. Ce n’est pas forcément une mince affaire, car je remets en cause une conception généralement bien acceptée en physique depuis plus de 100 ans. Si le lecteur n’a pas lu mon précédent livre, il éprouvera peut-être quelques difficultés à comprendre immédiatement les divers développements du chapitre 2. Mais, en effectuant des allers-retours, il devrait parvenir à cerner le sujet, même s’il n’est pas un spécialiste de cette question. La suite de l’ouvrage sera consacrée à la découverte d’un postulat conceptuel sur lequel pourrait reposer une nouvelle conception de l’espace-temps.
Chapitre 1. Lettre au président Emmanuel Macron
(J’insère cette lettre au début de ce livre, car elle présente bien ce qui va suivre)
Dimanche 16 décembre 2018
Monsieur le Président,
À partir des années 1990, j’ai entamé une réflexion philosophique sur l’Univers, pouvant entraîner des répercussions au niveau scientifique. En effet, par cette recherche, il s’agit de savoir sur quel postulat conceptuel une théorie générale de l’Univers peut reposer. Je me suis rendu compte, depuis une dizaine d’années, que ma conception des choses n’était pas conciliable avec l’approche du temps habituellement associée à la relativité restreinte : l’Univers-bloc. Aussi ai-je cherché diverses objections et mis en lumière dans mon dernier ouvrage le point faible de cette théorie. Je démontre qu’il existe une impossibilité théorique à ce que la vitesse de la lumière soit, dans tous les cas de figure, physiquement invariante vis-à-vis des différents référentiels inertiels. J’explique d’ailleurs dans quel cas on pourra mesurer une différence de vitesse pour la lumière. Il est néanmoins très étonnant que, depuis plus de cent ans, la conception de l’espace-temps de la physique repose de manière implicite sur un principe, celui de relativité de la simultanéité au niveau physique, qui est manifestement faux, ou pour le moins inadéquat. Si l’on comprend bien la problématique, on s’aperçoit que ce que j’expose dans les différents textes ci-joints est tout à fait certain. Mais ce sujet demande toutefois un temps suffisant de réflexion.
Si Étienne Klein et Richard Taillet ont bien lu la lettre circulaire et le commentaire de l’expérience de pensée du train d’Einstein, ils ont probablement compris et admis mon point de vue. Mais je me trouve, en tant que particulier non intégré au monde universitaire, devant un cercle vicieux : la presse attend qu’un comité scientifique reconnaisse la valeur de mes affirmations, et les scientifiques ainsi que les universitaires n’ont pas trop envie de se positionner, car j’empiète un peu sur leur domaine réservé. Il me semble que vous pourriez, par votre intervention, faciliter l’avancement de ma démarche. Je prétends que ces idées peuvent entraîner nombre de répercussions dans les domaines de l’enseignement et de la recherche scientifique. On fait certaines découvertes en utilisant de grands accélérateurs très coûteux, mais certains points peuvent aussi être dévoilés par un raisonnement suffisamment pertinent et précis, comme c’est le cas ici.
La critique de la conception de l’espace-temps issue de la relativité restreinte n’est que la partie émergée de l’iceberg. Mais c’est à partir de là, à mon avis, que pourra

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