Philosophie des sciences de la matière
332 pages
Français

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Philosophie des sciences de la matière , livre ebook

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Description

Entre l'ouvrage de vulgarisation et l'essai philosophique, ce livre, qui dément deux idées reçues relatives à l'éclatement de la connaissance, l'incapacité de l'esprit à la maîtriser en totalité, et la disparition des concepts de vérité et d'objectivité, aidera les étudiants, aussi bien en sciences qu'en philosophie, à se constituer une véritable culture humaniste dans ces deux disciplines.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2007
Nombre de lectures 112
EAN13 9782336267029
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Acteurs de la Science
Collection dirigée par Richard Moreau
La collection Acteurs de la Science est consacrée à des études sur les acteurs de l’épopée scientifique moderne ; à des inédits et à des réimpressions de mémoires scientifiques anciens ; à des textes consacrés en leur temps à de grands savants par leurs pairs ; à des évaluations sur les découvertes les plus marquantes et la pratique de la Science.
Dernières parutions
Général d’armée Jean-Pierre Kelche, Grand Chancelier de la Légion d’honneur (sous la présidence de), Les Maisons d’éducation de la Légion d’honneur : deux siècles d’apport à l’instruction et à l’éducation des jeunes filles. Actes du Colloque organisé à l’occasion du Bicentenaire des Maisons d’éducation de la Légion d’honneur, Saint Denis, 5 avril 2006, paru 2007.
Jean-Paul Martineaud, De Vincent de Paul à Robert Debré. Des enfants abandonnés et des enfants malades à Paris, 2007.
Joseph Averous, Sur mer et au delà des mers . La vie d’une jeune médecin de Marine, 1888-1904, préface de Jean Kermarec, 2006.
André krzywicki, Un improbable chemin de vie, 2006.
Joseph Averous, Marie-Joseph Caffarelli (1760-1845), Préfet maritime à Brest sous le Consulat et l’Empire, 2006.
Claude Brezinsky, Histoires de sciences. Inventions, découvertes et savants, 2006.
Paul Germain, Mémoire d’un scientifique chrétien , 2006.
Marc de Lacoste-Lareymondie, Une philosophie pour la physique quantique, 2006.
Jean-Paul Moreau, Un Pasteurien sous les tropiques, 2006.
André Audoyneau, Le Docteur Albert Schweitzer et son hôpital à Lambaréné. L’envers d’un mythe, 2005.
Jacques Verdrager, L’OMS et le paludisme. Mémoires d’un médecin spécialiste de la malaria, 2005.
Christian Marais, L’âge du plastique. Préface de Pierre-Gilles de Gennes, 2005.
Jean Perdijon, Einstein, la relativité et les quanta, 2005.
Lucienne Félix, Réflexion d’une agrégée de mathématiques au XX ème siècle, 2005.
Lise Brachet, Le professeur Jean Brachet, mon père, 2004.
Jacques Risse, Les professions médicales en politique (1875-2002), 2004.
Philosophie des sciences de la matière

Ludovic Bot
Ce livre est dédié à tous les étudiants ayant suivi les enseignements dont il est issu.
Remerciements
Un grand merci au professeur Richard Moreau, directeur aux éditions l’Harmattan de la collection Acteurs de la science dans laquelle est publié ce livre. L’accueil qu’il fit au cours dont est issu ce livre puis ses encouragements à transformer un balbutiement en un ouvrage achevé ont été précieux. Grâce à lui, c’est en acteur de la science que nous avons pu écrire les pages qui suivent. Merci à Jean-Yves Le Fèvre pour ses encouragements et à Jacques Pontoizeau pour ses consultafions philosophiques, Merci à mon frère Patrick pour ses nombreuses remarques. Merci également aux lecteurs et commentateurs du cours, notamment à Laurent Pascail, remplies pédagogique de la première heure, et à Jacques Pinget, complice tout court. Merci à Alain Schmitt et à Jean-Paul Bourgeois, à Pascal Gressier et à Guy Turban, pour leur confiante au moment où nous mettions en place le cours à l’Ecole des Mines de Nantes et à l’Université de Nantes.
Merci enfin à Marie, Florence, Nicolas et Frédéric qui ont relu le manuscrit.
Illustration de ouverture
Portrait du mathématicien Fra Luca Pacioli di Borgo et du jeune inconnu attribué à l’artiste italien Jacopo del Barbari et peint vers 1495, Museo di Gapcxlimonte, Naplcs. Luca Pacioli, mathématicien italien du quinzième siècle, est le personnage principal au premier plan. Il incarne la science sûre de son fait, maniant les instruments de mesure et de construction de l’époque que sont le compas et l’équerre et voyant le monde de façon géométrique à l’aide des mathématiques (le livre placé sous sa main gauche serait soit son ouvrage la Summa de Arithmetica soit les Eléments d’Euctide). Ce personnage campé au centre regarde le monde de façon impersonnelle et du haut de sa superbe. La science domine et ne doute pas de ses modes de rationalité. Derrière lui et sur le bord se trouve un jeune inconnu, peut-être l’élève de Luca Pacioli Guidobaldo de Montefeltrc, visiblement plus humble. Ce personnage nous regarde avec un air complice, comme pour dédramatiser la science de Luca Pacioli.

Je dois cette interprétation au physicien Bernard Remaud. C’est l’occasion de le remercier pour ses encouragements au moment où j’étais tout jeune docteur en physique. Le lecteur des pages qui suivent devrait reconnaître sans difficulté le personnage auquel se réfère la vision des sciences que ce livre veut dégager.
© L’Harmattan, 2007
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattanl @wanadoo.fr
9782296027497
EAN : 9782296027497
Sommaire
Acteurs de la Science - Collection dirigée par Richard Moreau Page de titre Dedicace Remerciements Illustration de ouverture Page de Copyright Avant-propos : - L’avenir de la science 1 - Introduction 2 - La matière quantique 3 - La mesure quantique 4 - La physique macroscopique 5 - L’astrophysique 6 - La biologie 7 - Qu’est-ce que la science aujourd’hui ? 8 - Conclusion Bibliographie Déjà parus
Avant-propos :
L’avenir de la science
L’idée de ce livre m’est venue après avoir donné pendant quelques années un cours sous le titre iconoclaste de philosophie des sciences et de l’action et après avoir constaté que je distribuais environ deux fois plus de polycopiés que je n’avais d’étudiants régulièrement inscrits au cours. Le propos s’adressait à des étudiants en sciences et à des jeunes professionnels issus de cursus scientifiques ayant conscience qu’une liste de compétences techniques ou professionnelles, une spécialisation disciplinaire, aussi légitimes et nécessaires soient-elles, ne suffisent pas à mener une carrière de cadre. Par sa volonté de réconcilier sciences et culture humaniste, le cours s’adressait également à toute personne déçue des promesses du scientisme, mais consciente qu’il serait imprudent de jeter la science et ses contenus avec le renoncement aux illusions que les idéologies scientistes ont portées.

La décision de proposer un cours de philosophie des sciences était née de la question suivante, qui me taraudait après mes premières expériences d’enseignement et que se posent beaucoup d’enseignants engagés dans la formation des jeunes scientifiques et ingénieurs : au fond , gue fatst-il retenir des sciences contemporaines ? La question est d’ailleurs posée depuis longtemps 1  : La formation des cadres prend aujourd’hui la tournure d’un dilemme. Faut-il privilégier les connaissances techniques et les compétences professionnelles, au risque d’enseigner des recettes plus ou moins efficaces et souvent éphémères ? Ou faut-il développer une culture générale apparemment sans utilité directe ? En sciences, le dilemme est amplifié par l’étendue et l’éclatement des corpus disciplinaires, dont on s’accorde à reconnaître qu’ils ne sont plus à la portée d’un seul individu. Face à cette situation, la société occidentale a longtemps choisi la spécialisation à outrance, alliant accumulation de connaissances et division du travail.

Dans un juste retour, les jeunes d’aujourd’hui ne croient plus aux vieilles promesses de la science pour, d’une part leur garantir un avenir professionnel, et d’autre part les épanouir sur un plan personnel. Depuis plus de dix ans, on observe dans tout le monde occidental une baisse continue des effectifs d’étudiants dans les cursus scientifiques. Cette désaffection est un phénomène de société. Les idées de progrès et d’épanouissement humain adossées au développement de connaissances scientifiques ne sont plus défendables aujourd’hui qu’au sein de cercles restreints. Elles ont pourtant servi pendant plus de deux siècles à cimenter de nombreuses idéologies politiques. Elles étaient donc crédibles et efficaces. Elles semblent ne plus l’être. En réalité, elles le sont encore sous des formes renouvelées. Il nous faudra donc critiquer ces idées plus avant pour, derrière la science, redécouvrir la liberté de son auteur. Si les notions de progrès et d’épanouissement ont

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