La lecture à portée de main
160
pages
Français
Ebooks
2016
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Ebook
2016
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Publié par
Date de parution
30 août 2016
Nombre de lectures
8
EAN13
9782334194471
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Publié par
Date de parution
30 août 2016
Nombre de lectures
8
EAN13
9782334194471
Langue
Français
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1 Mo
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-334-19445-7
© Edilivre, 2016
Préface
Si vous pensez que votre vie ne se passe pas comme vous voulez, que vous vous posez des questions sur le sens de votre existence, sur les raisons des problèmes et des obstacles que vous rencontrez régulièrement et qu’il vous semble pénible de devoir gérer, misères, déceptions, douleurs physiques, pertes d’êtres chers, déboires financiers, etc…
La lecture de ce livre va vous permettre d’améliorer considérablement votre quotidien et découvrir que finalement c’est très simple et à la portée de chaque être humain de vraiment réussir sa vie.
Si vous estimez que votre vie est déjà une belle réussite, il est presque certain que la lecture de ce livre va vous surprendre énormément et cela vous incitera certainement à changer rapidement vos habitudes et vos relations humaines.
Vous allez y découvrir également le lien unique et très puissant qu’il existe entre deux éléments fondamentaux et personnels : votre ADN et votre âme. Avant de naître, le destin de chaque être vivant est un scénario unique en relation intime avec votre ADN. Nos destins sont écrits mais grâce au libre-arbitre, à chaque instant nous disposons d’un choix soit en bien ou en mal envers les autres et c’est uniquement cela le sens de la vie.
Sans le libre-arbitre la vie n’aurait plus aucun intérêt mais il permet malheureusement aussi le suicide qui est la seule façon de tricher avec son destin. C’est pour cela que le suicide est un délit grave et déshonorant d’où découlent de lourdes conséquences irrémédiables pour le désespéré qui s’imagine bien à tords que le suicide est une issue de secours.
Vous allez comprendre pourquoi l’acte du suicide est la pire décision qu’un être puisse prendre. La personne qui passe à l’acte viole les règles universelles et sacrées qui gèrent la vie dans l’univers. Le long calvaire qui est imposé ensuite au suicidé est catastrophique et horrible. En fait c’est un interminable enfer, il est à mes yeux primordial et sage de prévenir les malheureux candidats au suicide de ce qui leur arrive « APRES ».
Mon autobiographie a comme principal objectif de permettre au lecteur de ce livre de bien me connaître et de comprendre pourquoi l’acte du suicide qui touche dramatiquement toutes les couches sociales entre 11 et 85 ans en moyenne dans le monde est le pire de tous les fléaux qui touchent l’humanité.
Si vous pensez au « SUICIDE » de grâce, avant toutes choses ! Lisez ce livre !…
Chapitre 1 Avant ma naissance
Je vais tout d’abord vous parler de mes parents car c’est eux qui m’ont mis au monde. En ce qui concerne les informations militaires ci-dessous, elles m’ont été transmises par mon papa.
Mon père Fernand KEIFLIN, né le 5 Août 1923 à Bartenheim était un des quatre enfants (une fille Elyse et trois garçons, Marcel, Fernand, Etienne) d’une famille de commerçants originaires de ce petit village du sud de l’Alsace qui s’est installée avec un commerce sur la ville de Mulhouse.
Pendant la dernière grande guerre, les trois fils de la famille ont été incorporés de force dans l’armée allemande (les malgré nous). Ils n’avaient pas le choix car s’ils refusaient l’incorporation ou s’ils désertaient de l’armée allemande c’est le reste de la famille qui servait d’otages menacée d’être arrêtée et fusillée.
Les allemands, se servaient donc des alsaciens comme boucliers humains afin de réduire leurs pertes, ils les plaçaient toujours ou c’était le plus dangereux et avaient donc trouvé une solution très pratique pour minimiser leurs pertes humaines.
Fernand Keiflin s’est vu contraint d’endosser l’uniforme allemand et après une très courte formation dans une caserne mulhousienne, il a été expédié dans l’ex-Yougoslavie envahie par les forces allemandes en avril 1941 pour combattre les résistants communistes dirigés par Tito qui y menaient un combat d’attentats contre les forces occupantes de la Serbie.
Les incorporés de force Alsaciens étaient toujours mis au contact dans les sites les plus dangereux puisque leurs morts ne comptaient pas pour les allemands, au point que lorsqu’un alsacien était trop gravement blessé les forces allemandes ne s’en occupaient même pas et les abandonnaient sur le terrain.
Pour garantir la pérennité des communications ferroviaires, ils eurent l’ordre de surveiller les voies ferrées pour empêcher les résistants de couper l’approvisionnement de l’armée allemande.
Le principe était simple, une sentinelle tous les 100 mètres de voie, une à droite et une à gauche avec un décalage de 50 mètres, ils ne devaient jamais rester statiques mais marcher en aller-retour constants et chaque fois qu’ils croisaient la sentinelle qui marchais de l’autre côté ils communiquaient par un code.
Quand l’autre ne le croisait plus on retrouvait immanquablement son cadavre avec la gorge tranchée. C’était une technique de démotivation imaginée par les résistants yougoslaves.
Les nazis pratiquaient leurs crimes de guerre de manière systématique en Serbie pour lutter contre les partisans communistes, Ils fusillaient 100 otages par soldat Allemand tué et 50 otages par allemand blessé. Ils brûlaient des villages entiers.
Beaucoup de ses copains alsaciens y sont restés mais son destin à lui ne s’arrêtait pas en Yougoslavie puisqu’en septembre 1942 il fut envoyé dans l’enfer de la bataille la plus sanglante de la guerre à Stalingrad.
Cette ville qui est appelée aujourd’hui Volgograd, ou deux millions d’hommes se battaient avec acharnement. Le général allemand Von Paulus avait reçu l’ordre de prendre cette ville de 600000 habitants avant le redouté hiver russe.
En octobre 1942, l’armée russe réussit à encercler l’armée allemande dans une poche délimitée d’un côté par la Volga et d’une ligne à environs 35 kilomètres de la ville. Le maréchal Von Paulus ainsi que 300000 soldats dont mon père étaient pris au piège et passèrent de chasseurs à gibier.
Ils ont héroïquement résisté avec de moins en moins d’approvisionnement. L’hiver russe arriva et chaque soldat devait dormir sous une petite toile individuelle après avoir creusé un petit trou comme un rempart contre la bise glaciale ceci avec des températures polaires. Dans la ville, il n’y avait plus ni combustible, ni bois pour se chauffer et l’alimentation était réduite à 50 grammes de pain et 20 grammes de sucre par jour et par soldat.
Les combattants mourraient de froids et de sous-alimentation et l’armée allemande due se résoudre à se regrouper dans les faubourgs de Stalingrad et ainsi perdre ses deux aérodromes qu’elle tenait jusqu’alors pour son approvisionnement. Lors de la retraite de l’armée allemande les incorporés de force alsaciens étaient chargés de ralentir l’avancée des russes par un système simple. Un homme tous les 50 mètres ils forment ainsi une ligne, sur des kilomètres, tous les 100 mètres une ligne, chaque homme doit creuser son trou et s’y tenir debout, il a un fusil avec quelques balles.
Quand les russes arrivent à portée, il doit tirer ses munitions, sortir de son trou, chausser ses skis et reculer de 700 mètres pour former une nouvelle ligne et à nouveau creuser son trou dans le sol gelé. Pendant ce temps la logistique le fourni en cartouches et ainsi de suite tant qu’il reste vivant. Pourquoi si peu de cartouches ? Simplement pour ne pas encore renforcer les russes qui progressaient et qui récupéraient armes et munitions sur les morts.
L’armée allemande ne pouvait pas se permettre d’avoir des soldats malades, pour éviter les refroidissements, les rhumes, les grippes, etc… Quand les combats le permettaient bien entendu ils avaient trouvés la bonne solution, une fois par semaine des saunas étaient construits avec des troncs d’arbres qu’ils recouvraient de terre là où se trouvaient les troupes. Par fournées de 100 hommes à la fois, ils passaient du grand froid au grand chaud et quand ils sortaient du sauna, d’autres soldats devaient les arroser avec des sceaux d’eau glacée. Grâce à ce régime préventif, il n’y avait aucun soldat de malade dans les troupes allemandes.
Pour les besoins naturels c’était pas triste, par groupe de 25 soldats alignés le long d’une tranchée, ils devaient se positionner sur une planche et sur un ordre bref ils avaient deux minutes pour satisfaire leurs besoins naturels et pas une seconde de plus.
A Noël 1942 la température est descendue si bas qu’en moins de 24 heures 1.500 soldats de l’armée allemande sont morts de froids. Après trois semaines sans repas chaud ou consistant, Fernand Keiflin n’avait plus que la peau sur les os et les pieds gelés, l’armée russe s’approchait… Personne n’ignorait que les blindés russes de 34 tonnes qui avançaient en tête s’amusaient à pivoter au-dessus des trous d’hommes et enterraient comme cela en une seconde le malheureux soldat qui s’y trouvait encore, il ne fallait donc pas traîner pour en sortir après avoir tiré.
Mon papa, quand le moment fut venu, il tira et sorti rapidement de son trou pour chausser ses skis alors qu’un obus explosait à proximité et des éclats lui arrachèrent la partie basse de son visage.
Toute la partie inférieure de sa mâchoire et une partie du cou étaient arrachés et ne tenaient plus que par quelques tendons et muscles. Perdant son sang en abondance, ses skis aux pieds, il se déplaça comme il pouvait vers la ligne de défense allemande suivante jusqu’à ce qu’il perde connaissance.
Les russes le considérant comme mort, il fût chargé dans un des camions qui ramassaient les cadavres allemands. A un moment mon père poussa un râle qui releva l’attention des hommes chargés de cette tâche et il fût emmené dans un poste de premiers secours pour essayer de le sauver puis auprès des méd