Amitié et Partenariat = Freundschaft und Partnerschaft , livre ebook

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Préface Pour connaître un peuple, il ne suffit pas de lire seulement l’histoire du pays, ou regarder à la télévision, les reportages et les actualités des médias. Il faut aussi découvrir ses traditions et ses coutumes, voir et savoir de prés, ses modes de vie, ses pensées, ses ambitions et son regard vers l’avenir. Je voudrais, dans ce livre, retracer le long parcours d’une initiative personnelle que j’ai prise il y a maintenant 44 ans. En 1969 j’étais un jeune instituteur à l’école «HACHED» de ma ville natale BENI-HASSEN. J’assumais en même temps des responsabilités culturelles et municipales. Je m’intéressais aux échanges culturels entre les peuples.
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Date de parution

01 janvier 2017

Nombre de lectures

3

EAN13

9796500349138

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

86 Mo

Ahmed Kharbouch
Amitié et partenariat
Freundschaft und Partnerschaft
Première édition - 2017 Droits d’auteurs réservé à l’auteur, Ahmed Kharbouch Tél. : 20421664
ISBN 9789938000000 * Photo de la couverture représente la cérémonie de la signature du pacte de jumelage en RFA entre la municipalité de Béni Hassen et celle de Schöningn le 26 mars 1995. * Traduction des textes de l’arabe au françaisZemni Abdellatif * Traitement et mise en pageHajaiej Mondher * TraitementAmine Krir * Traduction des textes du français à l’allemandSalem El Kibir * Photos et articles collectés de plusieurs sources (amis, revues, journaux)...
Je voudrais dédier ce documentaire - A la mémoire de mes parents qui m’avaient encouragé à effectuer mon premier voyage en 1961 à l’étranger (L’ancienne Yougoslavie) pour découvrir le monde extérieur. - A ma femme. - A mes enfants et mes petits enfants. - A mon frère et mes gendres - A ma grande famille - A tous mes amis tunisiens et allemands
Préface
Pour connaître un peuple, il ne suft pas de lire seulement l’his-toire du pays, ou regarder à la télévision, les reportages et les actuali-tés des médias. Il faut aussi découvrir ses traditions et ses coutumes, voir et savoir de prés, ses modes de vie, ses pensées, ses ambitions et son regard vers l’avenir. Je voudrais, dans ce livre, retracer le long parcours d’une initiative personnelle que j’ai prise il y a maintenant 44 ans. En 1969 j’étais un jeune instituteur à l’école « HACHED » de ma ville natale BENI-HASSEN. J’assumais en même temps des responsabilités culturelles et municipales. Je m’intéressais aux échanges culturels entre les peuples, je rêvais de nouer, un jour, des contacts avec des collègues enseignants allemands, vu les bonnes et anciennes relations qui existent entre nos deux peuples, et par consi-dération de la réputation de ce pays par son progrès économique scientique et social qu’il a réalisé en si peu de temps. C’était dif-cile, vu la différence des langues, des mentalités et des civilisa-tions. Je n’ai pas attendu longtemps pour réaliser mon projet. En effet, le hasard a voulu que je rencontre en septembre 1969 l’un de mes compatriotes HAMED EL KEBIR, qui travaillait à la mairie de Braunschweig, la ville allemande de la région de laBasse Saxe, depuis des années et qui rentrait au pays pour de courtes vacances. Nous étions de la même génération. Je n’avais pas raté l’occasion de lui proposer de servir d’intermédiaire an d’ouvrir un dialogue avec le maire de cette ville allemande. Il était d’accord et m’avait promis de faire le nécessaire pour transmettre cette idée aux responsables, dès son retour en Allemagne C’était une mission presque impossible. Un mois s’était écoulé depuis cette rencontre. Au mois d’octobre, J’ai reçu une lettre rédigée en français et envoyée par M. Weber Hans Gunther, l’Oberdirektor de l’hôtel de ville de Braunschweig. Il y ex-primait sa joie de nouer de nouvelles relations entre les enseignants tunisiens et leurs homologues allemands, et proposait une invitation à un petit groupe, pour visiter l’Allemagne, dans le but de discuter au sujet de ces idées avancées sur ces sortes d’échanges.
C’était déjà un premier pas encourageant. Les voyages en Europe n’étaient pas faciles à l’époque. Mais après beaucoup d’efforts, un petit groupe de 5 personnes s’était constitué et avait décidé de faire ce voyage, par ses propres moyens et à ses frais personnels.
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En juillet 1970, nous avons pris l’avion pour Paris et poursuivi le chemin vers Braunschweig, par train via Bruxelles, Amsterdam et Cologne.
Nous avions été chaleureusement accueillis. Un programme nous était minutieusement préparé. Il comprenait des réceptions of-cielles, des entretiens avec des responsables politiques et syndicaux, des excursions dans la région, des contacts avec des élèves des ly-cées et leurs corps enseignants, dans les établissements scolaires, et des visites aux unités industrielles et aux institutions sociales, culturelles et sportives. Parmi les visites programmées, nous avons assisté à une leçon d’allemand à l’école de Büddenstedt dirigée par madame Waltraud Buchholtz, qui était en même temps membre du parti socialiste allemand (S.P.D) .Au cours de la réception offerte en notre honneur, une discussion a été ouverte entre Madame la direc-trice, les enseignants et nous. Nous avons évoqué les relations ami-cales entre les peuples et nous avons suggéré la possibilité d’essayer de faire réussir des échanges mutuels de groupes d’enseignants, pour concrétiser l’amitié tuniso-allemande.
me M .Buchholtz avait bien compris le but de notre voyage en R.F.A, et très vite elle déclara son engagement pour cette action. Elle proposa une visite d’un autre groupe tunisien en été 1971 .Les hôtes seraient hébergés chez des familles allemandes dans la région de Helmstedt. Leurs homologues allemands se rendraient à Sousse en 1972, et seraient logés dans un hôtel demi-pension pour avoir la possibilité d’être invités chez des familles tunisiennes. Nous nous étions mis d’accord sur tous les détails avec de fortes promesses….
En effet, une délégation tunisienne composée de 13 personnes dont 4 couples, a fait le voyage en R.F.A en juillet 1971 pour un séjour de 3 semaines. Et en 1972, un groupe allemand a visité la Tunisie. Depuis, tous les deux ans, nous avons continué à organiser mutuellement des voyages dont vous trouverez tous les programmes en détail, sur les pages suivantes de ce livre. Le début était difcile, mais l’expérience avait bien réussi.
Nous apportions, à chaque fois, dans nos valises de nouveaux élé-ments pour participer à la construction, pierre par pierre, d’un pontqu’on peut appeler : le pont de l’amitié. En 1977, M.Büchholtz est tombée malade. Elle a passé le ambeau à M.Rolf- Dieter Backhauβ,
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membre du SPD à Schöningen et à son épouse Erika, membre du marché commun. Les deux étaient engagés par conviction à ce béné-volat. Ils ont continué ensemble la mission avec ferveur et efcacité. Ils ont su comment réunir autour d’eux beaucoup d’amis allemands collaborateurs. Ils ont donné un nouvel élan à l’échange, et ont tra-vaillé pour consolider les liens d’amitié
Cette coopération a été couronnée en 1994 par un jumelage of-ciel entre Schöningen et Béni-Hassen, dont les artisans étaient les deux présidents des municipalités : M.Pause et Dr Chamcedine HamoudaNous avons travaillé ensemble, côte à côte, avec goût et passion, sans aucun Complexe. Des militants continuent avec le même rythme. Quelques uns ont abandonné le chantier pour diffé-rentes causes. D’autres qui avaient participé, en grande partie à cette construction nous ont malheureusement quittés. Mais leurs noms me restent gravés dans nos mémoires, surtout M .Büchholtz et notre Consul honoraire M.George Pienning. Ils étaient les premiers, dans les années soixante, à avoir noué des relations avec quelques respon-sables du gouvernorat de Sousse. Ces rencontres avaient abouti à un pacte de jumelage entre Sousse, et Braunschweig et c’était dans cette ville qu’il a été signé en 1973. Ce fut aussi, pour la petite his-toire Hamed EL Kébir qui était encore le coordinateur, de cet accord. Le temps passe vite et à chaque rencontre, de nouveaux ls d’argent illuminent les cheveux des vétérans, alors que beaucoup de jeunes, qui étaient nés, l’année de notre première relation, sont devenus plus grands de taille que nous et je pense qu’ils ont bien appris comment faire pour reprendre le ambeau. Le militantisme ne connaît ni fai-blesse ni désespoir, ni recul…
C’est ainsi que les peuples apprennent à se connaître et à se com-prendre et à s’aimer. C’est ainsi que la paix règne dans le monde. Elle ne se fait pas par les discours, la démagogie et la propagande, mais par les contacts humains, le dialogue entre les peuples et la compréhension mutuelle. Les couleurs germano-tunisiennes , les costumes traditionnels, les musiques, les danses folkloriques, les soirées en famille, les recettes des plats et les dégustations, les fêtes d’adieu , les matchs de football, les expositions, les invitations, les excursions et les visites des sites touristiques étaient les facteurs du succès pendant nos différentes rencontres. Ils avaient contribué à resserrer l’amitié entre les deux peuples tunisiens et allemands. La
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spontanéité, le plaisir de bien faire, la bonté des cœurs, la délité et la franchise étaient nos armes pour combattre le racisme et l’exclusion, et réussir à atteindre nos buts communs. N’eût été la bonne volonté et le dynamisme de quelques militants tunisiens et allemands, nous ne serions pas arrivés à ce résultat satisfaisant. Pour cela, je tiens à remercier tous ceux qui ont pris part soit à la fondation, soit au grand chantier de la construction du pont d’amitié, et plus particu-lièrement, du côté allemand, tous les membres de la grande famille Backhaus de Schöningen et la famille Schott de Geestacht sans ou-me blier naturellement les regrettés M Büchholtz, M.George Piening et M.Gustav Berger et toutes les familles qui avaient participé à la consolidation des liens d’amitié. Du coté tunisien, je fais des éloges exceptionnels à mon compatriote et ami d’enfance Amor Zerelli qui m’a soutenu dans les moments difciles, et a été le premier collabo-rateur pour la réussite de ce projet pendant toute cette période. On ne peut pas applaudir d’une seule main (proverbe. Tunisien). Des centaines d’autres que je ne peux pas citer tous ont donné des coups de main, dans un esprit d’ouverture et d’innovation. C’est une ini-tiative exemplaire à imiter et à suivre. Celui qui sème, moissonnera Je remercie enn 1-L’association de l’amitié tuniso-allemande nationale d’avoir fourni les moyens de transport pour faciliter le déplacement des hôtes allemands vers les régions touristiques 2-Ses anciens présidents de la section de Sousse : Mrs. Hammadi Baaziz, Mhamed Driss et le défunt Mohamed Zaouia. 3-Tous ceux qui m’ont aidé à «m’approvisionner» de quelques vieux documents et de rares photos dont j’avais besoin, pour com-pléter et enrichir le contenu de ce livre
4- Tous les amis allemands et tunisiens qui avaient participé aux différents et nombreux voyages organisés soit en Tunisie, soit en Allemagne 5-Tous les responsables allemands et tunisiens qui accordaient aux invités la visite de leurs institutions industrielles, sociales, cultu-relles et éducatives 6- Les habitants de Béni-Hassen pour leur hospitalité pendant les différentes visites rendues, surtout en avril 1972.
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C’est grâce à eux tous que j’ai pu poursuivre ce projet de docu-mentation, et c’est pour eux que j’offre aujourd’hui les Fruits de mon travail en espérant bénécier de leur satisfaction, ce qui me donne un nouveau soufe et en pensant en même temps à mes anciens amis tunisiens et allemands déjà décédés, laissant des traces que personne ne pourrait effacer.
A l’issue de ce préambule je voudrais, mes chers lecteurs, vous informer qu’une nouvelle association a été récemment constituée sous le nom l’association tuniso-allemande pour le développement et la culture (A.T.A.D.E.C) .Elle a pour but de développer les rela-tions de coopération et d’échanges entre les deux peuples tunisien et allemand.
Un nouvel horizon va donc s’ouvrir et de nouvelles idées vont s’épanouir pour plus d’efcacité et de réalisme, en vue de maintenir cette amitié tissée par des mains propres, avec des intentions saines.
La plate forme de l’édice est déjà préparée. Il n’y a pas de raison pour arrêter le chantier de sa construction qui devait être poursuivie avec des méthodes plus évoluées et par des moyens à la portée, et avec le même esprit d’entente et de cohésion.
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Ahmed Kharbouch
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