Application du principe d intangibilité des frontières africaines par les états membres de l union africaine comme stratégie de paix et de stabilité en Afrique
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Description

Il existe des polémiques autour des frontières africaines héritées de la colonisation. À cet effet, les Africains se polarisent en ce qui concerne l'acceptation des frontières issues de la Conférence Inter-nationale de Berlin son remodelage. Les tenants du remodelage des frontières héritées de la colonisation affirment que les frontières constituent la matérialisation de la division des tribus, ethnies, villages... et même de cultures des peuples africains, d'où la répartition inégale des frontières et donc des richesses mitoyennes, source des tensions et des guerres entre états africains. Ceux qui veulent avaliser les frontières héritées de la colonisation pensent que l'OUA, la résolution du Caire de 1964 et l'UA avaient déjà tranché ce débat dans la mesure où ces institutions politiques afri-caines de haute instance symboles de l'Unité Africaine prônent « Uti possidetis de juris » pour la sta-bilité et la paix en Afrique. Puisque ce principe a réussi jusque-là à garder stable et inchangé l'espace africain, malgré certaines tensions et conflits qui se déclarent çà et là, ces jours, il faut une nouvelle alternative à ce principe du statu quo ante, nous disons que c'est la « théorie de la démocratie fronta-lière post modernité » qui est une solution ultime de l'accalmie générale des frontières héritées de la colonisation, cette théorie éviterait l'Afrique à une guerre généralisée de ses frontières et de la con-quête des espaces utiles. Cette nouvelle théorie des frontières est axée sur le programme frontière adopté par l'UA en 2007.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 mai 2017
Nombre de lectures 4
EAN13 9782342152722
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Application du principe d'intangibilité des frontières africaines par les états membres de l'union africaine comme stratégie de paix et de stabilité en Afrique
Pierre Tshinanga Ngelu
Connaissances & Savoirs

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Connaissances & Savoirs
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Bâtiment A, 1er étage
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Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Application du principe d'intangibilité des frontières africaines par les états membres de l'union africaine comme stratégie de paix et de stabilité en Afrique
 
Préface
Je suis, réellement, scientifiquement comblé de pouvoir préfacer l’ouvrage de Monsieur Pierre TSHINANGA NGELU, intitulé « APPLICATION DU PRINCIPE D’INTANGIBILITE DES FRONTIERES PAR LES ETATS MEMBRES DE L’UNION AFRICAINE COMME STRATEGIE DE PAIX ET DE STABILITE EN AFRIQUE ».
Au départ, cet ouvrage était une thèse de doctorat, soutenue à la Faculté des Sciences Sociales, Administratives et Politiques de l’Université de Kinshasa.
J’ai eu la délicate mission d’être l’encadreur de l’auteur, avec mon ami et collègue le Recteur Honoraire de l’Université de Kinshasa, le Professeur LABANA LASAY’ABAR. J’ai ainsi activement participé à son entière élaboration, avant d’être membre du jury chargé de son examen.
A vrai dire, la matière ayant trait aux frontières africaines est une délicate et complexité avérées. Elle renvoie, en réalité ; à l’histoire coloniale et aux indépendances africaines. Elle est au surplus interdisciplinaire : elle est comptable, en effet, de la discipline de la géographie et des Relations Internationales, du droit international public, de l’économie internationale, de la sécurité nationale et collective. Aussi, d’énormes enjeux nationaux et internationaux fourmillent-ils dans ce secteur de souveraineté nationale. Il s’agit des frontières conflictuelles, parce qu’arbitraires et poreuses, instables et d’insécurité récurrente, susceptibles d’insécurité permanente.
Aussi, la difficulté majeure pour rendre compte de l’application du principe d’intangibilité des frontières africaines par les Etats africains a-t-elle été la question de la méthode idoine et, partant, de l’analyse compréhensive de ce principe de l’Uti possidetis juris, adopté par la conférence des Chefs d’Etats et des gouvernements de l’Organisation de l’Unité Africaine (O.U.A) en juillet 1964, au Caire.
L’auteur a choisi, pour boussole, à juste raison, la théorie générale des systèmes, s’agissant de l’étude du rôle des frontières dans le système d’intégration continentale africaine et la polémologie pour l’analyse des conflits frontaliers africains et d’autres menaces contre les Etats africains et les africains : Le terrorisme, la criminalité transnationale organisée ; le blanchissement et la fuite des capitaux, la piraterie maritime et le braconnage, le trafic des drogues et des êtres humains etc.
Le résultat obtenu par l’auteur est tout à fait satisfaisant : le principe d’intangibilité des frontières à été respecté et les conflits frontaliers, terrestres et maritimes, ont été correctement résolues, tandis que l’application du droit des peuples à disposer d’eux même, pour l’Ethiopie et l’Erythrée, le Soudan et le Soudan du sud, est plutôt le résultat des négociations entre les concernés. Le seul cas de violation de sacro-saint principe c’est le Sahara Occidental par le royaume du Maroc, dont le retrait de l’O.U.A en 1984 n’a pas conduit au rejet du principe d’intangibilité des frontières héritées de la colonisation.
En toute état de cause, l’originalité de l’ouvrage du Professeur Pierre TSHINANGA NGELU est double ; d’une part avoir administré la preuve imparable que les leaders africains ont été très sages et visionnaires en évitant de plonger l’Afrique dans une guerre généralisée des frontières et, d’autres part, en démontrant que les frontières africaines ne sont pas de vastes tentes qui abritent paisiblement les Chefs d’Etats et leurs gouvernements, mais qu’elles peuvent utilement jouer le rôle des passerelles de l’intégration globale du continent tout entier. Il s’agit de la «  La théorie de la démocratie frontalière post modernité  », concept inventé par l’auteur.
Cependant, l’auteur n’a pas suffisamment insisté et traité des questions aussi lancinantes pour l’avenir de l’Afrique, ni celles relative à la frontière extérieure de l’Afrique et à la libération des territoires africains encore sous-occupation étrangère, comme le Mayotte, les iles Canaries, saint Hélène, etc.
N’importe comment, la qualité cardinale de l’auteur rarement trouvable dans les études africaines, tant étrangers qu’Africains, c’est l’engagement sincère et inébranlable, de l’auteur de loin beaucoup plus productif que les connaissances sans conscience, méprisantes, déformantes et désincarnées, du genre « l’Afrique est bloquée, en panne et se meure… » « le droit international africain n’existe pas et le droit communautaire africain est considéré comme ersatz du droit communautaire européen » ou encore « le panafricanisme n’est pas une idéologie et l’Afrique n’est pas entré dans l’histoire, elle n’a pas de repère ».
Aussi, de tout cœur, je souhaite que le professeur Pierre TSHINANGA NGELU garde et développe cette double qualité d’analyste perspicace et engagé pour le panafricanisme éclairé.
Je souhaite également que son excellent ouvrage inspire et oriente les études panafricanistes, après avoir suscité de vocations et des adeptes, en R.D.C et en Afrique au néo-panafricanisme scientifique.
 
Oswald NDESHYO RURIHOSE Professeur Ordinaire de la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa et Vice- Ministre honoraire de l’Enseignement Supérieur, Universitaire et Recherches Scientifiques de la République Démocratique du Congo
Remerciements
Au terme de notre dissertation doctorale en sciences des Relations Internationales que nous soumettons à l’appréciation des maîtres en Relations Internationales, nous pensons d’abord remercier tous ceux qui nous ont aidé à la réalisation de ce travail hautement scientifique.
 
Ainsi, notre reconnaissance s’adresse particulièrement au professeur Jean-Berchmans LABANA LASAY’ABAR, promoteur de ce travail, qui malgré ses multiples occupations, a dirigé des mains de maître ce travail. Sa vivacité d’esprit, son esprit critique dépourvu de tout arbitraire, ses remarques de haute portée scientifique, resteront à jamais un sceau indélébile dans notre « moi » scientifique.
 
Les mêmes sentiments de reconnaissance, nous les réitérons aux professeurs Oswald NDESHYO RURIHOSE et Daniel MAKIESE MWANAWANZAMBI, Co-promoteurs de ce même travail, maîtres et garants de l’africanisme pour leur assiduité, leur patience, leur efficacité et le sens de travail bien fait qui ont conduit à la réalisation et à la concrétisation de cette dissertation doctorale ; qu’ils trouvent de notre part un sentiment d’une profonde gratitude et de reconnaissance scientifique.
 
Nous ne pouvons oublier de dire un mot à tout le corps professoral et scientifique de notre Département, au professeur LANDU ainsi qu’à Monsieur Joon – Yang chung, responsable du groupe POSCO, pour leurs contributions scientifique et matériel.
 
Nos remerciements vont aussi à nos Parents KASOMBUAYI soo et NGALULA Germaine, ainsi qu’à tous les membres de notre famille pour leur soutien tant spirituel que moral ;
 
Nous ne pouvons taire ceux qui nous ont de près ou de loin conseillé, spécialement notre très chère bien-aimée Laure KHENGI AKIASA, et notre fils Loïc TSHINANGA, qu’ils trouvent ici notre sens de sincérité et d’exemple d’abnégation pour un travail bien fait.
Pierre Tshinanga Ngelu
Sigles et abreviations
AG.N.U.
A.O.F.
A.E.F
A.P.D
B.E.D.S.
B.R.I.C.S
C.I.J.
CEA
CEAO
CEDEAO
CEPGL
C.P.I.
ECOMOG
FLN.
FNLA
F.A.O.
F. P.
F.P.R
F.N.I.
FOMAC
FOMUC
MI.N.U.R.SO.
 
M.P.L.A
MONUSCO
 
NEPAD
O.C.R.S.
O.I.
O.N.G
O.N.U.
O.U.A.
P.U.F.
P.U.Z.
R.A.S.D.
R.D.C
R.C.A
S.A.C.U
S.A.D.C
S.D.C.C
S.D
S.D.N
U.A.
U.D.E.A.C
U.D.E
U. E
U .E.A.C
U.N.I.T.A
U.N.C
UNT
UEMOA
UMA
U.R.S.S.
U.S.A.
Assemblée Générale des Nations Unies.
Afrique Occidentale Française.
Afrique Equatoriale Française.
Accord de Paix au Darfour
Bureau d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques.
Brésil, Russie, Inde, Chine et South Africa.
Cour Internationale de Justice.
Commission Economique Africaine.
Communauté Economique d’Afrique de l’Ouest.
Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Communauté Economique des Pays de Grand Lacs.
Cour Pénale Internationale.
Economic Comminity of west african statecesasej fire Monitoring
Front de Libération Nationale.
Front National de Libération de l’Angola
Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation.
Front Polisario.
Front Patriotique Rwandaise.
Front National Islamique.
Force Multinationale en Afrique Centrale.
Force Multinationale en Centrafrique.
Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental.
Mouvement Populaire pour la Libération de l’Angola
Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo
New Parternship for Africa’s developpement.
Organisation Commune des Régions Sahariennes.
Organisation Internationale.
Organisation non Gouvernementale.
Organisation des Nations Unies.
Organisation de l’Unité Africaine.
Presses Universitaires de France.
Presses Universitaires du Zaïre.
République Arabe Sahraouie Démocratique.
République Démocratique du Congo.
République Centrafricain.
Union Douanière de l’Afrique Australe.
Southem Africa Developpement Community
Southem Af

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