Haïtiens à New York City
353 pages
Français

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Haïtiens à New York City , livre ebook

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Description

Les Haïtiens sont de ceux qui ont pris le territoire étatsunien comme bastion de "fortune", chaire de la lutte contre la délinquance d'un pays qui leur est cher... Haïti. Cet ouvrage à travers divers niveaux sociologiques étudie les parcours initiatiques d'intégration d'une communauté qui a trouvé sa place entre une frange hyperségréguée de la population américaine et une Amérique qui reconnaît la pluralité, pour mieux unifier.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2009
Nombre de lectures 238
EAN13 9782336260099
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Minorités et Sociétés
Collection dirigée par Jacques Barou et Le Huu Khoa
Déjà parus
Michel BELLIN, Impotens Deus, 2008.
BATTEGAY A., BAROU J., GERGELY A. A., La ville, ses cultures, ses frontières, 2004.
VU-RENAUD Mong Hang, Réfugiés vietnamiens en France ; interactrion et distinction de la culture confucéenne, 2002.
DECROUY Gaëlle, REYNAUD Jérôme, REYNAUD-MAURUPT Catherine, TORRIN Franck, L’exclusion sociale dans les Alpes-Maritimes, 1997.
LASSALLE Didier, Les minorités ethniques en Grande-Bretagne : Aspects démographiques et sociologiques contemporains, 1997.
MIRANDA Adelnia, Migrants et non-migrants : mouvements et enracinements, 1996.
LE HULT KHOA, L’immigration confucéenne en France, 1996.
LE HUU KHOA, Asiatiques en France : les expériences d’intégration locale, 1995.
BAROU Jacques et PRADO Patrick, Les Anglais dans nos campagnes, 1995.
MOUILLAUD-FRAISSE Geneviève, Les fous cartographes, Littérature et appartenance, 1995.
VINSONNEAU Geneviève, L’identité des jeunes en société inégalitaire, le cas des Maghrébins en France, 1995.
BAROU Jacques, La place du pauvre. Histoire et géographie sociale de l’habitat H.L.M., 1992.
LE HUU KHOA, L’interculturel et l’Eurasien, 1992. GUILHAUME Jean-François, Les mythes fondateurs de l’Algérie française, 1992.
Haïtiens à New York City
Entre Amérique noire et Amérique multiculturelle

Stéphanie Melyon-Reinette
© L’Harmattan, 2009
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296099531
EAN : 9782296099531
Sommaire
Minorités et Sociétés - Collection dirigée par Jacques Barou et Le Huu Khoa Page de titre Page de Copyright REMERCIEMENTS PREFACE INTRODUCTION GENERALE METHODOLOGIE PREMIERE PARTIE : - LA DIASPORA, UN VIVIER D’INTELLECTUELS AU SERVICE DE LA NATION TRANSCARAÏBEENNE
CHAPITRE 1 - LA COMMUNAUTARISATION : PREMICES D’UNE POLITISATION ? CHAPITRE 2 - LES PREMICES D’UNE IMPLICATION POLITIQUE ?
DEUXIEME PARTIE : - « PEAUX NOIRES, MASQUES NEGRES() . QUELLE INSERTION DANS L’AMERIQUE NOIRE ? »
CHAPITRE 3 - POPULATIONS MELANODERMES & SOCIETES DANS LA ZONE CARAÏBE-AMERIQUE. CHAPITRE 4 - DIFFERENTIALISMES ETHNIQUES & GENERATIONS CHAPITRE 5 - STIGMATISATION, DEVIANCE & TRAVESTISSEMENT. CHAPITRE 6 - TRAITS D’UNION ENTRE LES MINORITES NOIRES : NEGRITUDE ET « CREOLOPHILIE »
TROISIEME PARTIE : - MULTICULTURALISME & LANGUES HAÏTIENNES
CHAPITRE 8 - ANTAGONISMES SOCIOCULTURELS & TRANSPOSITIONS DANS LE SYSTEME SCOLAIRE CHAPITRE 9 - DU DIALECTE A LA LANGUE : DE LA DIGLOSSIE AU BILINGUISME. CHAPITRE 10 - APPLICATIONS ET LIMITES : ALPHABETISATION ET CIVISME
CONCLUSION ANNEXE INDEX DES MOTS-CLES BIBLIOGRAPHIE
A mes familles...
A Cédric, Jean-Louis et Teddy... So Long
Dèyè Mòn gen Mòn (Pwoveb ayisyen)
Behind Mountains there are more Mountains … (Haitian Proverb)

I’m not gonna put myself in a stretch jacket and not being able to move! Nooo! I am Haitian! What is wrong with me?! (Jocelyne Mayas).
REMERCIEMENTS
Nombre de personnes ont permis la réalisation et l’aboutissement de ce projet. Je tiens à leur adresser des remerciements tout particuliers. Tout d’abord, le Dr Jean-Marie Péan qui a, en quelque sorte, « parrainé » cette recherche. Merci pour l’aide morale, pour avoir si bien raconté Haïti, pour m’avoir accueillie dans sa famille, en Guadeloupe et à New York. Je remercie Rose-Marie Paul, son époux et ses enfants Hughes et Edwidge.
A New York, pour leur participation à cette recherche et pour m’avoir introduite dans des cercles si fermés, au cœur du réseau communautaire haïtien-américain de New York : Mme Jocelyne Mayas ( Bureau of Refugee and Immigrant Assistance , Harlem), Mr Jocelyn McCalla (ancien CEO de NCHR, aujourd’hui directeur de JMC Strategies), Rosemonde Pierre-Louis (Manhattan Borough Deputy President), le Dr. Jean Plaisir (BMCC), le Pr. Georges Fouron (Long Island University), le Dr. Fabienne Doucet , le Dr. Carolle Charles , et le Dr. Carole Berotte-Joseph .
A New York toujours, j’ai rencontré une poignée d’artistes haïtiens et haïtiens-américains. Mais cette poignée est sans nul doute un puits d’ingéniosité, de richesses où se côtoient des mondes très divers qui fusionnent en une explosion de sons, de couleurs et de formes. Je remercie deux auteurs, que j’apprécie beaucoup par ailleurs pour leurs écrits, Anthony Phelps et Dany Laferrière qui, lors de leur séjour en Guadeloupe, m’ont tous deux consacré quelques heures (précieuses) de leur emploi du temps très chargé... et cela sous le soleil des Tropiques que nous chérissons.
A PS 189, je remercie tout d’abord la principale, Mme Berthe Faustin , qui a accepté de me recevoir et de me confier ses « enfants » comme elle le dit. J’ai pu grâce à elle et à son équipe – particulièrement Ménès Dejoie , Aminor Almonord , Mme Julsaint et Humbert Emmanuel – vivre l’expérience multiculturelle de l’enseignement bilingue. Quelle ne fut pas ma surprise de voir des enfants africains-américains parler le créole. Car le créole, qu’il soit haïtien, guadeloupéen, martiniquais, réunionnais ou seychellois, a été terni par les autorités coloniales qui y voyaient des dialectes de « sous-hommes », alors que ce sont des langues si poétiques...
Je dédie quelques mots à quelques amis à New York qui, depuis six années que j’y voyage, ont conservé notre amitié intacte. Amitié, fraternité ou parentèle... ? L’amitié n’attend pas le nombre des années... Ce sont de grands musiciens et de grands hommes... Talib Kibwe Blue, Randy Weston (et leurs épouses respectives Kim et Fatou) Neil Clarke, Benny Powell, et Barry « Trombone » Cooper.
En dernier lieu, I keep the best till last ... Ma famille.
Je remercie mes parents. Pierre Reinette, mon père, qui n’a épargné aucun sacrifice pour m’aider à atteindre mes objectifs. Je remercie également ma mère pour sa présence à mes côtés. Mes frères et sœurs : Prisca « pupuce » et Jourdain « totofe », tous trois issus du même ventre, triplés, et incontestablement vous faites partie de moi, mes marasa ... Virginie et Elsa, mes deux grandes sœurs, marasa elles aussi, jeunes mamans... et toujours présentes à mon cœur... Merci de vos attentions et de votre patience. Mon grand frère Manuel « Asaliah »... Tu es une source d’inspiration pour moi. Ton courage et ta foi sont un réconfort pour moi. Take care bros’! Love you and may Jah always guide you on the path of righteousness, give you faith, strength and energy . Ma douce Rani “nitou”, nouvelle maman, de marasa également (c’est redondant dans la famille on le sait), je t’aime très fort malgré la distance géographique... Luc « Choucounou, nounou, pinpin », petit dernier, grand aujourd’hui... aies confiance. La vie s’offre à toi. Et enfin Pascale « Paco », merci aussi pour ton soutien, ton amour et ta présence.
J’adresse mes remerciements et tout mon amour à mes familles, les Reinette et les Melyon, mes tantes et oncles, cousins et cousines, et mes grands-parents nominativement : Léopold Reinette et Cécile Reinette , Violette Martyr Blanche-Barbat dit « La Viok ». Je vous aime et espère partager encore beaucoup avec vous...
Mes amies Patou, Aurélie, Christelle, Fagnété, Cynthia, Cindy, Maryvonne...Mon ami-frère Anthony Pakiry, son père Eric et sa mère Dina, et Vanessa...
PREFACE
Le livre de Stéphanie MELYON-REINETTE, intitulé Haïtiens à New York City, Entre Amérique Noire et Amérique Multiculturelle , se propose d’étudier le processus d’insertion des Haïtiens dans une société étatsunienne hyperfragmentée, berceau d’enclaves raciales, ethniques et culturelles. «Au fond, » nous dit l’auteur, « il s’agit de juger d’une insertion spatiale dans la ville étatsunienne paradigmatique du multiculturalisme et de l’hétéroclisme ethnique de la ville de New York, et de ses conséquences en matière de développement de nouveaux mythes fondateurs (immigration) pour l’émergence d’une nouvelle entité géoculturelle et socioculturelle.»
L’analyse s’articule autour des concepts de « diaspora » et de « socialisation » ; elle s’inspire de grands noms de la sociologie française et étatsunienne, puisqu’elle puise ses sources dans des travaux aussi divers que ceux de Morand Khellil pour la sociologie de l&#

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