168
pages
Français
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2018
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Ebook
2018
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Publié par
Date de parution
21 septembre 2018
Nombre de lectures
0
EAN13
9782414261017
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Le formateur d'adultes et l'enseignant, de la maternelle à l'université, sont concernés par l'utilisation du numérique dans leur pratique pédagogique au quotidien. Un cours est présenté sous la forme d'un diaporama qui peut être mis en ligne. Cette digitalisation de la formation tend à utiliser aussi une plateforme de formation sur laquelle l'ensemble d'un parcours de formation est implanté. De ce fait, le rapport à l'apprentissage et la communication avec les apprenants nécessitent un questionnement nouveau de la part du pédagogue. Cet ouvrage évoque une vingtaine d’années de la pratique du numérique de l’auteur dans son action pédagogique, de la maternelle à l'université.
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Date de parution
21 septembre 2018
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0
EAN13
9782414261017
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-414-26102-4
© Edilivre, 2018
Table des matières
Table des matières
1. Préambule
2. Premiers pas
3. Accompagnement des apprenants avec la messagerie
4. Rencontre avec des formateurs au niveau national
5. Un nom de domaine, outil privilégié
6. Petit outil, grand projet
7. Ça bouscule les représentations des uns et des autres
8. Tuteur, un rôle à préciser
9. Blogue à part
10. Un site collaboratif avec mes élèves
11. Les conditions matérielles, source de succès ou d’échec
12. Validation d’acquis professionnels, une ouverture
13. Le synchrone facilitateur de contacts
14. On fait son cinéma !
15. De la bonne pratique
16. Plateforme, je t’aime un peu, beaucoup, passionnément, … !
17. Logiciel auteur, passage obligé
18. Apprendre avec le numérique, tensions…
19. Un dispositif en ligne avec quatre cents personnes, mythe ou réalité ?
20. La résistance au changement, ne pas sous-estimer !
21. Il y a armes et armes
22. Numérique et constantes pédagogiques
23. Utiliser des ressources en toute légalité, réalité ou chimère
24. Traitement de texte, un bien commun !
25. Travailler en collaborant
26. En tant que formateur, comment saisir l’opportunité du numérique ?
27. Identités numériques
28. Un rapport sur les usages dans les écoles primaires
29. Solitude du pédagogue
30. Travail collaboratif, une apprenante commente
31. Travail collaboratif, projet pédagogique ?
32. Le grand saut à l’élastique !
33. Hiatus, hiatus…
34. Tiens bon la vague et tiens bon le vent !
35. Classe virtuelle, reine de la communication ?
36. Le diaporama, outil du formateur
37. Tensions, tensions, …
38. Apprentissages, oui, mais lesquels ?
39. Numérique et innovation
40. Formateur occasionnel, quid ?
41. Mon formateur préféré
42. Mon formateur qui chante !
43. Le formateur des grands espaces !
44. Parole aux apprenants, pourquoi pas ?
45. Droit d’auteur, bof !
46. Je me sens moins « tarte » !
47. Réfléchir ensemble à la pratique
48. Numérique, oui, mais pas seulement ?
49. Classe virtuelle, un joujou ?
50. Méthodes, méthodes, méthodes !
51. Une journée bien remplie…
52. Bureautique, pas si simple !
53. Je suis convoqué pour animer une formation !
54. Carte mentale, j’adore, j’adopte !
55. Plateforme Moodle, découverte !
56. Parcours Moodle, premiers pas
57. Qui est qui ?
58. Qui suis-je, où vais-je ?
59. Formateur saltimbanque
60. Modalité hybride, ça questionne !
61. « Si j’aurais su » !
62. Motivé le Jacques !
63. Former en grand nombre les formateurs, aventure impossible ?
64. Traitement de texte, mon compagnon ou mon ennemi ?
65. Apportez votre propre matériel - BYOD 1
66. Ça me questionne, me chiffonne !
67. Numérique, numérique, est-ce que j’ai une gueule de numérique ?
68. Le formateur au centre du dispositif
69. Tutorat : ça mérite une réflexion !
70. J’écris un peu, beaucoup, …
71. Un ouvrage essentiel à la pratique
72. Le tout distant, une vue de l’esprit ?
73. Je suis comme un Moocer qui doute !
74. Ma chaîne vidéo, compagne du quotidien
Photo par Jaques Cartier en CC Paternité Mauborget - Suisse
1. Préambule
Image en CC0 sur Pixabay
Ces écrits proviennent de l’écriture presque journalière de billets sur mon blogue ( www.espace-formation.org ) et d’articles publiés sur le réseau social LinkedIn durant les années 2016 et 2017.
Ils émanent d’une expérience quotidienne (depuis 1998) d’animations de formations hybrides en France et à l’étranger, de rencontres, d’échanges, de lectures.
Ils relatent, questionnent, font réfléchir, analysent la pratique du quotidien d’un formateur lambda.
2017 s’est plus intéressé au cas du formateur occasionnel, cette personne dont l’entreprise souhaite la voir exercer des activités de formation en interne.
Souvent, ces formateurs en herbe n’ont pas de passé d’enseignement devant un public. Ils (elles) sont souvent démunis au début de leur activité mais se mettent très vite au diapason après avoir suivi quelques formations d’initiation animées par un formateur d’expérience.
Ces personnes attrapent vite le virus pédagogique ! Et il n’y a pas d’antidote.
C’est à vie !
Bien à Vous,
Jacques Cartier – www.jacques-cartier.fr – www.espace-formation.eu
Image en CC0 sur Pixabay
Remarques :
Cet ouvrage contient une multitude de liens (dernière visite le 18 septembre 2018) qu’il vous serait très fastidieux de taper (version papier).
Vous pouvez télécharger un tableau qui vous permettra de simplement cliquer sur les liens utiles au cours de votre lecture en version papier :
Lien : http://jacques-cartier.fr/edilivre/liens_edilivre.pdf
Si, lors de la lecture de mon ouvrage, vous souhaitez me contacter, prenez votre plume numérique :
jacques.cartier@espace-formation.eu
Bien à Vous,
Jacques Cartier
www.jacques-cartier.fr – www.espace-formation.eu
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2. Premiers pas
Image en CC0 sur Pixabay
Je suis un formateur lambda, j’ai un métier à côté, j’assure quelques formations pour un organisme privé. Je suis un formateur occasionnel.
J’aime bien la formation dans une salle de formation, en contact direct avec les stagiaires que l’on nomme « apprenants » dans le jargon de mon organisme de tutelle.
Depuis peu, on me demande (avec une insistance douce) d’introduire de la distance dans ma pratique. J’ai compris que ma formation ne se déroulera plus entièrement en présence, qu’il y aura des moments « à distance ».
Je n’ai pas bien saisi au début ce que l’on me demandait. Et puis, que faire à distance ?
J’ai pris le taureau par les cornes, parce que j’aime bien faire ce job qui m’apporte des satisfactions et un peu de beurre dans mes épinards.
J’ai choisi une séquence pédagogique qui « marche » bien. J’entends par là que j’ai le sentiment que les apprenants aiment bien les contenus et la façon dont je les aborde.
J’ai ainsi réfléchi à ce que je pouvais mettre à distance. Ce qui m’est venu en premier à l’esprit, ce sont des contenus à lire que je peux mettre en ligne au format PDF par exemple. Les personnes lisent le document avant de venir en journée présentielle. Elles font ainsi une activité en amont de la date prévue du regroupement, elles ne sont pas blanches comme neige, ignorantes des contenus que nous allons aborder.
J’ai lu des trucs récemment sur la « classe inversée ». Ça doit s’en approcher… Je n’ose pas trop demander à des collègues chevronnés de peur de passer pour un béotien de la pédagogie !
Mais bien vite, des personnes me contactent car elles ne comprennent pas tout ce qui est écrit dans le fichier PDF. C’est vrai que certains passages sont un peu hermétiques.
Je les aide par courriel et parfois directement au téléphone. C’est sympa à faire, la relation est directe, personnalisée. Mais ça prend du temps. Mon épouse me demande si je suis payé pour faire cela…
Des amis, des collègues me disent que je fais de la formation à distance. Je ne sais pas si c’est vrai, mais en tout cas, ça m’intéresse drôlement !
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3. Accompagnement des apprenants avec la messagerie
Source : https://icon-icons.com/fr/icone/mail/76887#512
J’ai commencé ma formation il y a quelques jours. J’utilise le courriel pour correspondre avec les apprenants. Ça n’a pas été simple au début car certaines personnes avaient des adresses de courriel un peu ésotériques, du genre « petitefrimousse@gmail.com ». J’ai demandé à ce que chacun dispose d’une adresse parlante contenant son prénom et son nom pour que je m’y retrouve dans le suivi.
À ce propos, lorsque les messages s’entassent, ça devient un peu compliqué à gérer. J’ai fait un dossier par apprenant dans mon logiciel de messagerie…
Et puis, j’ai eu des surprises avec les fichiers joints car certains ne pouvaient pas les ouvrir, notamment en fonction de la version de mon traitement de texte. J’envoie ainsi les documents sous quatre formats : docx, doc, odt, pdf. Si l’apprenant dispose de Word ou de Writer (LibreOffice), il pourra ouvrir le fichier.
Quid du moment où les stagiaires vont m’envoyer des documents ? Il va falloir que je leur fasse un petit tutoriel…
Quelle gymnastique pour moi qui ne suis pas un cador en informatique !
Je commence à rédiger des consignes que j’envoie par courriel. Je me rends compte qu’il faut que je fasse très attention à la façon dont je les écris sinon elles sont interprétées parfois de façon erronée. J’ai un peu bossé à partir d’articles qui traitent de pédagogie : objectifs bien précis, verbes à l’infinitif, type d’activité à réaliser, ressources mises à disposition, ... Être prof, ça a l’air plus compliqué que je ne le pensais. Je repensé à ceux qui m’ont marqué dans ma scolarité et je m’aperçois qu’ils devaient sacrément préparer leurs cours… On ne voit pas cela en classe, on pense que le prof fait tout au feeling ou qu’il n’a pas grand-chose à faire à part les vacances scolaires !
Je tombe sur une petite difficulté : certains ne répondent pas à mes messages, rendent le travail à réaliser tardivement ou ne le rendent pas. Je ne sais pas trop si je dois les relancer car j’ai un peu l’impression de m’incruster dans leur vie personnelle. D’un autre côté, il faut bien que le travail se fasse…
Il faudrait peut-être que je réalise un plan de travail avec un calendrier des activités, des dates butoir pour le rendu des travaux. Ça aiderait peut-être les personnes à s’organiser pour mieux gérer leurs vies professionnelle et privée et la formation qui s’ajoute à tout cela.
J’ai dix personnes à former pour le moment. Je m’en sors à peu près. Mais si j’en avais vingt ou plus.
Ah ben tiens ! Je viens de recevoir un mél de Jean qui ne pourra pas rend