La conscience pas si bête

Marie José Perez

Description

Nous vivons aujourd’hui dans des sociétés où le rationalisme est roi. Par la négation de certains phénomènes inexpliqués, nous tuons le divin de ce monde et nous annihilons, de ce fait, une partie de ce qui fait notre humanité : un cœur spirituel, que chacun de nous possède, connecté directement à la source infinie de vie. La communication animale est un des nombreux moyens de réveiller la véritable conscience qui sommeille en nous.

Informations

• Publié par: Les Editions Chapitre.com
• Date de parution: 17 juin 2015
• Nombre de lectures: 4
• EAN13: 9791029003141
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

La conscience pas si bête

Marie José PEREZ
La conscience pas si bête
Guide pour communiquer avec les animaux








Les Éditions Chapitre.com 123, boulevard de Grenelle 75015 Paris
© Les Éditions Chapitre.com, 2015 ISBN : 979-10-290-0314-1
Avant-Propos
Avant que je ne découvre la communication animale, il y avait tout un pan au fond de moi que je sentais somnolent, un peu comme la Belle dans son bois dormant.
Du plus loin que je me souvienne, je me suis toujours intéressée à la spiritualité. J’ai passé beaucoup de temps (et je continue encore à lui consacrer la majeure partie de celui-ci) à me documenter sur les sagesses de bons nombres de maîtres et enseignants en la matière.
J’ai également, pour ma part, l’intime conviction que c’est en forgeant qu’on devient forgeron.
C’est en effet par l’instruction, l’apprentissage, la pratique, l’intérêt et le travail qu’on investit dans un domaine déterminé, qu’on finit par devenir un spécialiste plus ou moins ferré.
Les chefs cuisiniers, à force de mijoter et goûter leurs plats, finissent par devenir de fins gourmets capables d’apprécier de subtiles saveurs en bouche imperceptibles pour le client lambda.
Passionnée aussi par ce qu’on pourrait appeler la quête originelle du Qui suis-je ? Où vais-je ? Et du sens fondamental de la vie, je me suis aussi familiarisée avec les techniques de méditation, visualisation, prières, etc…
J’ai vite compris que les voies de l’esprit sont impénétrables pour ceux qui ne tentent pas de les localiser avec leur boussole interne.
La communication animale m’a permis de renouer avec cette boussole, ce guide intérieur, qui m’oriente à chaque instant et en qui je peux avoir une confiance aveugle.
Ce guide est un précieux conseiller qui se trouve en chacun de nous et dans notre cœur.
Ceux qui ont repris contact avec lui le voient soit comme un ange, un être éthéré, une puissance supérieure, une partie de la conscience universelle ou bien comme l’expression de leur Moi véritable.
On peut se le représenter mentalement de multiples façons, comme il nous convient le mieux, et cette sentinelle qui nous aiguille dans nos vies n’est autre que l’intuition.
Nous vivons aujourd’hui dans une époque qui a bâti des sociétés où le rationalisme est roi. Par la négation de certains phénomènes inexpliqués, nous tuons le divin de ce monde et nous annihilons, de ce fait, une partie de ce qui fait notre humanité : un cœur spirituel, que chacun de nous possède, connecté directement à la source infinie de vie.
Il est encore possible de retrouver la voie intuitive et de réveiller la véritable conscience qui sommeille en nous.
La communication animale est un des moyens pour y parvenir.
Nous animaux de compagnie ont tant à nous apprendre sur nous-mêmes qu’une fois le premier contact établi, des murs se brisent et nous commençons à voir plus loin que nos conditionnements et aprioris. Ils sont l’une des voies menant à la libération.
De façon indéniable, la majorité d’entre nous est emprisonnée dans un système, crée par un mental destructeur collectif, qui est régi par des peurs (la solitude, la différence, la pauvreté, la maladie, etc…) et heureusement ces compagnons fervents et familiers sont là pour nous réveiller et nous recentrer sur notre nature véritable, sur ce qui est et importe véritablement.
Alors, pour un monde plus juste et harmonieux, ne passons plus à côté de l’essentiel et écoutons un peu ce qu’ils ont à nous dire.

P REMI È RE PARTIE
Introduction à la communication animale

1
Le rêve initiatique
Mon compagnon venait de perdre son chat âgé de quatre ans qui s’était fait percuter par un véhicule sur la route principale du village. Nous ressentions tous deux une peine inconsolable face à cette mort brutale provoquée par cet accident.
Rapidement, nous décidions de mettre du baume à nos âmes en adoptant sans perdre trop de temps non pas un, mais deux chatons.
Pressés d’accueillir nos nouveaux hôtes moustachus, nous étions à l’affût des nouvelles annonces et au bout de quelques jours, quelques clics et quelques coups de fils, nous étions prêts à partir chercher deux petites boules de poils à une centaine de kilomètres de notre maison.
Nés tous les deux le 14 février, Saint Valentin s’apprêtait-il à nous faire un cadeau ? Quoiqu’il en soit, en cette soirée printanière du mois de mai, nous invitions dans nos vies Barney et Chouquette, frère et sœur, deux petits êtres à cajoler aux traits de caractère déjà bien affirmés.
Une fois passée la période d’adaptation et de découverte de leur nouvelle demeure, Barney et Chouquette nous témoignaient chaque jour davantage de preuves d’affection et j’étais rassurée de les voir heureux auprès de nous.
Or, cette harmonieuse cohabitation vint à être chamboulée en cette nuit de mois d’août.
Je fis, en effet, cette nuit-là, un rêve qui me perturba au plus profond de mon être et qui allait bouleverser de façon décisive ma propre destinée.
Le rêve s’était déroulé en un éclair de temps. Le scénario se déroula comme suit.
Je me trouvais affolée dans mon véhicule que je conduisais à vive allure. Côté passager, se trouvait au sol une cage de transport pour animaux. Inquiète, je me penchais vers celle-ci et je vis Barney, piteux, la croupe toute sanguinolente.
Prise de sueurs froides, j’ouvre les yeux, je me retrouve assise sur mon lit dans un état de panique.
Le lendemain matin, ces images désagréables ne cessaient de passer et repasser en boucles dans ma tête. Je décidais d’en parler à mon compagnon, pensant qu’en extériorisant ce cauchemar, celui-ci finirait par quitter mes pensées.
Cartésien de nature, mon compagnon ne chercha pas à approfondir le trouble qui me hantait et passa vite à un autre sujet un peu plus cohérent.
Je passais alors à l’étape suivante : chercher Barney. Comme tout bon chat qui se respecte, je n’obtenus pas le moindre signe malgré mes nombreux appels.
D’ordinaire, Barney, nonchalant, se présente au monde, à sa propre guise, en fonction de son aspiration du moment. « Barney ! Barney ! » Je restais sans réponse… Je devais me résigner à attendre patiemment de voir pointer le bout de son museau.
L´heure pressante, je devais malgré moi renoncer, pour le moment, à l’idée de le voir apparaître sous mes yeux, pour enfiler mon manteau et partir travailler.
Mais ce n’était que partie remise, il fallait que je le vois, que je l’examine de partout, je m’inquiétais bien trop pour lui et son état de santé.

2
Le rêve devient réalité
Tous les soirs, après dîner, nous nous allongeons, mon compagnon et moi, sur le canapé devant la télévision et Barney, toujours prêt à recevoir des câlins, vient en ronronnant se blottir contre nous.
Ce soir-là, Barney, comme à son habitude, vint nous rejoindre au salon. Ceci dit, je sentais que quelque chose n’allait pas. En effet, il ne se laissait pas caresser sur tout le côté gauche et restait distant.
« Et si tu avais finalement raison ? ». Mon compagnon me regardait perplexe…
Nous décidions donc de l’attraper pour l’ausculter de la tête aux pattes. C’est alors que je restais bouche bée lorsque je vis qu’il avait été blessé, sans doute lors d’un combat avec un autre mâle. De fait, il présentait de profondes morsures sur le côté gauche de son arrière-train.
« Tu as raison ! Il est blessé ! »…Nous étions maintenant deux à être perplexes…
Je me vois encore aujourd’hui le conduire sur les chapeaux de roues, déconcertée, chez le vétérinaire, dans sa cage de transport, pour le faire soigner en urgence.
Suite à cet épisode énigmatique et hermétique à mon entendement, je me questionnais au sujet de ce qui venait de se produire.
Était-ce un rêve prémonitoire ? Était-il possible que j’eusse rêvé de cette hostile rencontre avant qu’elle ne se produise ?
Était-ce un avertissement, un message reçu dans mon inconscient me prévenant de l’accrochage entre les deux chats ? Ou bien était-ce simplement un concours de circonstances, une coïncidence parmi tant d’autres qui peuvent se produire dans une vie ?
L’heure était venue de chercher des réponses et surtout d’attribuer un sens à cette bizarrerie.
Je n’écartais aucune des pistes qui se présentait à moi. S’il s’agissait d’un cas fortuit, le hasard m’ouvrait malgré tout la voie vers une nouvelle expérience à laquelle je ne pouvais me soustraire, mon intuition me poussait à creuser davantage, à passer le cap de l’explication du grossier coup de chance qui lie un rêv