La Philosophie négro-africaine en marche
240 pages
Français

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La Philosophie négro-africaine en marche , livre ebook

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Description

La philosophie négro-africaine est toujours en marche depuis que les Négro-africains existent, car, comme le faisait remarquer Platon, la philosophie existe puisque l’homme existe et si la philosophie est fille de l’étonnement, ce dernier est propre à tout être humain, de tout continent et de toute race. Et pourtant, il n’y a qu’une seule race : la race humaine. Le reste, à notre avis, relève de l’idéologie. Pour contribuer à l’œuvre monumentale du philosophe Hubert Mono Ndjana, le Cercle philosophique de Lubumbashi (CPLU) a pris la résolution de dialoguer avec Hubert autour de la philosophie négro-africaine. Essai d’une présentation générale. Les philosophes africains sont invités à dialoguer en croisant leurs regards.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 mai 2019
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414337903
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sous la direction de Louis Mpala Mbabula
La Philosophie négroafricaine en marche
Dialogue avec le philosophe camerounais Hubert Mono Ndjana
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Au Philosophe congolais Olivier NKULU Kabamba dont nous admirons la profondeur des écrits philosophiques
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Introduction générale
La philosophie négro-africaine est toujours en marche depuis que les négro-africains existent, car, comme le faisait remarquer Platon, la philosophie existe puisque l’homme existe et si la philosophie est fille de l’étonnement, ce dernier est propre à tout être humain, de tout continent et de toute race. Et pourtant il n’y a qu’une seule race, la race humaine ; le reste, à notre avis, relève de l’idéologie. La philosophie négro-africaine. Essai d’une présentation généralepublié aux éditions L’Harmattan en 2016, fait suite à L’histoire de la philosophie africaineaux mêmes publié éditions en 2009. Entre les deux, il y a une continuité et la marche continue. Son livre de 2016 montre Hubert Mono Ndjana toujours à l’affût pour « entendre l’herbe philosophique » pousser. Et quand il dépose son stylo à bille et relève la tête, il s’aperçoit que la philosophie négro-africaine a fait encore et toujours d’autres pas de par les publications des philosophes africains et non africains (s’y intéressant) et de par les enseignements portant sur elle et qui se dispensent partout dans le monde. Notre livre collectif fait partie de la marche philosophique de la philosophie négro-africaine.
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Point n’est besoin de signaler que notre livre collectif est « fils » de celui deLa philosophie négro-africaine. Essai d’une présentation généralephilosophe camerounais du Hubert Mono Ndjana.La philosophie négro-africaine. Essai d’une présentation généraleest œuvre de Titan et mérite d’être considéré comme un « livre de chevet », car il informe, forme et apprend à philosopher en invitant le lecteur et lectrice à s’insérer dans le débat philosophique afin d’en prendre une position raisonnée. Quel pari réussi ! Pour contribuer à l’œuvre monumentale du philosophe Hubert Mono Ndjana, leCercle Philosophique de Lubumbashi (CPLU en sigle) a pris la résolution de dialoguer avec Hubert autour deLa philosophie négro-africaine. Essai d’une présentation générale. Composé des Docteurs en Philosophie, en Théologie et des Doctorants en Philosophie, leCercle Philosophique de Lubumbashia pour une de ses ambitions de promouvoir des philosophes africains et non africains publiant des écrits portant sur la philosophie négro-africaine, et ce, en dialoguant avec eux à partir de leurs publications. Attiré parLa philosophie négro-africaine. Essai d’une présentation générale,leCercle Philosophique de Lubumbashia proposé à ses membres de réfléchir sur l’un ou l’autre chapitre dudit livre afin de faire connaître un peu plus et le philosophe Hubert Mono Ndjana etLa philosophie négro-africaine. Essai d’une présentation généraleet d’autres philosophes. Le premier texte, celui de Louis Mpala Mbabula fait l’éloge du courage philosophique d’Hubert Mono Ndjana qui ne se gêne pas d’entrer en contradiction avec certains philosophes camerounais dont Daniel Tchapda, Maurice Kamto et Tana Ahanda qui ont pris le « risque » de crier
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haut et fort, de par leurs écrits, quela philosophie africaine n’existe paset qu’elle commencerait à exister avec et par eux. Par des argumentsad remetad hominemdont Hubert Mono Ndjana, à la suite de Cicéron, connaît le secret, il démonte leurs « machines critiques » et met à nue leur insuffisance notoire dans le domaine de la philosophie africaine. A dire vrai, en Hubert Mono Ndjana, on se trouverait dans un tribunal devant lequel il traîne les détracteurs et négateurs de la philosophie africaine. Il les accuse d’avoir « profané » le « Temple de la philosophie africaine » dont il est leGardien.Voilàquiexplique le style journalistique qu’adopte le philosophe Louis Mpala afin de faire vivrein livele débat qu’engage Hubert Mono Ndjana contre ses « concitoyens philosophes ». A la fin de lecture de son livre, Louis Mpala se rend compte qu’Hubert Mono Ndjana a « gagné » le « procès philosophique » et le juge a demandé à ses contradicteurs de rendre leurs armes et de reconnaître quela philosophie africaine existe bel et bien.Le deuxième texte intituléDe la place du mythe dans la philosophie d’Hubert Mono Ndjana à la conception intégrale du mytheest celui Théologien Paul Kalola Bupe, spécialiste en mythe. Intéressé et interpellé par le chapitre consacré au mythe dansLa philosophie négro-africaine, Paul Kalola Bupe a pris son stylo à bille. Après avoir établi le rapport entre la philosophie africaine et les formes symboliques et parlé d’une certaine transcendantalité du mythe, il s’est posé certaines questions : Le mythe, une pensée symbolique ?.Le mythe est-il la philosophie africaine selon les ethno-philosophes ?.En outre, il a évoqué les formes symboliques comme objet premier et base essentielle de la pensée rationnelle. Jusque-là il exposait la pensée d’Hubert Mono Ndjana.
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A la fin il a engagé un dialogue avec Hubert Mono Ndjana, et ce, en vue de contribuer à la compréhension du mythe. De ce fait, il s’est proposé de donner une conception intégrale du mythe. Pour ce faire, il a donné la distinction existant entre le vocablemûthoset la chose-mythe, a présenté la conception narrativiste du mythe, a fait voir le dépassement du paradigme narrativiste du mythe, a mis à jour la distinction entre mythe et mythologie et il est allé à la recherche de la définition du mythe en partantd’une définition objectiveversla définition subjective.Le troisième texte, celui d’Ignace Kabulo Mwaba a pour titreHubert Mono Ndjana et la problématique de la métaphysique négro-africaine. Après avoir exposé la pense d’Hubert Mono Ndjana portant sur le rapport corps-esprit, les notions de la temporalité chez les négro-africains (L’esthétisme du temps d’EnglebertMveng, La conception de la fusion lieu-temps, La conception « zamaniste » du temps), une théodicée négro-africaine (KaMana, Hyppolite Ngimbi Nseka, Bilolo Mubabinge, la religiosité du négro-africain), la problématique de la réflexion sur l’être et une métaphysique sociale, il a engagé avec Hubert une discusion devant déboucher sur une contribution. Le quatrième texte est de la plume de la Doctorante Flavie Kishiko Banza dont les recherches doctorales portent sur l’émancipation de la femme. Ayant pris connaissance du chapitre consacré à la problématique du genre, Flavie a voulu contribué à la pensée d’Hubert Mono Ndjana en intitulant son texteLes contraintes de la femme muntoue face aux valeurs de la postmodernité.Après avoir présenté la femme dans la civilisation bantoue (La dignité de la femme africaine muntoue, Identité de la femme africaine muntoue), elle a fait voir comment la
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Femme muntoue se pose davant la mode postmoderne (La Mode dans la Postmodernité, Attitudes de la femme muntoue face à la mode postmoderne). A la fin, elle a pris position, et ce, après avoir parlé des contraintes de la femme muntoue face aux valeurs de la postmodernité (Contraintes sociales et morales, Contraintes physiques et physiologiques). Le cinquième texte de Martin Kayumba Cansa porte sur leDébat philosophique sur l’ethnophilosophie. Son exposé sur le débat qu’Hubert Mono Ndjana engage sur l’Ethnophilosophie (La termitière de Kishani, Henry Odera Oruka et son rôle dans l’animation du débat, Les trois écoles et la philosophie-sagesse – La philosophie-sagesse, La sagacité philosophique, Application exemplaire de la philosophie-sagesse) étant fait, Martin Kayumba Cansa a dialogué avec Hubert Mono Ndjana en donnant sa position sur certaines affirmations d’Hubert Mono Ndjana. Le sixième texte porte la signature de Louis Mpala Mbabula qui soulève laProblématique de l’histoire de la philosophie africaine.Cas d’Hubert Mono Ndjana.Dans un premier temps, Louis Mpala Mbabula a présente l’histoire de la philosophie et sa théorie (Aristote, Hegel), l’histoire de la philosophie comme pratique (Une « matière » d’enseignement, Débat sur l’histoire de la philosophie africaine) selon Hubert Mono Ndjana. C’est à la fin que Louis Mpala Mbabula engage une discussion serrée avec Hubert Mono Ndjana afin de contribuer à son œuvre. Le septième et dernier texte est une œuvre de Patrick MONGA Kasimba et Daniel KALAMB Musung. Ces deux auteurs s’intéressent à laMorale et politique en Afrique noire selon Hubert Mono Ndjana.Leur première démarche a consisté à présenter la pensée d’Hubert Mono Ndjana mettant en exergue Antoine Guillaume Amo et les droits de
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l’homme, le socialisme africain, la réaction du socialisme scientifique, la problématique du genre (Pour le droit des femmes, Contre le droit des femmes), la philosophie du développement, le Problème du pouvoir et de la démocratie et le Panafricanisme (La renaissance africaine, La Pensée de la mondialisation). Comme il s’agit du dialogue avec Hubert, les deux auteurs ont donné leur contribution. Il sied de reconnaître que le travail abattu par les sept auteurs a pris du temps, car il fallait lire et relire les manuscrits et réajuster par-ci par-là le tir. Ceci étant, nous nous remettons à l’appréciation d’Hubert Mono Ndjana quant à ce qui concerne la justesse des exposés portant sur sa pensée. Nous restons convaincus que le texte n’est jamais orphelin après avoir été publié. L’on doit respecter l’intention de l’auteur et savoir se situer dans une communauté de sens comme l’enseigne David Hirsch. L’écriture étant une œuvre humaine à parfaire, nous restons réceptifs et attentifs à toutes les critiques et suggestions qui nous seront faites. Toute personne qui aimerait faire partie de notreCPLUest la bienvenue. Louis MPALA Mbabula Lubumbashi, le 27 janvier 2019
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