Les Fables de la diversité - Tome XII

Paul Vallin

Description

Ces Fables sont tirées de la malle aux trésors d’un passé un peu brouillon, mais c’est de lui que nous avons émergé pour nous propulser dans un présent qui ne l’est pas moins.
Ce recueil nous propose un amusement de mots, tout en s’alignant sur une logique de bon sens promenant la plume de l’auteur hors des routines et des modes à penser, nommant le « Réel » en le contant tel quel dans une époque troublée par le déni du vrai. Ces Fables offrent, sans manière, des réflexions qui servent de « morale » à ce genre littéraire ; l’essentiel étant de faire un usage lustré de notre belle langue française pour déclamer ce qui doit être plaisant à lire.
Miel ou ciguë, les Fables jouent de l’affabulation pour dire ce qui fut et ce qui est, à vous de choisir d’en rire ou d’en pleurer !

La Fable est la graine qui fit émerger l’esprit
de la gangue en laquelle il somnolait.

Sujets

• Sciences humaines
• Social Science
• Sociologie, société et politique
• Sciences humaines et sociales
• Sociologie
• Philosophie

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 02 décembre 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414393350
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

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ISBN numérique : 978-2-414-39469-2

© Edilivre, 2020
Sic vos non vobis
(Cette œuvre est de moi, mais non pour moi)

&COPY. Paul VALLIN. 2018.
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Dédicace
Aux Scribes de tous les temps
qui mirent l’écriture en chantier
pour lui faire exprimer la pensée des hommes
sous forme de mythes, légendes et fables,
faisant danser les lettres
pour transmettre le savoir.
Autres publications
Ouvrages publiés :
– Les Fables d’humeurs vagabondes ; Tome XI (Edilivre)
2019
– Les Fables des mystères de l’Histoire ; Tome X (Edilivre)
2019
– Les Fables de la mythologie ; Tome IX (Edilivre)
2018
– Les Fables de ma campagne ; Tome VIII (Edilivre)
2018
– Mythes et Légendes (Edilivre)
2018
– Les Fables nées de l’Histoire (Edilivre) Tome VII
2017
– Le Chouan du veld (Roman historique ; Éditions Edilivre)
2017
– Les Fables de notre temps. Tome VI (Edilivre)
2017
– Poèmes de galère (Auto édition)
2016
– Gitans, Gadjos et les Autres (Contes ; Edilivre)
2016
– Le Huron blanc (Roman historique ; Edilivre)
2015
– L’Amour en ballades (Auto édition)
2015
– La croisade des Gueux (Roman historique aux ed. Amalthée)
2014
– Philosophie mythologique (La “mémoire” de l’antiquité)
2014
– Les Fables, Tomes II, III, IV, V (Ed. Amalthée)
2014
– Les Fables de mon terroir. Tome I (Le bestiaire du Maine)
2014
– Poésies champêtres (un hymne à la nature en auto édition)
2013
– Le Prêtre du Soleil (Roman historique aux éd. Amalthée)
2013
– Vent de plume (Poésies libres et haïkus)
2013
– Prières et diableries en Maine (Poésies humoristiques)
2012
– Le Corsaire de la reine (Roman historique aux éd. Amalthée
2012
– Les enfants de Gaïa (Essai philosophique aux éd. Amalthée)
2012
– Les légendes de l’Histoire de France. Tome III (Ed. Amalthée)
2011
– La cavale nautique (Roman sociologique, aux éditions Amalthée).
2009
– Les histoires du Maine (aux éd. Amalthée).
2009
– Les histoires de Bretagne (idem).
2009
– Nouvelles du large (Éditions Amalthée).
2007
– Poésies et légendes d’Armorique (Éditions Normant Amalthée).
2005
– Les Bretons racontent l’Histoire (Éd. Normant Amalthée).
2005
– Les légendes du Maine. Tome II (Éd. du Petit Pavé).
2004
– Les légendes de l’Histoire de France. Tome II (Ed. Bénévent)
2004
– Les légendes de l’Histoire de France. Tome I (Ed. Bénévent)
2003
– L’Ordre du Saint Graal (Éd. du Petit Pavé).
2003
– Les légendes du Maine (Éd. de Neustrie)
2000
– La guerre d’Algérie (autoédition)
1988
– Les « Frances » d’outre-mer (Éd. La Pensée Universelle).
1987
– La plume dans le casque (idem).
1987
PAUL VALLIN
Écrivain du Maine, poète, auteur de contes, légendes, fables et romans
Président d’honneur des Auteurs du Maine et du Loir.
www.auteursdumaine.net
Retrouverons-nous un jour le bon sens, pour remettre
les valeurs d’humanité au centre d’une civilisation ?…
Née du vide sidérant du monde contemporain,
la crise existentielle de notre société
fait du transhumanisme la gloire de la pensée
d’un humanisme perdu, une particule errante
devenue orpheline de son humanité.
Cette pauvre société, malade de son époque,
nie sa médiocrité et sa misère mentale
sans penser pour autant à se remettre en cause.
Je ne suis ni Villon, encore moins La Fontaine,
pour oser m’affronter au talent de leurs plumes.
Je ne suis donc qu’un homme du défunt XX ème siècle,
qui débarque dans la mare de ce XXI ème
inconscient de l’impact d’un « Progrès » prédateur
qui se fait créateur d’un “homme” robotisé.
Tout en se promenant dans la diversité
qui s’offre à tout manant se cherchant un Présent,
mes Fables ont prétention de nommer le Réel
en le contant tel quel pour contrer les non-dits
dans cette époque troublée par le déni du vrai,
un avenir de Terrien sur la Terre polluée.
Par goût, j’aime la clarté et l’ordonnance des choses,
ayant en sainte horreur les outrages faits à l’Art
en un temps où le pire des audaces farfelues,
voudrait être confondu avec talent et Vie.
Mes Fables ont le panache de l’insoumis rebelle.
Elles en ont le piquant et la franchise acide
pour cingler l’immorale et toutes les conventions.
Elles dénoncent sans relâche la décadence en cours
d’une civilisation héritée de l’Antique,
minée par un « Progrès » devenu intégriste.
Pourront-elles réveiller les consciences endormies ?…
« Je chante ces héros dont Esope est le père,
troupe de qui l’histoire, encore que mensongère,
contient des vérités qui servent de leçons. »
Jean de La Fontaine.
Mon écriture…
Quant à moi, fabuliste du monde contemporain,
j’accompagne cette tradition libertaire en vers
qui claironnent comme une charge de trompettes.
J’aime ses mots qui résonnent comme une fanfare en fête,
j’aime tous ses mots rebelles aux modes, aux bagatelles,
tous les mots qui réveillent dans l’atonie du temps.
J’écris ! J’en suis surpris car mes mots deviennent fables
qui se révèlent soudain comme la lumière d’un phare
dessinant l’horizon sur une mer agitée.
Un vieux parquet qui grince vous parle avec ses lattes ;
la Fable va vous conter l’histoire de son siècle
sans trop s’embarrasser du style académique.
Libre de tout conformisme, son écriture, souvent,
passe de la poésie à la philosophie,
s’aventure dans le conte, se perd dans le roman,
s’égarant dans l’Histoire pour chuter dans la Fable
qui n’impose nulle contrainte à son type de récit
qui offre humour, satire, un peu de rêve aussi.
S’aventurant alors sur ces sentiers battus,
ma plume se promène dans ce genre poétique
selon l’humeur du vent de l’imagination.
Toutefois, soyez sans crainte, avant d’écrire un mot
je procède à l’étude des temps, des lieux, des gens,
afin que mon propos s’accroche à une trame
qui soit celle de la Vie, du Réel, du Présent.
Mes Fables, comme mes romans, émergent d’une histoire d’homme
qui parcourt le passé, le présent, le futur.
Pour moi, ces promenades en pays d’écriture
sont l’occasion d’un long voyage qui me conduit
vers un nouveau monde pour le faire mien avec mes rêves.
Surgie d’une lampe à huile cabossée, la magie de l’inspiration
me propose une ballade dans l’univers des fables.
Lecteur je t’abandonne le soin d’en faire usage
là où tu jugeras bon d’y poser ton mot.
Ces temps sont si sombres que l’espérance s’y perd.
Pour rendre leurs sens aux personnes évanouies, on les gifle…
C’est le rôle de la Fable !
La Fable, c’est quoi ?…
En général, la Fable se fait messagère pour promener, sous l’œil du contemporain, un palier de sa vie sociale avec ses humeurs, ses modes, ses manies, … Elle se joue, avec les mots, des prétentions des uns à détenir une “Vérité” d’époque, et de l’obstination des autres à la refuser. En fait, tout en cherchant à s’affranchir de toute méthode et de tout système, la Fable aime errer à sa guise dans le vent littéraire. Toutefois, elle se garde de méconnaître les vertus indiscutables de l’orthodoxie académique, mais sa modestie ne lui permet pas de proposer une idéologie de vérité universelle. Elle fait donc de son mieux pour ne pas verser dans le ridicule en révélant, à la lumière des mots d’esprit, les secrets des jours et des nuits, ceux du Soleil et de la Terre ainsi que ceux de la moralité et de la sauvagerie ; sa curiosité est si vaste qu’elle ambitionne même de vous dévoiler ceux de l’Univers !
« La mémoire historique du peuple est toujours très courte.
Le peuple ne se souvient que des Fables. »
Ernest Renan.
La Fable est l’héritage des méditations de nos ancêtres primitifs, un temps où, déjà, les hommes se trouvaient bons en se mangeant entre eux. Regroupés autour de leurs feux de bivouac, les gardiens de troupeaux des temps d’avant la « Lumière » de l’esprit, imaginaient en affabulant un au-delà de leur monde naturel pour se recréer, se projetant dans le besoin d’idéal qui s’éveillait en eux. Les Fables d’Esope, Horace, Sénèque, Phèdre, …, furent des récits inventés pour divertir dans l’air du temps, jouant de l’affabulation pour dire la vérité d’un moment, faisant la jonction entre la poésie et le quotidien pour promener les vérités sociales dans un monde qui ne les voit plus. Or, les hommes d’aujourd’hui tolèrent les mêmes impostures !
Peuplée d’algorithmes, d’intelligence artificielle, de machines numériques, de chimie génétique, organisée scientifiquement autour d’une idéologie de « Progrès », la société des hommes “modernes” plonge dans un surnaturel futuriste en mesure de contrôler la Nature et les destins ; la robotisation doit remplacer l’humanité dans l’exercice de la Vie, et la grande machine qui faisait vivre les hommes s’est détraquée sous les assauts d’un insatiable progrès technologique !
Dans une époque où la “transparence” s’impose tout azimut, il semble normal que la Fable dévoile sans détour les faits de la vie sociale tels qu’elle les