Mirage

Philippe Ewane

Description

Au loin, dans la forêt tropicale, un rossignol chantait juste à côté de la grande rivière poissonneuse. Les notes déployées de sa gorge de muse, se mêlant aux bruits ondulés de ce vent inlassable, diffusaient dans les parages une musique classique du genre Beethoven à laquelle même les oreilles les plus dures ne sauraient y résister.

Les passants trouvaient ici l’occasion d’arrêter de penser à leurs multiples problèmes et à toutes ces pesanteurs qui minent les esprits, pour rêver un moment, le temps d’une joie éphémère, le temps d’un instant de bonheur.

Sujets

• Sciences humaines
• Social Science
• Sociologie, société et politique
• Sciences humaines et sociales
• Sociologie
• Philosophie

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 18 novembre 2020
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782414506293
• Langue: Français

Extrait

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ISBN numérique : 978-2-414-50630-9

© Edilivre, 2020
Du même auteur
“A Warm Winter”. (Un hiver chaud).
(Edilivre, France. Avril 2020).
Dédicace
À toutes les bonnes âmes de l’univers, à ceux-là qui ont le cœur pur et qui ne pensent que du bien des autres, qui s’efforcent à faire avancer le monde, à le transformer en un paradis terrestre.
Préface Professeur RAOUL ETONGUÉ MAYER (PhD) Université Laurentienne Sudbury, Canada
Préfacer l’essai de Philippe Ewane n’a d’autres mérites que de saluer son courage et de vanter la profondeur de ses réflexions sur divers sujets, qu’il restitue dans une langue accessible à tous. Le lecteur peut, de bon droit, interroger la nécessité du géographe que je suis de préfacer cet essai composé de quatorze chapitres.
J’ai cru bon d’écrire cette préface pour attirer l’attention du lecteur sur la pratique de ce genre Littéraire, que certains disent facile à tort ou à raison. Bien qu’à feuilleter cet opuscule, le lecteur le moins informé sur les genres littéraires ne peut rester indifférent à ses qualités de réflexions, de sujet divers, de miroir (personnel) qui constituent les fondements de tout essai qui peut être partisan ou polémique. Toutes ces qualités, font de ce livre, un instrument aux principes et à la pratique de l’art de rédiger un essai.
La personnalité de Philippe Ewane est originale et singulière. Il n’a ni oublié l’art de raconter des contes bantous de son Cameroun natal, ni les expériences de sa longue pratique de métier de professeur des Écoles Normales. Le soir au village, assis autour du feu après le repas du soir grands-parents, parents et enfants écoutent religieusement la personne la plus âgée du groupe. Elle raconte la vie, qu’elle retourne dans tous les sens à travers des contes qui traversent rigoureusement le temps, car ils se racontent sans la moindre altération de génération en génération. La transmission de ce riche enseignement communautaire fait d’un mélange de philosophie, de métaphysique, de religion et de morale est justement ce qui a moulé le plus la pensée de Philippe Ewane. Le fait qu’il réside aux États-Unis où il vit et travaille en anglais n’a en rien altéré ni sa connaissance et la pratique de la langue de Molière ni celle des réalités sociologiques des Mbos. Ses fondations sont solides.
Philippe Ewane a fait une bonne partie de ses études au Cameroun. Le présent essai intitulé Mirage est sa deuxième publication littéraire. C’est un philosophe subtil et un humaniste qui sait dire ce qu’il souhaite dire et qui a su adapter sa pensée et son extériorisation à la mentalité du monde occidental.
Pr Raoul Étongué Mayer, PhD Géographe Université Laurentienne Sudbury, Canada
Remerciements
Je remercie le Seigneur qui m’a inspiré lors de l’écriture de cet essai que je redécouvre par endroit avec beaucoup d’émotions.
Avant-propos
MIRAGE. Deuxième production littéraire de Philippe Ewane est un essai de quatorze chapitres. C’est un essai plutôt atypique ; il vous embarque dans une forme de littérature pluridisciplinaire, un mélange de philosophie ancienne, de littérature moderne, de littérature classique et de métaphysique. Quelquefois vous vous croiriez dans un conte de fée ou dans un récit biblique ; Et plus loin vous êtes sans vous-y attendre ramenés sur terre dans ce cosmos avec ses aléas, ses embûches, ses barrières, ses pandémies et ses incertitudes.
Il s’agit ici pour moi de rendre à ma manière, avec une cogitation particulière toutes ces vicissitudes de la vie : ces malheurs, ces moments de bonheur, ces merveilles, ces émotions, cette longue marche vers ce voyage interminable et à destination inconnue ; J’essai avec un doigté personnel de mettre en exergue les difficultés, les hésitations, les ambiguïtés, les controverses confrontées par l’Homme durant son cheminement sur terre ; Ce voyage sibyllin à destination incertaine dont l’homme est contraint de s’y engager ; Ce parcours comme mission et ensemble de questionnements. Telle est la thématique principale de cet essai qui ma foi reste une réflexion assez énigmatique et dont la visibilité par les uns et les autres se fait à tort ou à raison sous des angles différents. J’ai été inspiré et j’ai écrit d’une seule traite cette production littéraire ; Comme Samuel Beckett dans “En attendant Godot” : “Je ne sais pas plus sur cet essai que celui qui arrive à le lire avec attention “ J’ose croire que cette œuvre d’esprit apportera quelques rayons de lumières sur cette problématique qui reste et restera toujours un dilemme.
Chapitre 1 Partir
Nous avancions tout doucement, puis un peu plus vite. Nous avancions, défiant la fatigue, le temps, le climat. La brume du matin nous faisait ombrage mais nous avancions tout de même. Le regard figé en direction du nord ainsi que vers l’éternité ; nous avancions toujours. La brume quelquefois se dissipait, nous voyions l’horizon au loin, très loin. Nous nous étions résolus d’aller loin, le plus loin possible. Marcher, toujours marcher afin d’arriver. Le vent soufflait, les éclairs lézardaient toute la surface du Ciel sur nos têtes, le tonnerre grondait, comme le rugissement d’un lion affamé, nous étourdissant au passage, mais nous avancions… Des rivières à traverser, des forêts à braver au risque de se faire attaquer par ces fauves sans cœur… Que de barrières à franchir ! Des vallées, des vallons, des ravins, des falaises, des pistes tortueuses pleines d’embûches, des climats rudes, malgré tout cela nous avancions.
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