Notre effroyable société de décadence
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Notre effroyable société de décadence , livre ebook

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Description

Nous sommes dans une séquence historique où les occidentaux appauvris par l’ultra-libéralisme néolibéral, humiliés par le communautarisme, trompés par les responsables politiques, tenus par la dette des banques, veulent signifier leur refus de cette modernité que le pouvoir en place a toujours assimilé au progrès. Le constat est sans appel et le bilan de ces dernières décennies est le suivant : mondialisation sauvage, disparition progressive des identités nationales, attaques systématiques de la religion traditionnelle par la laïcité, inégalités entre les riches et les pauvres, dérive autoritaire des régimes « démocratiques », tyrannie des minorités sur la majorité, etc. Mais nous ne sommes pas arrivés à cette situation par hasard. Tout a commencé à partir d’un moment précis.

Informations

Publié par
Date de parution 18 juin 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312081977
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Notre effroyable société de décadence
Maxime Martin
Notre effroyable société de décadence
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2021
ISBN : 978-2-312-08197-7
Je dédie ce livre à tous ceux qui ont aimé, aiment et aimeront pour toujours la France .
Introduction
Nous sommes dans une séquence historique où les occidentaux appauvris par l’ultra-libéralisme néolibéral, humiliés par le communautarisme, trompés par les responsables politiques, tenus par la dette des banques, veulent signifier leur refus de cette modernité que le pouvoir en place a toujours assimilé au progrès. Le constat est sans appel et le bilan de ces dernières décennies est le suivant : mondialisation sauvage, disparition progressive des identités nationales, attaques systématiques de la religion traditionnelle par la laïcité, inégalités entre les riches et les pauvres, dérive autoritaire des régimes « démocratiques », la tyrannie des minorités sur la majorité, etc. Mais nous ne sommes pas arrivés à cette situation par hasard. Tout a commencé à partir d’un moment précis.
Le coup d’arrêt total a en effet été la Révolution française. Cette dernière a été un coup d’État fomenté par des sociétés secrètes anticléricale et anti monarchique, avec pour objectif d’imposer la République à la France . Remplacement de la centralisation monarchique par la république bourgeoise. Les Républicains ont tenté par la rationalité de rompre le lien cosmique qui reliait les Hommes à Dieu dans le but de les cantonner au matérialisme rationaliste et individualiste du libéralisme du siècle suivant. Le XIX e siècle sera un siècle d’immense appauvrissement des petits. Le français deviendra en effet le salarié esclave de l’entrepreneur capitaliste tout puissant.
Depuis le début du déclin de la France, de nombreuses idéologies mettant l’Homme au centre de tout sont nées (Les Droits de l’Homme). Lorsqu’on se focalise sur l’Homme et qu’on le met au centre de tout, on évince la question de Dieu. Aujourd’hui, la propagande des puissants a conduit le français à la haine de soi, la haine de son pays, la méconnaissance de sa nature profonde et la redirection systématique de sa colère vers de faux combats stériles avec pour seul résultat, la neutralisation réciproque des couches potentiellement révolutionnaires du Peuple. Le fameux « diviser pour régner ».
Que faire ? En effet, nous en sommes là. À notre niveau de citoyens, subir l’Histoire et son lot d’événements destructeurs rend notre vie difficile. Il ne faut donc pas se voiler la face. Nous nous mentons déjà trop au quotidien et les faits nous le rappellent. Malgré la société du spectacle dans laquelle nous vivons et qui essaie de nous masquer la réalité par le divertissement et la désinformation médiatique continuelle, les preuves du déclin sont visibles et nombreuses.
Les exemples sont légions : la baisse du niveau scolaire ; la pauvreté grandissante ; le chômage endémique ; la disparition totale de la déontologie journalistique ; la fiscalité de la terreur, la hausse des prix ; l’absence du sentiment patriotique chez les élites ; la délinquance insupportable ; la disparition de la culture au profit du divertissement ; et la liste est loin d’être exhaustive.
Nous sommes dans un bateau qui coule : nous pouvons l’ignorer et couler avec, ou alors en prendre conscience, sortir la tête de l’eau, essayer de sauver notre âme et agir héroïquement. Car c’est ce dont manque cruellement notre époque : des héros authentiques, de grandes figures viriles et légendaires.
De plus en plus de français sont de moins en moins dupes et commencent à comprendre certains rouages de notre société morbide. Mais dans notre période rationalo-matérialiste désacralisée, quelle voie prendre pour s’accomplir en tant qu’homme ou femme ? C’est à cette question que cet essai se propose de répondre.
Notre déclin
L A DESTRUCTION DE LA FAMILLE
« Famille, je vous hais. »
André Gide ( les nourritures terrestres )
Nous pourrions nous lancer dans de nombreuses énumérations de chiffres, de statistiques pour démontrer que jamais les familles n’ont jamais autant souffert. Mais cela serait inutile car ce n’est plus à démontrer.
Tout le monde connaît autour de soi une famille recomposée (éclatée devrait-on dire), un couple divorcé, des familles mono-parentales. Des problèmes d’éducation au sein des familles. Jamais les femmes n’ont été aussi éloignées de leurs petits par les nécessités économiques d’un salaire. La nécessité est un frein à la liberté. Le monde du travail a éloigné la femme de son enfant. La mère qui se démet de la maternité transgresse malgré elle son rôle naturel. Clémentine Hautain, une des leaders du féminisme a dit : « Je ne me sens pas bien, on est soit trop au travail, soit trop avec les enfants, il y a un cercle vicieux de culpabilité sans fin, on n’est jamais bien aux yeux de la société. » Voilà ce que pense une féministe convaincu au sujet de la souffrance de ne pouvoir être pleinement mère.
L’homme de son côté est meurtri par les attaques féministes et se féminise. Les familles sont profondément atteintes par ces instabilités et en proie à l’anarchie.
Souvenons-nous du film « la fureur de vivre » de Nicholas Ray sorti en 1955 mettant en scène James Dean dans le rôle de Jim. On assiste à un véritable éclatement de la cellule familiale. Le père « émasculé », qui porte le tablier de sa femme et se soumet à l’autorité de cette dernière, perd le respect de son fils, qui se retrouve alors sans référence, sans modèle pour sa vie future.
La richissime féministe philosophe Elisabeth Badinter évoque la lente disparition du modèle familiale patriarcal sur lequel était fondé la civilisation chrétienne. En effet, on peut lire dans son livre « L’Un est l’autre » publié en 1986 : « Le pouvoir paternel et marital est en voie de disparition » , écrit-elle. « La puissance idéologique, sociale et politique de l’homme est sérieusement érodée… Dans la plupart des démocraties occidentales, le système patriarcal a reçu le coup de grâce au cours des deux dernières décennies… Le XX e siècle a sonné le glas des valeurs viriles en Occident . » Au moins, nous avons la preuve des effets formidables du féminisme et de ses conséquences sur les familles occidentales. À propos de l’avortement, elle écrit, toujours dans le même ouvrage : « La contraception féminine portait un coup fatal à la famille patriarcale en laissant la maîtrise de procréation à l’autre camp… Le rapport de force s’est complètement inversé au détriment du père, dépossédé d’un pouvoir essentiel. » Elle poursuit : « Il y a à peine quelques décennies, le mariage était tout à la fois synonyme de sécurité, de respectabilité et de fécondité. Aujourd’hui, il a perdu ces trois caractères essentiels… la considérable perte d’influence de la religion a permis le développement de deux nouvelles pratiques inconnues des temps de jadis : le divorce et la cohabitation. » Peut-on vraiment se satisfaire de ce bilan désastreux ?
Pour l’être humain, la famille a plus d’importance que tout. C’est son berceau, ce qui le constitue. Une société épanouie est une société dans laquelle l’humain évolue naturellement au sein de la famille. Un individu sans famille est un individu isolé, vagabond et sans repères. Le lien social, la cohésion, l’unité, l’amitié et l’amour ont plus de force au sein d’une structure comme la famille que tout autre. Les avantages, privilèges, valeurs et idéaux issus des liens sociaux existent là où ces liens sont forts, donc au sein de la famille.
Remarquons au sein de nos « élites », l’immense sentiment d’appartenance à leur famille et leur tribu. Les mêmes qui expliquent que les français doivent renoncer à leurs liens familiaux. Donc restons vigilant sur ceux qui critiquent la famille. Posons-nous la question si les recommandations et leurs accusations sont en adéquation avec leur vécu.
Rien ne convient mieux à la nature de l’être humain et à sa dignité que la maternité naturelle dans une famille où prévalent la maternité, la paternité et la fratern

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