Jiji - Volume 2 , livre ebook

250

pages

Français

Ebooks

2019

Écrit par
Émilie Achin

Publié par
Plumes de Mimi éditions

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Publié par

Plumes de Mimi éditions

Date de parution

05 mars 2019

Nombre de lectures

EAN13

9782902427055

Langue

Français

Alors que Jiji vit un conte de fées, le destin décide de lui mettre des bâtons dans les roues. Elle qui pensait, il y a encore quelques semaines, finir ses jours seule, son prince charmant lui a fait une demande dans des circonstances plutôt insolites. Elle n'imagine pas ce que l'avenir lui réserve, mais ce qui l'importe aujourd'hui, c'est d'être heureuse avec l'homme qu'elle aime. Seulement, elle va rapidement comprendre qu'en amour, rien n'est acquis.

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Publié par

Plumes de Mimi éditions

Date de parution

05 mars 2019

Nombre de lectures

EAN13

9782902427055

Langue

Français

Jiji
Vol 2 : En amour, rien n'est acquis

Du même auteur

Jiji - Vol 1 : Une infirmière à la recherche de l'amour
Jiji - Vol 3 : Pas sans toi
Ne m'approchez pas

Émilie Achin

Jiji
Vol 2 : En amour, rien n'est acquis
Plumes de Mimi éditions

«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayant droit ou ayant cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»

© Editions Plumes de Mimi éditions,
ISBN : 978-2-902427-05-5

Émilie Achin

Auteure et éditrice, Émilie sait surprendre ses lecteurs avec sa plume. Elle parvient facilement à transmettre les émotions de ses personnages et sait comment divertir son public.
Grâce à sa plume fluide, elle a déjà réconcilié un nombre fou de personnes avec la lecture et ne compte pas s'arrêter en si bon chemin

Maman, compagne, femme, amie, sœur... elle cumule un tas de rôles qui la rendent heureuse et qui lui permettent de s'épanouir dans son travail.

L’avenir nous réserve un tas de surprises.
Prenez la vie comme elle vient et profitez des bons moments.

Préface

Le célèbre Jean Cocteau a dit : « Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif, et son futur est toujours conditionnel. »

Un proverbe français dit aussi qu’il n'y a rien de plus fort que l'amour, mais il n'y a rien qui fasse aussi mal.
Jiji ne connaît pas grand-chose en amour. Mais elle apprend rapidement qu’aimer est le plus beau sentiment qui lui ait été donné de vivre et se sentir aimé est encore plus merveilleux.
Seulement, dans une relation, l’honnêteté et la sincérité sont des facteurs principaux. Ils sont plus importants que tout et peuvent s’avérer dangereux s’ils ne sont pas respectés.
Un couple peut-il tenir sans honnêteté ? Évidemment, la réponse est non.
Peut-on avoir confiance en quelqu’un qui n’est pas sincère ? Non plus.

Comment savoir si une personne est digne de confiance ?
Comment s’assurer de l’honnêteté et la sincérité de quelqu’un ?

La vie réserve encore un tas de surprises à Jiji et John. Leur couple y survivra-t-il ?

À vous de le découvrir…

Chapitre 1
Mon cœur ne dégonfle pas depuis notre petite escapade en amoureux, qui s’est terminée par une magnifique demande en mariage.
Nous sommes fiancés, je vais devenir Madame Richard !

— Jiji, réveille-toi, dit une douce voix au-dessus de ma tête.

J’ai eu du mal à trouver le sommeil, encore sous l’euphorie que cette joie m’a procurée. Alors j’aurais aimé rester au lit quelques heures supplémentaires, mais c’était sans compter sur mon futur mari qui est toujours très matinal.

— Mmmh, mais pourquoi ?
— Parce que c'est notre dernier jour à Paris et j'ai promis à Sam de l'emmener à Disney !
— Quoi ? On va à Disneyland Paris ?
— Oui, Sam, toi et moi. En famille !
— Génial, je vais me préparer ! dis-je en me levant.
— Doucement princesse, tu as le temps de prendre ton petit-déjeuner et ta douche. Il n'est que sept heures et le parc ouvre à dix heures.
— Ah, ok ! Alors, bonjour, mon amour, tu vas bien ?
— Bonjour ma beauté. Depuis que tu as accepté de m'épouser, je vais très bien. Et toi ?
— Merveilleusement bien ! dis-je en admirant le joyau que je porte au doigt.

Nous descendons main dans la main et trouvons Sam et Catherine en pleine discussion.

— N'oublie pas mon chéri, tu as promis de me rapporter un joli bol avec Minnie !
— Oui Mamou, je vais choisir le plus beau !
— Pourquoi ne venez-vous pas avec nous ?
— J'ai quelques petites choses à régler en ville et j'ai prévu de déjeuner avec une amie ce midi, répond-elle embarrassée.
— Maman, fais bien attention à toi s'il te plaît. Tu sais que je n'aime pas te savoir à Paris avec tes anciens amis.
— Ne t'inquiète pas pour moi, je ne vois que Roxanne...

John regarde sa mère d’un air sévère, comme si elle s’apprêtait à faire une bêtise. J'emmène Sam dans la salle de bain pour l’aider à se préparer. Ensuite, je l’envoie jouer afin d’aller prendre une douche. John attend que je finisse pour entrer dans la cabine.

— Tout va bien ? je lui demande en attrapant ma serviette.
— Oui, je suis juste un peu inquiet pour ma mère. Elle a un passé mouvementé ici et j'ai peur qu'elle retombe dans les griffes de certaines personnes...
— Ah... c'est quel type de personnes ?
— Quand mon père est mort, nous sommes venus vivre quelque temps à Paris. Elle a rencontré des gens pas très fréquentables, des alcooliques qui n'ont aucun avenir et qui passent leur temps à faire la tournée des bars. Ma mère a passé plusieurs nuits en cellule de dégrisement et s'est fait suspendre son permis de conduire. Elle a fait une cure de désintoxication pendant que Sandrine s'occupait de moi. Je n’étais encore qu’un ado, je venais de perdre mon père et j’étais impuissant face à sa détresse. Puis nous sommes rentrés à La-Rochelle où nous l’avons inscrite aux alcooliques anonymes. Depuis, tout va bien, mais elle les a revus quelques fois et à chaque soirée qu’elle a passée avec eux, elle était trop ivre pour rentrer. Je devais aller la récupérer dans les bars pour la raccompagner. Heureusement, elle n'a jamais replongé… mais je déteste qu'elle reste en contact avec ces gens.
— Mais elle est heureuse maintenant, elle a Sam, elle va bien...
— Je sais, il faut que je lui fasse confiance... Bon allons-y, il faut préparer un sac avec quelques boissons et des confiseries pour les files d'attente. Nous allons nous amuser et passer une superbe journée en essayant de ne pas trop nous inquiéter, dit-il avec un sourire forcé.

Nous retournons au séjour et je prépare le sac pendant qu’il va chercher son fils dans la salle de jeux, puis partons pour le parc.
Je n'étais jamais allée à Disneyland. C'est magique, on se croirait dans un conte de fées dès l'entrée. Nous faisons les manèges pour enfants, tous plus féeriques les uns que les autres, puis Sam nous demande de faire un deuxième tour du voyage de Peter Pan. Nous mangeons un fast-food le midi, assistons aux spectacles et à la parade l'après-midi, où nous rencontrons Mickey et ses amis, puis nous attendons le feu d'artifice et rentrons chez Sandrine en pleine nuit, la tête remplie de souvenirs inoubliables.
À peine assis dans le taxi, Sam s'endort.

— À quelle heure décolle notre avion demain ? je demande à John qui regarde son fils avec tendresse.
— À midi, j'ai hâte de rentrer. Pas toi ?
— Si, ma famille et mes amis me manquent. Et en plus je n'ai plus rien à me mettre.
— Ça tombe bien, je te préfère nue, rétorque-t-il en riant.
— John !
— Quoi ? C'est vrai ! Au fait, je ne peux toujours pas profiter de ton corps ?
— Hé non, désolée docteur, pour le moment vous profitez uniquement de la vue !

Je l'embrasse et pose ma tête sur son épaule. Sam pose la sienne sur mes genoux et je lui caresse les cheveux.

— C'est mignon, il est déjà très attaché à toi tu sais, dit-il en souriant.
— Moi aussi, c'est un enfant tellement intelligent et gentil. Je l'adore.

Lorsque nous rentrons chez Sandrine, Daniel a préparé des quiches et des salades. Il est tard, mais il nous a gardé une part. Visiblement, Cath n'est pas encore rentrée. Sam et moi nous installons à table tandis que John s'isole avec sa tante dans l'entrée. Apparemment il se passe quelque chose que Sam ne doit pas savoir.

— Elle est où Mamou ?
— Je ne sais pas mon chéri. Ne t’inquiète pas, elle ne devrait pas tarder. Mange un peu, ça va être froid.

John revient quelques minutes plus tard, l'air très inquiet. Sandrine le suit en essuyant ses larmes. Je les observe d'un air interrogateur, mais ils ne parlent pas et évitent de croiser mon regard.
Nous mangeons dans le calme, puis je monte coucher le petit. J'entends John et sa tante se disputer au sujet de Catherine, alors que je reviens.

— Mais que se passe-t-il ici ? je demande en m'approchant d'eux.
— Ma mère est introuvable et son téléphone est éteint...
— Tu sais où elle avait rendez-vous avec son amie ?
— Oui, au restaurant « Le Subtile » !
— Alors, commençons par aller voir là-bas, quelqu'un pourra sûrement nous renseigner !
— Daniel, peux-tu garder un œil sur Samuel pendant que nous cherchons ma sœur ? demande Sandrine à son employé et petit-ami.
— Bien sûr, allez-y.

Sandrine l'embrasse et le remercie. Il ne s'y attendait pas et semble surpris qu'elle lui donne de l'affection devant nous. Je suis John à l’extérieur, sans prendre la peine d’emporter mon sac à main, tandis que sa tante part chercher le sien dans le dressing de l’entrée.
Chapitre 2
Nous prenons la voiture de Sandrine et partons questionner le personnel du restaurant. Un des serveurs nous dit qu'elles sont reparties en début d’après-midi, bien éméchées, dans un taxi.

— Je m'en doutais, je n'aurais jamais dû la laisser seule.
— John, tu n'y peux rien. On va la retrouver... Tu connais les bars qu'elle fréquentait ? je demande en lui prenant la main.
— Pas tous, mais avec un peu de chance, elle sera dans un de ceux que je connais.

Il nous emmène dans trois bars différents où les serveurs nous confirment leur passage. Nous allons dans un quatrième bistrot et là, John descend d’un air furieux en courant vers l'entrée. Nous le suivons alors qu'il se dirige vers un homme.

— Où est-elle ?
— Qui ça ?
— Ma mère, abruti !
— Ah, Cath… elle est chez José, il est parti la tirer…

À peine a-t-il fini sa phrase, que John écrase lui son poing sur la figure.

— Espèce de conna