La Voie de la joie

Olivier C.Arragon

Description

Au travers de 16 chapitres, 16 idées innovantes sur la Joie sont traitées de telle façon que le lecteur/la lectrice puisse trouver la jovialité sur les soirs et les matins de son destin ; entendre les voix de la joie tout au long des pérégrinations accomplies sur les sentiers de son existence. 16 réflexions pour comprendre comment faire briller l’éclat de la joie sur le pays de son être... quelques pensées pour tenir bon malgré les tempêtes de la vie, et aller plus loin vers l’horizon radieux, à l’aurore de jours nouveaux. Exhaler les parfums de la joie sur les sens de sa vie, pour évoluer vers le bonheur. Les raisons intimes de notre cœur ne s’éveillent-elles pas sous le souffle de celui-ci, vrai et éclairé par l’amour ? Né de ce constat, je vous propose dans ce livre un processus simple et positif.

Sujets

• Relations familiales
• Santé
• Pratique
• Famille
• Bien-être

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 10 septembre 2019
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782414355457
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-35546-4
 
© Edilivre, 2019
Exergue
 
« L’existence sans espérance n’a pas de sens… et la foi est la voie ultime du sens »
Olivier C.Arragon
 
« La vérité est un long chemin à parcourir »
Père Boulad
 
 
« La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter. »
Mère Theresa de Calcutta
« On gagne sa vie avec ce que l’on reçoit, mais on la bâtit avec ce que l’on donne. »
Winston Churchill
« Le coin des poésies » Si petit
Tu te perds dans ce monde
Où crime joue sa ronde,
Dans ses rues labyrinthes
À l’odeur de l’absinthe.
Tu lis dans ton journal
Les faits divers, scandales,
Tous ces dessous ardents,
Les coups de cœur violents
Et les coups de fusils…
Problèmes infinis.
Fragile, si petit,
Sans trouver la sortie,
Tu cours, tu veux t’enfuir,
Trop sensible pour fuir,
Mais aux bleus de ton cœur,
T’as l’espoir du bonheur !
Aux lendemains trop seuls,
Aux matins pleins d’écueils,
Tu vois tellement flou,
Dans ce monde si fou,
Trop laid, trop paumé,
Tu ne sais plus où aller.
Tu perçois cette danse
Comme un délire en transe.
Pour, plus encore, gagner,
Chacun mène folie
Aux genoux des sorciers
De cet argent souci.
Ton lit n’a plus de draps,
Ne t’arrête pas là,
Tu n’es pas fait pour ça.
Dans les rues de nulle part,
D’une vie qui s’égare,
D’un peuple qui sait plus,
Tu as vu l’enfant nu
Qui ne sait plus aimer.
Mais ce monde électrique,
Tu le vois tyrannique.
Et les pas du progrès
Sont bien plus vifs, en somme,
Que les pas de ces hommes.
 
 
« Les larmes du cœur sont les joyaux de l’âme… »
Olivier C.Arragon
Les voix de la joie
Et puis, les voies de la joie,
Vivent dans mes douces fêtes,
Alors, les voix de la joie,
Chantent toujours dans ma tête !
Muni du besoin vital
D’accepter l’autre tel qu’il est.
Voir le fondamental :
Les beautés de la bonté…
Le pays de mon corps,
Rayonne de lumière.
Le bateau de mon cœur,
Fait naufrage sur leurs plages.
J’espère encore et encore,
Que, dans ce petit désert,
Resplendira mon Bonheur
Et éclairera cette image,
Qui parle d’une utopie,
Qui devient réalité,
Enfin sur mes lendemains,
Qui chanteront l’Amour vrai !
Plus jamais, seront flapis,
Mes espérances rêvées
À d’autres beaux matins,
Que mon âme repoussait,
Et alors, je serai libre,
Libre de tout jugement,
Le cœur rempli de tendresse
Pour le bien-être des autres…
Et alors, je serai ivre,
Ivre d’empathie vraiment,
Le corps rempli de promesses
Pour le Bonheur des autres !
Quand ces matins souriront
Aux couleurs de la bienveillance
Je pourrai partir sans bruit
Bien paisible et si serein.
Quand ces matins s’ouvriront
Aux beautés des bienfaisances,
Je m’en irai vers la vie,
Plein d’espoirs de pèlerins…
Livre 1

« Je préfère considérer la vie comme un bon livre. À mesure que vous avancez dans la lecture, tout commence à se tenir et à avoir du sens. »
Rabbin Harold Kushner
 
 
« Nous réalisons que ce que nous accomplissons n’est qu’une goutte dans l’océan. Mais si cette goutte n’existait pas dans l’océan, elle manquerait. »
Mère Theresa de Calcutta
« Le monde est une mer, notre cœur en est le rivage… »
Proverbe chinois
Préambule
Si je regarde autour de moi je m’aperçois que mes contemporains et contemporaines ont bien du mal à trouver et à garder la joie en eux, en elles et donc autour d’eux, autour d’elles. Pourtant, c’est un bien si précieux qu’il peut faire que les portes du bonheur s’ouvrent grandes à nos cœurs. Pour y arriver, il suffit de garder à l’esprit quelques principes très simples. N’oubliez jamais qu’ils sont un gage de liberté, pleine et entière, et non d’emprisonnement, d’asservissement. Car la Liberté vraie est l’essence même qui fait vivre et grandir tout être humain. Sans elle, nous ne pouvons pas aller très loin et nous risquons de nous perdre dans le labyrinthe du jugement et de la culpabilité…
S’il fallait étayer mes propos par un exemple vécu, quoi de mieux que d’exposer mon expérience : j’ai eu un accident de la vie et deux accidents de la route, qui ont remis en question tout ce que j’avais prévu, tout ce que j’étais en train de construire. Dès lors, j’aurais pu sombrer dans la brume du désespoir qui tentait d’envahir les contrées de mes pas. Mais depuis cet EMI qui m’a été offert, j’ai appris à extraire le « meilleur » dans tout ce qu’il m’arrive, même dans les expériences qui apparaissent les plus négatives et les plus destructrices des projets que je voulais mener à terme…
Lors de mon premier accident, j’ai vécu une Expérience de Mort Imminente, qui pour moi a été une Expérience de Vie Intense. Cela a complétement et durablement changé ma psychologie et ma façon d’agir et de penser. Depuis, j’ai une empathie énorme : c’est devenu, véritablement, une irrésistible raison de vivre, et je considère, à présent avec convictions, qu’autrui est un autre moi-même.
Je réalise maintenant qu’il existe une véritable interaction transparente entre ceux et celles qui m’entourent, ainsi que tous les autres et moi. C’est-à-dire que je suis les autres et que les autres sont moi. Pour cela, à l’éclairage de ce que j’ai vécu dans ce jardin aux nuances de couleurs magnifiques, aux côtés de cet être immense et duquel irradiait une lumière immaculée, forte et intense, je suis persuadé que le bien-être de l’autre, du cœur qu’il m’est donné de croiser, passe par le mien. Je suis, depuis ce moment-là, plus que persuadé que nous sommes des êtres interdépendants : nous avons besoin les uns des autres.
Ce matin, je suis seul à ma table : je me rappelle de ce soir-là, l’E.M.I, cet événement qui a bouleversé mon existence bien trop tiède, sans relief, tel un plat sans sel, dans lequel je ne me posais pas beaucoup de questions, par « confort » ou par manque de temps. Mon être errait, perdu dans ma vie qui s’égarait entre courses et poursuites…
« En ce début d’après-midi, je me revois plein d’assurance et de certitudes sur ces routes de campagne où mon véhicule filait vers une discothèque de la région de Strasbourg. Les discussions allaient bon train quand soudain, au détour d’une route, je brûle un panneau « laisser passer ». Mon véhicule déboule à toute vitesse sur une voie rapide. Une voiture ne peut pas m’éviter et c’est le choc. Mon tas de tôle, froissée à présent, tourbillonne sur lui-même…
Je me retrouve aux urgences de l’hôpital d’Haguenau où l’on m’a emmené pour y subir des examens complémentaires. Tout d’un coup, au détour d’une prise de sang, je me sens mal. Je me couche. Puis plus rien. Quand je reviens à moi, je vois mon corps inerte sur un brancard poussé à toute vitesse dans un couloir de l’hôpital par deux infirmières qui me donnent des claques en m’intimant de ne pas m’endormir. Mais, moi, comme si j’étais devenu spectateur, je regarde d’en « haut » la scène sans m’angoisser. Je suis bien. Je ne pense à rien, ni à personne. Je suis dans un état de tel bien-être. Je regarde la scène, ce corps inerte qui est le mien. Mais je ne m’inquiète pas du tout, comme si je me dissociais de ce corps, ce « support utilitaire » que j’utilise pour mes pérégrinations terrestres. Je suis calme. Je suis serein. Je contemple la scène.
Puis à nouveau plus rien. Tout d’un coup, un grand trou noir. Lorsque je reprends mes esprits, je me retrouve devant ce qui ressemblerait à un long tunnel sombre, tout au bout duquel brille une vive lueur. Je parle de tunnel, car c’est la seule similitude avec une notion terrestre, mais, et c’est le cas pour ce que je vais rencontrer dorénavant, ces lieux n’ont plus aucun rapport avec ce que nos mots peuvent décrire…
Je suis seul. Je ne vois rien, ni personne. Maintenant, je me sens irrésistiblement attiré par une clarté qui brille intensément tout au bout de ce tunnel, comme si elle m’appelait autrement qu’avec des sons phoniques. Et je me mets en route pour la rejoindre. Il fait un noir profond dans cette espèce de « tube ».
Dorénavant, là-bas, dans cet ailleurs que l’on ne voit plus, tout bénéficiera d’une aura, d’une force, avec une intensité extraordinaire. Je ne sais pas comment je fais, mais le passage de cet endroit sombre ne me semble pas long. Un éclair. C’est tout. Est-ce que je vole ? Je ne sais pas. De toute façon, les notions d’espace et de temps ont l’air de s’être évanouies. Plus de longueur, plus de profondeur, plus d’espace.
Ai-je encore une enveloppe matérielle… un corps terrestre ? Je ne sais pas. Mais je ne m’en soucis pas du tout. C’est comme ça ! Tout esprit de révolte, de contrariété et autres sentiments inhibitifs ou subversifs qui embrument tant mon être sur terre, semblent s’être évaporés dans ce lieu, comme si ces mirages de mon affect trouvaient leur incarnation au travers de la matière de cette terre.
Et puis, je me retrouve dans une acceptation extrême. Rien ne me contrarie. Depuis ce moment, tout devient limpide. Les chevaux des combats terrestres sont partis au triple galop. Quelque part, bien loin de moi. Je suis. Un point, c’est tout. Pas de mots inutiles, ni d’idées superflues, rien ne se bouscule dans ma tête. Mon seul but, à présent, et pour toujours, c’est de Devenir avec un grand « D » à la source de ce que m’a dit cet être de lumière rencontré là-bas, plus loin, plus haut, quelque part, dans cet ailleurs que l’on ne voit plus, mais que l’on ressent.
Je reçois ce qui me vient, tel un merveilleux cadeau. Les lutins de la contestation ne me perturbent plus… maintenant. Je voudrais tant partager avec toi, lecteur, lectrice, les bienfaits de cette disposition dans laquelle je suis depuis cette « rencontre », du bout des bienfaits des paroles de cet être de lumière, appar