L érosion relative du pouvoir de l État (1974-2012)
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L'érosion relative du pouvoir de l'État (1974-2012)

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L'érosion relative du pouvoir de l'État (1974-2012) (fiche - Terminale S -Terminale L - Terminale ES - Histoire pour adulte)
Avec lescrisesde1973et1979, la France connaît unralentissement sensible de sa croissanceet unaccroissement spectaculaire du chômagedans un pays habitué au plein-emploi. Avec lesannées 1980, le chômage de masse apparaît et lesdifficultésdu modèle national à traiter la crise voient le jour. D’où un e critique de l’État et de ses dépenses qui perdure avec lacrise de la dettedans lesannées 2000-2010.
En outre, des économistes anglo-saxons initient ce qu’on appelle la «révolution conservatrice» dans lesannées 1970: ils remettent en cause les notions de progrès, de redistribution et d’État-providence. Leurs idées se diffusent petit à petit dans la société française et sont à l’origine d’une remise en cause des principes issus de la Résistance.
Ces deux facteurs, économiques et idéologiques, con duisent à uneérosion relative du pouvoir de l’Étaten France dans la période1974-2012.
Quelles formes cette érosion prend-elle ? 1. La crise remet en cause l’État La fin des « Trente glorieuses » et le coût grandis sant de l’État-providence incitent à remettre en cause l’intervention de l’État dans le domaine économique et social. a. La remise en question des années 1980 Dès lesannées 1970, les théoriciens libéraux remettent en cause l’Éta t-providence, notamment dans les pays anglo-saxons.
En France, ces théories se traduisent par desvagues de privatisationsen1986et 1993. Elles se traduisent aussi par despolitiques de rigueurvisant à faire des économies (déremboursement de certains médicaments, par exemple). Ces remises en question n’empêchent toutefois pas l élargissement des droits sociauxpour compenser les effets de la crise : création d uRMI(Revenu Minimum d’Insertion) en1988et de laCMU(Couverture Maladie Universelle) en2000. b. La réforme de l’État Valéry Giscard d’Estaingmaintient une politique sensiblement équivalente à celle de la période gaullienne. L’arrivée deFrançois Mitterrandau pouvoir marque une rupture avec lavolonté d’approfondir la démocratie socialeen abaissant le temps de travail e à39 heures, en octroyant aux salariés unede congés payés5 semaine et en fixant l’âge de la retraite à60 ans.
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