L'État gaullien (1958-1974) (fiche -Terminale S - Terminale L - Terminale ES - Histoire pour adulte)
e La IV République a rétabli la France dans sa forme répub licaine et engagé sa modernisation rapideffisamment. Toutefois, ce régime ne parvient pas à montrer su de fermeté dans la résolution de la crise algérienn e. LeGénéral De Gaullerevient au pouvoir au profit de cette relative faiblesse et instaure e laV République, fondée sur un pouvoir présidentiel renforcé.
Cette inflexion majeure du point de vue institution nel ne change pas fondamentalement les grandes orientations issues de la Résistance : promotion de la modernité, notamment industrielle et militaire, extension du c hamp de l’État-providence et approfondissement de ses actions.
Cedéveloppement d’un État protecteur,régulateuretinterventionnisteest facilité par une croissance très vigoureuse par la jeunesse de la population et par le plein-emploi. À la fin de la période, le modèle commence à se gripper. 1. Un pouvoir présidentiel renforcé e LaV Républiquenaît avec l’arrivée au pouvoir duGénéral de Gaulle à la faveur de la crise algérienne. Il renforce considérablement le pouvoir présidentiel et continue e l’œuvre économique et socialeRépublique.de la IV a. Une légitimité renforcée e Dès son retour au pouvoir, leGénéral De GaulleRépubliqueveut rompre avec la IV et soninstabilité ministérielle:
• En1958, il change le mode de scrutin de l’Assemblée Natio nale pour unscrutin majoritaire uninominal. Dans ce scrutin, la France est découpée en autant de circonscriptions que de sièges de députés à pourvoi r. Les électeurs votent pour un candidat dans leur circonscription. Le candidat qui obtient lamajorité absolue(ou relative, si plus de deux candidats peuvent se main tenir au deuxième tour) est élu député. Ce mode de scrutin permet d’obtenir desmajorités stablesqui peuvent soutenir le gouvernement dans l’examen et le vote d es lois.
• La Constitution de1958, votée par référendum, renforce lepouvoir du Président de e la République: sous la IV République, les actes du Président devaient être v alidés par le gouvernement. Désormais, c’est lechef de l’Étatqui nomme le Premier ministre, préside le conseil de ministres et fixe les priorités du gouvernement.