Les échanges, introduction
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Les échanges, introduction (fiche -Terminale STMG)
De manière générale « échanger » consiste àcéder un bien ou un service, dans une perspective deréciprocité. L’acte d’échanger met en évidence unrapportentre deux personnes ou deux parties.
1. Analyse de notion a. Le pluriel et le singulier On peut différencier les échanges et l’échange. Les échangesnous référent à lavie matérielle, plus particulièrement à l’économie, au commerce, à toutes lestransactionsconcernant le confort de la vie quotidienne. L’échange, par contre, nous réfère à une dimension plus pers onnelle, plus intime, d’ordre spirituel: aussi on ne dit pas tout à fait la même chose lo rsque l’on parle de la puissance des échanges entre les nations et lorsqu’ on parle de lapuissance d’échange qui caractérise l’esprit humain. Notre manière de parler, soit au pluriel, soit au singulier, est différenciée. Le langage hab ituel nous montre que nous distinguons un plan matériel et un plan non matérie l. Nous savons, lorsque nous manions le mot, qu’échang er ne revient pas seulement à céder des objets matériels utiles : les hommes écha ngent entre eux des choses qui ne sontpas que des objets tangibles(c'est-à-dire que l’on peut toucher) mis en circulation dans les sphères économiques et commerc iales. Ainsiune idée, un sentiment, une émotion, un regard s’échangent. b. Échanger est un acte montrant rapport à l'autre Mais dans les tous cas, qu’il s’agisse d’une réalité matérielle (par exemple une denrée alimentaire) ou d’une réalité non matérielle (par e xemple une émotion) « échanger » signifietransférer à quelqu’un d’autre quelque chose que l’on ne garde pas pour soi. Il y a donc d’une partmobilitédes choses (elles passent d’un individu à un autre ) et, d’autre part,reconnaissance mutuelledes participants. Les individus qui instituent entre eux des rapports d’échange ne restent pas cri spés sur leurs manières d’être et leurs possessions, mais semblentdépasser le cadre exclusif de leur existence personnelle: dans tout échange il y a mouvement vers l’autre. Toutefois les divers échanges du monde humain ne re posent pas sur la seule bienveillance ou la simple générosité. L’intérêtet lecalcul, notamment dans les échanges commerciaux, semblent être au premier plan . L’égoïsme des individus peut très bien s’accorder avec laréciprocité requise(souvent très réglementée) dans les échanges. c. Échanger n'appartient qu'à l'homme L’acte d’échanger est unacte conscientinstaurant desrapports rationnels et maîtrisés, semble être capable. En ce sens, seul l’homme, au sein du genre animal d’instaurer des échanges. Les animaux mettent au premier plan des rapports de force assurant la survie (notamment pour la nourriture et pour la conquête du territoire). L’instinct maternel, qui semble échapper aux rapports de force, ne fonde aucun rapport d’échanges mais manifeste un lien naturel : il montre l’inclination immédiate de la mère à nourrir le petit. Chez les êtres humains lesbesoins vitauxne sont pas simplement ressentis
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