Chaque jour, une pensée
166 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Chaque jour, une pensée , livre ebook

-

166 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Description


Le pouvoir des mots est immense.


Trop de personnes s’en servent comme une arme, utilisons-les pour faire du bien.


Chaque jour durant plus de quatre ans, l’auteure a laissé sur son blog une pensée, toute simple, des phrases offertes comme une main tendue vers tous ceux dont le bateau coule. L’amour, l’amitié, l’espoir, le pardon sont présentés dans ce livre. N’hésitez pas à découvrir ces mots afin d’apprendre à vivre tout simplement.


***



Extrait :


Pardonner, ce n’est pas oublier ce qui s’est passé, ce n’est pas tout effacer. Ce n’est pas non plus minimiser l’Erreur. Elle fut, elle a existé, mais il arrive un temps où il faut l’enjamber. Pardonner ne veut pas dire non plus qu’il ne faut pas poser des mots sur la souffrance.


Pardonner, c’est briser un cycle, des chaînes qui inconsciemment nous retiennent dans une souffrance, et au final, pouvoir se diriger vers quelque chose qui pourra être mieux. Alors, autorisons-nous à pardonner pour retrouver simplement notre liberté d’exister.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 261
EAN13 9791034806966
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Chaque jour, une pensée
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Sylvie Grignon
 
 
 
Chaque jour, une pensée
 
 
 
Couverture : Maïka
 
 
 
Publié dans la Collection Samsara
 
 
 

 
 
 
© Evidence Editions 2018

 
Vous désirez être informé de nos publications, il vous suffit, pour cela, de nous adresser un courrier électronique à l’adresse suivante :
 
Email : contact@evidence-editions.com
 
Site internet : www.evidence-boutique.com
 
 
 
 
À mes lecteurs qui furent l’âme de ces mots,
À mon homme,
À tous ceux qui font vivre mon blog,
 
 
 
 
 
 
 
Écrire, c’est poser un trait de crayon entre le passé et l’avenir, un fil invisible qui malgré les coups de gomme ne s’effacera jamais. Voilà pourquoi, j’ai pris ma plus belle plume un soir de décembre, il y a quatre ans. Je me suis promis, jamais une seule journée sans écrire. Des mots laissés sans vie sur le papier, des mots oubliés, des mots partagés au travers de mon blog, et puis un jour, car il y a toujours un jour, une lectrice m’a laissé ce message : « Ne laissez pas vos mots disparaître, regroupez-les dans un livre. »
Il n’y a jamais de hasard. « Chaque jour, une pensée » venait de prendre son second souffle.
Des mots tout simples destinés à faire simplement du bien, des mots à partager, à distribuer, et qui sait, peut-être à aimer.
Un livre à consommer sans modération juste pour le plaisir de l’âme.
 
 
 
 
Dire
 
 
 
Nous avons tous des mots qui voudraient sortir, que nous devrions dire un peu comme un testament, des mots qui ne doivent pas rester enfermés, qui s’asphyxient, qui meurent.
 
Je voudrais vous dire…
Qu’il faut vous lever chaque matin avec la joie au cœur même si vous vous sentez mal, même si votre corps est douloureux.
Qu’il est important d’enlever le filtre qui obscurcit votre vie, de regarder les nuages qui passent, le soleil qui vous fait un timide bonjour, qu’il faut surtout ne pas vous arrêter à la grisaille de la pluie.
J’ai envie de vous dire qu’un jour, j’ai été comme vous, pleine d’insouciance, de naïveté, que j’avais une foi illimitée dans l’homme, et que même si j’ai été sérieusement égratignée, je continue de croire qu’il reste un zeste d’humanité dans chaque individu, que ce sont les blessures qui font changer les hommes, et que même si des monstres existent, ils ont eu un jour, un cœur, même s’ils l’ont oublié.
J’aimerais tant vous dire que la vie est facile, malheureusement ce serait trop simple. On doit tous gravir des obstacles en s’écorchant les mains, parfois même l’âme, et pourtant, il faut continuer, encore et encore, parce que c’est important, parce que sinon tout ce chemin aurait été inutile, parce que surtout, là où vous ne voyez, vous, que des obstacles insurmontables, moi je ne vois que des défis à réaliser. Alors, oui, on bute sur des cailloux, on tombe, mais on se relève, toujours.
Je voudrais vous dire de ne jamais renoncer à vos rêves, même s’ils sont insensés, même s’ils n’ont de sens que pour vous. Vous dire de ne pas écouter les autres, ceux qui vous disent d’arrêter, sachez que vous valez bien mieux que cela.
N’oubliez jamais que l’amour, la vie sont comme des nuages qui viennent, puis s’évaporent quand on essaie de les retenir. Sachant cela, contentons-nous juste de vivre l’instant, ensemble.
 
 
 
 
L’espoir
 
 
 
La pensée commune s’égosille à clamer que l’espoir fait vivre. Seulement, à trop espérer, n’est-ce pas une façon de s’illusionner, de plonger dans la forêt de l’oubli de ce qui est ?
Espérer, c’est croire en une réalité incertaine, une certitude qui n’en est pas une. Espérer, c’est cette branche qui nous retient à la vie, qui va permettre au roseau de ne pas complètement casser.
Espérer, c’est se dire que tout va bien se passer lorsque tout va mal, c’est accepter que tout puisse être différent, un jour. L’espoir permet surtout de gravir des montagnes quand on est au fond du trou. Alors, même si tout au bout, cet espoir n’est qu’une illusion, l’important reste tout le chemin parcouru pour parvenir à ce but, même si au final, à l’arrivée, un autre objectif se dessine, même si tout fut vain. La vie nous offre toujours la possibilité de nous réaliser pleinement, même si on ne peut tout avoir. Des choix vont se dessiner, se transformer, ou simplement être abandonnés. Ce n’est pas pour autant que l’on a eu tort d’espérer. Il est important de croire en l’impossible.
Trop souvent, les gens sont convaincus qu’ils ne méritent pas d’être là où ils sont, pensant n’être « rien ». Chacun mérite d’être ce qu’il est, chacun a le droit d’entretenir la petite flamme de l’illusion, le souffle de l’espoir, car l’important reste, après tout, la vie dans son intégralité, et souvent, « on s’aperçoit qu’on n’a qu’une vie lorsque l’on en commence une deuxième ». Pour cela, fermons doucement certaines portes pour en ouvrir de nouvelles, oublions la rancune, la colère, pour ne vivre que ce qui présente, et attrapons cette petite bulle de l’espoir avant qu’elle ne s’envole vers d’autres que nous.
 
 
 
 
Savoir dire non
 
 
 
Pourquoi est-ce si difficile de dire non ?
Savoir dire « non », c’est se respecter, cela semble simple, ce n’est juste qu’un mot de trois lettres que les gosses de deux ans lancent avec conviction tout le temps. Et pourtant, adultes, dire non est bien plus compliqué. Dire non, c’est se mettre en danger, c’est s’opposer à l’autre ce qui demande parfois un effort surhumain, c’est surtout prendre une position irrévocable qui va aussi ouvrir une brèche, celle où nous pourrons être jugés, où notre choix pourra être critiqué.
Dire non est difficile, et pourtant, une nécessité.
Nous sommes nombreux à avoir du mal à dire non à nos amis, ne voulant pas leur faire de la peine, n’ayant surtout pas envie de les affronter. Apprendre à ne plus être la bonne poire de service qui accepte tout, cela s’apprend. C’est un parcours du combattant, car c’est tellement plus facile de ne dire que ce que l’on attend de nous. Le « non » nous met en position de miroir face à l’autre qui n’attend pas cette réaction. Seulement, lorsque l’on s’habitue à dire toujours « oui », on en arrive à oublier nos propres désirs. Le « non » est indispensable. Notre monde regorge de manipulateurs, prêts à tout pour prendre le pouvoir, pour se prouver qu’ils existent.
Il est important de faire que des choix que l’on désire vraiment, même si cela concerne quelqu’un que l’on aime. Si l’autre nous apprécie à notre juste valeur, il comprend notre refus, et cela n’implique pas son rejet, il comprendra nos raisons. C’est le cas pour tous ceux qui s’accrochent à un contrat qu’ils ne veulent pas rendre, à une histoire inventée qu’ils ne veulent pas changer, à une impossibilité non comprise.
On ne peut apprendre à dire « non » que lorsque l’on est sûr de soi, convaincu de ne pas faire deux pas en arrière à la première bourrasque, et s’affirmer sans violence.
Oser dire « non », c’est ne pas avoir peur de qui nous sommes, avoir confiance en nous, et surtout se respecter. C’est un pas parfois difficile à faire, mais on peut y arriver. Dire « non » libère.
 
 
 
 
L’espoir
 
 
 
L’espoir, c’est cette petite voix qui vous dit à l’oreille que rien n’est perdu, que rien n’est fini, que tout recommence. L’espoir, c’est lorsqu’on veut croire encore, quand on se sent couler, que l’on ne sait pas trop à quoi s’accrocher, mais qu’au fond de soi, on a ce besoin de ne pas se noyer, cette volonté de dessiner encore le bonheur.
L’espoir, c’est quand j’ai envie de vous dire, allez venez, il est temps de bouger, il est temps que de vous aperçoir que j’existe, c’est l’heure, je suis prête.
L’espoir, c’est ce bruit que fait notre cœur quand il bat, ce rythme régulier, qui détruit le silence. L’espoir, c’est de se dire que tout n’est pas complètement

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents