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Des logiciels pour mesurer l’impact carbone des JO

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Description

Une jeune pousse française spécialisée dans l’analyse des données sur les émissions carbones des particuliers et des entreprises a mesuré l’empreinte du CO2 des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. L’étude détaillée des données révèle que la principale source de pollution concerne la construction des infrastructures sportives qui accueilleront les athlètes et les spectateurs.

La jeune pousse Greenly, spécialisée dans le recueil et l’analyse de données sur les émissions carbone qu’émettent les particuliers ou les entreprises, a publié une étude sur le coût environnemental des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Les analystes des données de la plateforme en ligne, ont comparé les informations numériques des trois derniers Jeux avec celles qui ont été fournies en partie par le comité d’organisation des JO de Paris.

 

 

L’important, c’est de décarboner

Le rapport de Greenly révèle que les principaux postes d’émission carbone sont, par ordre d’importance, la construction des infrastructures sportives, les rejets générées par les spectateurs, le transport, l’alimentation et le logement des visiteurs venus assister aux Jeux, précise d’Alexis Normand président et cofondateur de Greenly : « Pour estimer le bilan carbone des JO de Paris, nous évaluons en premier lieu les émissions directes que l’on désigne sous l’appellation de scope 1, c’est-à-dire la consommation directe d’énergie émettant des gaz à effets de serre pour chauffer, par exemple, des bâtiments. »

L’impact des JO sur l’environnement

L’étude Greenly a passé en revue toutes les sources possibles des émissions carbones des JO, poursuit Alexis Normand : « Vous trouvez ensuite les émissions indirectes liées à l’énergie comme l’utilisation de courant électrique d’origine carbonée pour l’éclairage, la climatisation ou encore le recours aux réseaux de chaleur collectifs utilisant par exemple du gaz de ville. Viennent ensuite toutes les autres sources d’émissions répondant à la définition du scope 3 comme les déplacements des spectateurs ou des athlètes. »

 

Un bilan carbone divisé par deux

Mais Paris 2024 s’est engagé à diminuer le bilan carbone des Jeux par deux, indique le président de Greenly : « Notamment en proposant d’utiliser le plus possible les infrastructures sportives existantes et de faire en sorte que les nouvelles constructions soient élaborées avec des matériaux décarbonés et durables avec la promesse que les habitants de la cité puissent bénéficier pleinement de ces bâtiments bien après les Jeux. »

La neutralité en CO2 à l’épreuve des JO

Pour l’instant, l’estimation du bilan carbone de l’évènement n’a pas été rendue public par les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le Comité qui annonçait, en avril 2021 réaliser une manifestation « à contribution positive pour le climat » a averti cependant qu’il revoyait à la baisse ses ambitions. Les JO en France relâcheront en définitive environ 1,5 million de tonnes de CO2, selon les dernières estimations. Et c’est déjà un objectif considérable, comparativement aux Jeux de Londres en 2012 ou de Rio en 2016. : Paris 2024 devrait rejeter ainsi deux fois moins d’émission carbone que ses précédentes éditions.

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Publié par
Date de parution 30 juillet 2023
Nombre de lectures 2
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

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