ALLO POLICE N°588 – du 26 avril au 2 mai 2021
24 pages
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ALLO POLICE N°588 – du 26 avril au 2 mai 2021 , magazine presse

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Date de parution 26 avril 2021
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Extrait

EN TOUTE FRANCHISE
Par Koné Sibirinan La balle ne choisit pas son camp epuis2016,laCôted’Ivoireestdans le collimateur des terroristes et mer-cenaires de tout acabit. Ce pays jadis ébgreo.ïsMtDbauqelonéciqomruearemesniqleuqeusedsdatapidusdivimêencsaisroclaehavre de paix et d’hospitalité est de-puis lors victime des appétits ns l’om-de plus de 7% réalisée depuis lors, ne les inté-resse guère. Ces sadiques, comme des sorciers, souhaitent et travaillent pour voir le pays brûler et reculer de dix ans en arrière. Même la libéra-tion des prisonniers militaires, d’activistes ou de militants politiques ne semble pas refroidir leur cœur. Comme du papier à musique, ils semblent réglés et programmés pour tuer et faire sombrer le pays. Dans l’espoir qu’ils dirigent un jour le pays dans ce chaos. Mais soyons lucides. Quand le pays est simulta-nément attaqué par des djihadistes dans le nord et des mercenaires dans le sud, cela ne doit logi-quement réjouir personne. Et pour cause, quand un terroriste et un mercenaire attaquent, ils ne savent pas où les balles tirées iront terminer leur course. Vous pouvez dormir paisiblement dans votre lit et la balle traverse votre toiture pour venir se loger dans votre corps. Vous pouvez être en train de prendre un pot et être atteint d’une balle. Ou encore en pleine promenade et se faire tuer par une balle assassine d’un tueur fou.
En plus, ce qu’il faut également savoir. En période d’instabilité politique, ce sont les économique-ment faibles qui souffrent le plus. Vu que l’argent n’aime pas le crépitement des armes, l’activité économique est vite en berne. Et les pauvres, faute de moyens financiers, sont coincés.
A la lecture des derniers évènements, on a l’im-pression que les Ivoiriens ont oublié les épisodes douloureux de leur histoire. Je prendrai en compte les cas de l’après Houphouët-Boigny. Je veux parler du charnier de Yopougon, du coup d’Etat de 2002 mué en rébellion avec ses massa-cres, tueries de Duékoué, Bouaké, les 3000 morts de la crise post-électorale de 2010, les attaques djihadistes de 2016, 2020 et 2021, avec leur cor-tège de morts….
Trop, c’est trop ! Le sang des Ivoiriens a trop coulé. Mais quand des assaillants attaquent dans la nuit du 20 au 21 avril dernier le bataillon pro-jetable, c’est pour encore faire couler le sang des Ivoiriens.
Heureusement que nos forces de défense ont été réactives et ont fait parler leur puissance de feu. Résultat: trois assaillants abattus.
Cependant, au lieu de féliciter l’armée ivoirienne qui veille à la sécurité des Ivoiriens, il se trouve des individus qui parlent d’un complot monté juste dans le but de faire tuer des innocents.
Dommage ! Et je trouve cela « bête et méchant » comme le dit si bien Alpha Blondy. La raison ? Si la guerre était une bonne chose, ceux qui distil-lent ce venin ne seraient pas tapis dans ces pays où ils se cachent. C’est parce que ces pays se sont développés avec une bonne mentalité et un esprit de paix et de développement. Voilà pourquoi il faut condamner ces fake news tendant à dénigrer notre pays.
Une sélection de Diomandé karamoko E TIÈR N MA ÉE E ENTR
Des maisons partent en fumée
SÉGUÉLA. Quatre maisons et une boutique sont parties en fumée le 19 avril dernier à Séguéla, précisément au quartier Traore. Tout est parti d’une fuite de gaz chez une femme qui était en train de faire la cuisine. Elle n'a pas pu maîtriser le feu qui s'est propagé aussitôt dans les autres concessions. Rien n'a pu être sauvé. Heureusement, il n'y a pas eu de perte en vie humaine.
Une enseignante arrêtée pour séquestration
GRAND-LAHOU. Le 21 avril dernier, une enseignante d'une école pri-maire et préscolaire a été arrêtée par la police pour avoir séquestré 3 enfants à son domicile. Les enfants ont dû leur salut grâce à un opérateur économique qui les a recueillies avant de les conduire à l'hôpital pour des soins car elles portaient des traces de sévices corporels, puis à la police. En effet, selon des témoins, les trois mi-neures vivaient chez l'institutrice. Elles ne sortaient presque pas. Si ce n'est que pour aller à l'école. Et quand l'amant de la dame arrive, selon les enfants, elle les enferme soit dans les toilettes soit dans la cuisine. Elles ont dû fuir de la maison la nuit du 20 avril dernier pour se cacher dans les broussailles d'où elles ont été sauvées par l'opérateur économique. Elles ont été recueillies par le centre social qui les a confiées à une dame.
Il vole et viole ses victimes
ADZOPÉ. Un homme encagoulé s'est introduit dans la nuit du 13 avril dernier au domicile de deux filles. Les faits se sont passés aux environs de 2 heures du matin. L'inconnu a défoncé la porte du salon. Muni d'un fusil et d'un couteau, il a pu maîtriser les filles. Il a récupéré tout ce qu'il prouvait, portable, argent et autres objets de valeur. Puis toujours sous la menace de son arme, il a violé l'une des filles après avoir pris soin d'enfermer l'autre. Après son forfait il s'est volatilisé. Une plainte a été portée à la police par les vic-times.
Les populations apeurées
TOUBA. Les habitants de la ville de Touba dans le nord-ouest de la Côte d'Ivoire, dorment aujourd'hui la peur au ventre.
Tant les cambriolages de domiciles et autres vols sont devenus ré-currents. C.L., un habitant en a été victime il y a quelques semaines. Son ordinateur portable, son téléphone portable, bijoux et autres biens ont été emportés par les voleurs. Tout récemment, une élève a été dépossédée de sa moto.
Tout cela, malgré les patrouilles de la police et de la gendarmerie, selon certains habitants de la ville.
Plus de 2 millions emportés
KANI. La victime, un opérateur économique de la ville, possède une structure de transfert d'argent. Ce 18 avril alors que l'homme avait pris la route de son domicile aux environs de 19 heures après une dure journée de travail, il est accosté par deux individus armés de kalachnikov. Les inconnus le maîtrisent au sol. Son fils qui l'avait devancé avec le sac d'argent est par la suite rattrapé par l'un des bandits qui lui arrache le colis contenant 2,3 millions. Les braqueurs empochent cette somme et disparaissent dans la nature sur leur moto. Les recherches effectuées par les forces de l'ordre n'ont pas encore permis de les arrêter.
L'effondrement des maisons fait des blessés graves
PRIKRO. Dans la nuit du 18 au 19 avril dernier, une forte pluie s'est abattue sur Alluienamouenou, un village du département de Prikro. Une dizaine de maisons se sont effondrées sous cette pluie bat-tante, entraînant deux blessés graves parmi les habitants. L'une des victimes a vu ses membres fracturés lors de l'effondrement de sa maison. Les blessés ont été conduits à l'hôpital général de Daoukro. La semaine précédente, la pluie avait fait des dégâts dans cette même localité.
Une sexagénaire découverte morte dans sa chambre
GUIGLO. Le 15 avril dernier, un drame s'est produit à Zouan, un vil-lage du département de Guiglo dans l'ouest de la Côte d'Ivoire. Une femme, la soixantaine environ, a été retrouvée morte dans sa chambre. La victime, Temonho Pauline, non voyante aurait été tuée par un inconnu à l'aide d'une brique. Elle vivait dans la même mai-son que sa génitrice. Selon des témoins, un inconnu s'est introduit dans leur maison aux environs de 4 heures du matin alors qu'elles dormaient encore. La victime n'a pas eu le temps de savoir qui c'était quand elle a aussitôt reçu le morceau de brique sur la tête. C'est sa mère, témoin des faits, qui a alerté les voisins qui ont constaté la mort de la dame.
Le lycée moderne cambriolé BOCANDA. Les faits se sont produits dans la nuit du 20 au 21 avril der-nier. Des inconnus ont cambriolé le bâtiment administratif du lycée moderne de Bocanda. Les lascars ont eu accès au bâtiment en enle-vant les antivols et les vitres des fenêtres du sec rétariat des bureaux du proviseur et de l'économe. Puis ils ont passé au peigne fin les bu-reaux. Bilan, 300 000 francs emportés par les bandits. Cette somme devait servir aux dépenses ponctuelles. Chose curieuse, ce cambrio-lage qui n'est pas le premier du genre coïncide avec des décaisse-ments qui ont été effectués la veille. Toute chose qui prouve que les cambrioleurs ne sont pas loin.
ALLO POLICE ! EST UNE PUBLICATION DE GO MEDIA,Sarl au capital de 5.000.000 de F. CFADirecteur de Publication et gérant :Zohoré Lassane •Rédacteur en Chef :Koné Sibirinan (07 49 57 58 18) Secrétaire de rédaction :Olivier Valère (07 49 81 60 55) • Responsable commerciale :Aline Apoutri (07 07 60 99 53)• Siège social :Koumassi Remblais non loin de ISTCO Colombe lot 1619 ilot : 109.Tél :21 21 56 47 20 / 21 21 36 03 54 •Fax :21 21 56 51 69 •Adresse :10 B.P. 399 Abidjan 10 Dépôt Légal : 8905 du 14 juillet 2009 • Impression :SNPECI •Distribution :Edipresse : 21 20 37 18 60 / 21 20 37 17 67 •Recépissé n° 20/Ddu 09 juillet 2009 du Procureur de la République.Toute copie, même partielle de cette publication est formellement interdite sous peine de poursuite judiciaire.
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