Fraternité Matin du 27/06/2023
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Date de parution 27 juin 2023
Langue Français
Poids de l'ouvrage 6 Mo

Extrait

Métiers du sport
Le recrutement de
5000 jeunes lancé Mardi 27 - Mercredi 28 juin 2023 / N° 17 549 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orange.ci) Prix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € P. 4 PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES Budget 2024 Le gouvernement présente un projet de 14 088,5 milliards de F Cfa P. 12 Reportage Grand-Bassam toujours inondéeMunicipales et régionales 2023 Pp. 2-3 Vagondo au corps préfectoral : La vie sous les eaux« Qu’aucun préfet ne soit taxé de partisan » P. 5 Le découpage territorial reste inchangé
Région de la Bagoué P. 7 Le Fpi se mobilise PHOTO : JULIEN MONSAN autour de Bruno Koné Les explications du service technique de la mairie
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R eportage
Mardi 27 - Mercredi 28 juin 2023
Inondation à Grand-Bassam La ville toujours sous les eaux, des centaines de familles dans le désarroi La première capitale de la Côte d’Ivoire a connu, le week-end dernier, de fortes pluies qui ont causé de nombreux dégâts et obligé des milliers d’habitants à quitter leur domicile. uarante-huit heures après les fortes pluies qui se sont abattues sur Grand-Bassam et solQeil qui luisaient sur la ville, malgré les rayons de hier, la première capitale de la Côte d’Ivoire reste encore sous les eaux. Dans plusieurs quartiers de la cité balnéaire, notamment à Mockeyville, Guy Kanga, Belleville, Petit-Paris, Cité Ado et à Oddos, des cen-taines de maisons sont en-core inondées. Obligeant, par endroits, les habitants à ral-lier leur domicile en pirogue. Pour dire vrai, Grand-Bas-sam ressemble, aujourd’hui, à maints endroits, à un lac géant sur lequel ottent des maisons sur pilotis. Cette si-tuation alarmante plonge les sinistrés dans le désarroi. Hôtelier à la retraite, Djan-goné Bi Irié vit des moments difciles, depuis quelques jours, au quartier Belleville. L’eau qui stagne devant sa porte lui arrive au ge-nou. « Tout est inondé ici. Avant-hier, des gens sont Les pompiers civils aident les populations sinistrées à se déplacer.(PHOTOS : JULIEN MONSAN) venus, soi-disant, enlever les ordures qui empêchent planches au quartier Guy deur accuse des individusavons recours à des bottes,la problématique des inon- donné. Aujourd’hui, chez l’eau de circuler. Ils ont plu-Kanga, Sanou Seydi a, lui qui, en amont, ont bouché ledations à Grand-Bassam. Il d’autres à une pirogue, pourmoi, l’eau m’arrive à la poi-tôt déposé les ordures sur aussi, subi la furie des eauxprincipal canal d’évacuationaller chez nous », témoigne-souhaite également un ap- trine. Je ne sais où aller. J’ai le passage de l’eau. Ce qui de ruissellement. Son hangar des eaux. Cette pratique,t-elle. La sinistrée dit n’avoirpui nancier des décideurs dû évacuer ma femme et a dévié sa trajectoire. Voilà et sa marchandise sont dans dénonce-t-il, est la premièrepour maintenir son activité. pas vu la situation venir.mes enfants. C’est vraiment que l’eau nous a envahis. Et l’eau, depuis 72 heures. Lecause des inondations quiHabitante, elle aussi, du « Je suis au quartier ici, de-difcile pour nous », grogne apparemment, elle ne va pas commerçant semble impuis- se sont produites dans sonquartier Guy Kanga, Da-puis une dizaine d’années.le sexagénaire. partir maintenant », déplore sant face à cette situation. « quartier.nielle Boua est ‘‘sans domi- D’habitude, il pleut. Mais, onParmi les zones inondées Djangoné Bi Irié. Il plaide Ça fait 3 jours que l’eau estn’a jamais atteint ce niveaucile xe’’, depuis vendredi de la ville classée patri-pour que, dans le futur, les sortie du caniveau pour en-Appel à l’aidedernier. Sa maison est qua- de sinistre. Cette fois-ci,moine historique de l’Unes-travaux d’assainissement vahir mon coin. Je ne saisdes autoritéssiment inaccessible à causec’est grave. A telle enseigneco, la Cité Ado semble dé-et de curage des caniveaux même pas quoi faire. C’est ladu ‘‘lac’’ qui s’est formé toutque des familles ont été éva-tenir la palme d’or. Dans se fassent longtemps avant 2e fois que ça arrive ici. MaisLe commerçant de bois enautour. « Nous n’avons pascuées », révèle la dame.ce quartier, la quasi-totalité la grande saison des pluies, la première fois, ça n’a pasd’électricité, depuis 3 jours.appelle à l’aide les autori- La pauvre dame dit craindredes voies d’accès et des bien avant le mois de juin. fait autant de dégâts », ex-tés municipales et de l’État,Toutes les concessions duque des pluies s’abattentruelles sont sous les eaux. Vendeur de bois et de plique Sanou Seydi. Le ven-an de régler dénitivementsecteur sont inondées. Nousencore sur Grand-Bassam. Marie Gisèle Kouamé, ven-« Si ça recommence, ondeuse d’Alloco, soutient est foutus... En ce qui meque les eaux de ruisselle-concerne, j’ai réussi à sé-ment sont montées à une curiser la plupart de mes vitesse inattendue. Plu-affaires. Mais, ma voisine sieurs familles ont été pié-n’est pas logée à la même gées. « Ici, apparemment, enseigne. Elle a presque il n’y a pas de voies de tout perdu. L’eau est encorepassage des eaux de pluie. haute dans sa maison. Elle L’eau a envahi la cité et le dort dans son magasin, qui plus inquiétant, elle ne cir-est presque inondé égale-cule pas. Jusqu’à présent, ment. Elle a fait partir tous l’eau arrive au niveau des ses enfants », relate-t-elle. genoux, à certains endroits, Quant à Henri Brou, il af- elle arrive au ventre », fait rme ‘‘dormir dans l’eau’’savoir la jeune demoiselle. depuis 72 heures.« Avant Qui, à l’instar de tous les les pluies, je me suis rendu habitants de Grand-Bas-à la mairie, en vue d’expo-sam, souhaite vivement ser la situation au maire etque l’État entreprenne des que des mesures de pré-travaux d’assainissement vention soient prises. Auet de drainage d’envergure, service technique, on m’a an que pareil sinistre ne se dit de revenir avec un cour- reproduise plus dans la pre-. rier et des photos à l’ap-mière capitale ivoiriennepui. Moins d’une semaine après, voici ce que ça aGERMAIN GABO Par endroit, les habitants regagnent leurs maisons en pirogue.
Mardi 27 - Mercredi 28 juin 2023
R eportage
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Jean Louis Moulot, maire de Grand-Bassam : ‘‘ Environ 250 familles ont été prises en charge par les pompiers ’’ Vous venez de faire le tourordures ménagères, ont été tions anarchiques, on a as-posées. Il faut savoir que des sites sinistrés. Quellecurées ou sont en cours de sisté à des débordements et ces travaux nécessitent des est votre appréciation deà des inondations dans les curage avec des tractopelles déguerpissements et des la situation ?Nous avons appor- louées. quartiers. relocalisations. Les travaux Mme le préfet a activé le Co- Je saisis cette occasion pour té assistance aux victimes. devraient démarrer inces-mité départemental de ges- appeler les populations au ci- Par ailleurs, les travaux se samment. tion des crises relativementvisme. Qu’on évite d’obstruerpoursuivent. à la présente situation. La les ouvrages de drainage desDans l’immédiat, qu’est-situation est connue. Troiseaux de pluie. Parce qu’onOn constate qu’il y a unce qui est fait pour les causes majeures expliquent assume tous malheureuse-manque criant de caniveauxsinistrés ? ce sinistre. D’abord, l’insufles conséquences.- ment dans la ville de Grand-Bas-Nous avons fait des prises sance des ouvrages deDes actions de démolition desam. Vous êtes maireen charge. Toutes les fa-drainage des eaux de pluie certaines constructions anar-depuis quelques années.milles qui ont été secourues à Grand-Bassam qui est une chiques vont être lancées,Cette situation ne vous a-t-et évacuées par les pom-ville ancienne. Beaucoup dean de ramener la uidité deelle pas interpellé ?piers civils, qui ont besoin de constructions anarchiquesl’écoulement des eaux deNaturellement, cette situa- prise en charge, ont été as-sont sur les quelques ou- pluie. tion nous a interpellé. Raisonsistées. Environ 250 familles vrages construits. Et enn,ont été prises en charge parpour laquelle nous avons l’incivisme de nos popula-Il revient que vous avezsollicité les autorités qui ontles pompiers. Plus de 200 tions qui utilisent malheu-lancé les travaux d’assai-la compétence en matière personnes ont été relogées reusement les caniveauxnissement assez tardive-de construction de canaux. dans des hôtels et divers comme des dépotoirs d’or-ment ; c’est ce qui serait àVous savez que les mairies sites aménagés à cet effet. dures. Ces déchets en-la base de ce sinistre...de Côte d’Ivoire, au regardNous apportons également combrent ces ouvrages et ne Je rappelle que, comme de la loi sur la décentrali-l’assistance technique né-leur permettent pas de jouer chaque année, avant la sai- sation, ne sont pas compé- cessaire pour permettre à leur rôle. L’eau ne pouvanttentes pour construire desson des pluies, la mairie a l’eau de ruisseler. ruisseler et être évacuéecuré l’ensemble des caniNous appelons, encore une- ouvrages de drainage. La convenablement. veaux de la ville. Lorsque ville de Grand-Bassam a pu fois, nos populations à faire Face à cette situation, la mai- vous curez les caniveaux etobtenir un nancement de 8 conance aux autorités et à rie a déployé des moyensqu’ils sont obstrués quelques milliards de Fcfa, avec l’ap- faire preuve de civisme en techniques depuis dix jours. semaines après par des or- pui du gouvernement, pourévitant d’obstruer les ou-Il faut dire qu’en prévision dedures ménagères, je ne sais étendre le réseau de drai-vrages d’évacuation des . Ils nécessitent des moyensles deux ou trois ans en la saison des pluies, les cani- pas si on doit jeter la pierre nage des eaux de pluies. Les eaux de ruissellement techniques et nanciers im- moyenne. Malheureuse-veaux de la ville ont, comme à la mairie. La mairie fait sa travaux devaient débuter. portants, dont la mairie ne ment, face à la situation que tous les ans, été curés. Les part. Quant aux travaux deMalheureusement, l’entre-ENTRETIEN RÉALISÉ PAR dispose pas. Le curage de nous avons connue, avec grandes canalisations, obs- curage des grands canaux, prise a buté face à certainesGERMAIN GABO ces caniveaux se fait tousl’incivisme et les construc-truées par des détritus et des ils ne se font pas aisément.populations qui s’y sont op-
Les constructions anarchiques sur les canaux d’évacuation seront démolies sine die
Les autorités de la ville ont visité des sites inondés et annoncé des mesures fortes.
e préfet du départe-ment de Grand-Bas-sam, Nassou Sidibé, tioLns bâties de façon est sans état d’âme. Toutes les construc-anarchique sur les cana-lisations et les passages des eaux de pluies seront démolies incessamment. « C’est avec amertume que nous constatons que des individus ont construit sur les voies de drainage des eaux, obstruant ainsi leur ruissellement naturel. Ces bassins sont également devenus des dépotoirs
d’ordures à des endroits... Nous allons prendre des mesures courageuses. Nous allons casser », a lancé Mme le gouverneur. Elle a, en outre, appelé à la compréhension et au ci-visme des populations de la ville historique, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. La décision d’urgence, an-noncée par Madame le pré-fet, est partagée par Aimé Narcisse Boli, président du collectif des sinistrés. Il dit être très regardant sur les initiatives prises par les
autorités préfectorales et municipales pour ramener la quiétude chez les cen-taines de familles fortement éprouvées par la situation. « La situation est vraiment grave. Il y a des maisons où l’eau sort du sol... Il y a aussi des reptiles, notam-ment, des crocodiles et des serpents qu’on aperçoit parfois dans l’eau. Nous sommes obligés d’être sur le qui-vive pour nous proté-. ger », a-t-il coné
G. GABO
Déficit d’ouvrages de drainage et difficulté d’infiltration de l’eau dans le sol...
e constat est net, la cité de Grand-Bassam souffre d’une insuf-L sance de canaux de drainage. Le maire Jean Louis Moulot l’a re-connu. Il a même annoncé, dans la foulée, des travaux d’envergure pour un mon-tant de 8 milliards de F Cfa. Au dire de Jean-Baptiste Messou Ayemou du service technique de la mairie, l’ur-gence de la situation oblige les autorités de la ville à créer des passes pour faire circuler l’eau. « Les canaux maçonnés sont au sud de la ville. Ils ont été dimensionnés, à l’époque, pour un volume d’eau bien précis. Au-jourd’hui, Grand-Bassam s’étend jusqu’à Anani (à la sortie de Port-Bouët). Il n’y a pas de caniveaux dans cette partie de la ville. Les lotissements ont été faits par les propriétaires ter-riens, sans un vrai plan d’urbanisation. Le plan d’ur-banisme directeur que nous avons prend en compte juste les secteurs où les ca-naux maçonnés s’arrêtent. Il n’y avait d’ailleurs pas de construction de l’autre côté. Il y avait des sillons naturels qui évacuaient les eaux de pluies », explique le col-
Difcile pour de nombreuses familles de vaquer à leurs occupations domestiques.(PHOTOS : JULIEN MONSAN)
laborateur de Jean Louis Moulot. Selon lui, la zone en amont a été aménagée par des individus sans te-nir compte des sillons, des voies naturelles de l’eau. Conséquemment, quand il pleut, l’eau stagne. Le res-ponsable technique sou-ligne que sol de Grand-Bas-sam est vaseux et saturé. En saison sèche, il suft de creuser un trou de 30 centi-mètres pour avoir de l’eau. En saison des pluies, ce même sol refuse d’absorber l’eau. Quand il pleut, de façon naturelle, une partie de l’eau ruisselle vers la la-
gune. L’autre quantité s’in-ltre dans le sol. C’est le cycle naturel. « Malheu-reusement, aujourd’hui à Grand-Bassam, l’eau ne ruisselle pas et ne s’inltre pas non plus dans le sol », regrette Jean-Baptiste Aye-mou. La mairie, pour juguler la situation, se voit obligée de faire des évacuations de surface. L’idée est de créer des sillons pour raccorder les canaux an de soula-ger les populations. Cette approche pourrait prendre beaucoup de jours pour at-. teindre ses objectifs G. G
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N ation
Mardi 27 - Mercredi 28 juin 2023
Emploi -jeunes 5000 jeunes en formation sur les métiers du sport
Le ministre des Sports Paulin Claude Danho, au nom du Premier ministre Patrick Achi, a ouvert le projet de formation, hier, à Treichville.
Le ministre Danho Paulin a demandé aux jeunes de saisir cette opportunité.(PHOTOS : DR)
e Hall 1 du palais des sports de Treichville a été pris d’assaut par L les jeunes, hier, dans le cadre du lancement du projet de formation de 5000 jeunes sur les métiers du sport. Une cérémonie au cours de laquelle étaient présents trois ministres, à savoir Paulin Claude Dan-ho, des Sports ; Mamadou Touré, de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion pro-fessionnelle et du Service ci-vique et Kof N’Guessan, de l’Enseignement technique, de la Formation profession-nelle et de l’Apprentissage. « L’année 2023 est l’an-née dédiée à la jeunesse. C’est l’occasion de parler de la coloration forte entre
le sport et la jeunesse.Le Président Alassane Ouatta-ra a annoncé une année de la jeunesse et voilà que le verbe est devenu action. En observant le bouillonnement des activités multiformes et multisectorielles en faveur de la jeunesse, on aurait pu penser ou croire que cela est évident et que c’est nor-mal. Non, ce n’est pas nor-mal et ce n’est pas évident. C’est seulement ici en Côte d’Ivoire que nous assistons à ce foisonnement d’initia-tives en faveur de la jeu-nesse grâce à un homme, à sa vision de donner de nombreuses opportunités à sa jeunesse pour construire l’avenir. Grâce au Président Alassane Ouattara », a dé-
Les ministres et les autres personnalités ont salué cette initiative du Chef de l’État.
claré Paulin Claude Danho, qui représentait le Premier ministre Patrick Achi à cette cérémonie. Le patron du sport ivoirien est également revenu sur les infrastruc-tures réalisées par le Chef de l’État dans le cadre de la Can 2023 qui s’élève à plus de 600 milliards de FCfa. « Vous êtes tous témoins des infrastructures de la Can 2023... Et aujourd’hui, vous êtes les témoins privilégiés d’une opération spéciale jamais amorcée dans notre pays: former 5000 jeunes dans les métiers du sport pour assurer la pérennité des investissements mais surtout optimiser leur exploi-tation », a-t-il ajouté ,tout en demandant aux jeunes de
prendre leur destin en main en saisissant cette opportu-nité de formation et d’inser-tion. Mamadou Touré a abondé dans le sens de son collègue. Il a demandé aux jeunes « de se mobiliser dans tout le pays », en prenant d’assaut les sous-préfectures des villes et communes, les di-rections régionales et dépar-tementales et les Agences emploi- jeunes. Il tient éga-lement à ce que « l’égalité des chances soit une réalité sur l’ensemble du territoire national. Que ce processus soit transparent et équitable. Il est totalement gratuit. Au-cun jeune n’a à payer quoi que ce soit pour bénécier de ces programmes de for-
mation. Notre objectif, c’est 100% de formation mais c’est aussi 100% d’insertion professionnelle », a déclaré le ministre Mamadou Touré qui a précisé que cet projet s’élève à un peu plus de 4 milliards de FCfa et qui prend n le 31 décembre prochain. Il a proté de cette cérémonie pour revenir sur les nombreux programmes impactant la jeunesse ivoi-rienne et a annoncé le re-crutement de 30 000 jeunes pour l’accompagnement de la Can et de 5000 autres jeunes encore qui seront formés aux métiers du tou-risme. Il faut noter que l’inscription des jeunes aux métiers du sport a effectivement démar-
ré sine die dans les stands dressés pour la circons-tance au palais des sports de Treichville et se poursui-vra jusqu’au 07 juillet pro-chain. Les jeunes concernés dont l’âge est compris entre 18 et 40 ans doivent être sans qualication dans le domaine du sport et être en bonne santé physique. Ce projet concerne 33 métiers, notamment de maître-na-geur-sauveteur, vendeur d’articles de sport de détail, gestionnaire d’équipements et installations sportives, fa-briquant d’articles et d’équi-pements de sport, stadier, . etc.
SABINE KOUAKOU
Les entreprises partenaires exhortées à respecter leurs engagements out en saluant les tures sportives, durant la formation retenue est celle entreprises intéres- Can et après la compétition,de l’apprentissage, soit sées aux métiers liésconstituera un dé majeur25% de formation complé-Tde formation et 75% en au sport, qui se pro- à relever. « Les formations mentaire théorique et tech-posent de recruter des envisagées permettront nologique dans les centres jeunes issus des forma- donc de disposer de com-tions, le ministre de l’Ensei- pétences locales destinées pratique du métier en en-gnement technique, de la à accomplir les différentes treprise. Ce qui permet Formation professionnelle tâches indispensables aud’acquérir très rapidement et de l’Apprentissage, Kof maintien et à l’entretien desles compétences pratiques N’Guessan, les a exhortéesdifférentes infrastructures.indispensables à l’exercice à respecter leurs engage- Ce projet de formation-in-du métier. A savoir former ments an que les formaet insérer les jeunes dansde 5000 jeunes - sertion tions débouchent effective- dans les métiers du sport trente-trois métiers. Notam-ment sur le recrutement derenforce l’action du gouver- ment le monitorat sportif, 5 000 jeunes mais surtoutnement qui s’est engagé à de tness, de maître-na-en vue de leur contributiondonner un accès à l’emploigeur-sauveteur, de ges-décisive au rayonnementtionnaire d’équipementsdurable aux jeunes. Ainsi, des activités socio-spor- en parfaite synergie avec et installations sportives. tives et culturelles du les fédérations sportives,Des formations spéciques pays. « Je souhaite que les associations locales et déjà entreprises au niveau les jeunes retenus pour les professionnels du sport, de la formation profession-les formations saisissent des programmes de for- nelle sont concernées par Le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de leur chance, soient assi- mation sont envisagés ence recrutement. Il s’agit, l’Apprentissage, Kof N’Guessan. dus et exemplaires durant vue de répondre aux douze entre autres des métiers deles phases de formation », rémonie de lancement ded’Ivoire est honorée d’ac-émerger l’expérience ivoi- besoins plombier, de menuisier, dedes entreprises . a-t-il encouragé les jeunes, ce vaste programme. Pour cueillir cette compétition.rienne dans l’organisationpeintre, de maçon...du secteur du sport », a-t- hier, au palais des sportslui, la Can est l’un des plusCela représente une occa-de ce type d’événement. il rappelé. A en croire Kof de Treichville, lors de la cé- grands événements spor- sion pour le pays de pro-C’est pourquoi, soutient-il,N’Guessan, la modalité deFATOU SYLLA tifs en Afrique ; et la Côtemouvoir le sport et de fairel’entretien des infrastruc-
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