Fraternité Matin n°16496 - Samedi 14 & Dimanche 15 Décembre 2019
32 pages
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Fraternité Matin n°16496 - Samedi 14 & Dimanche 15 Décembre 2019 , magazine presse

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Date de parution 14 décembre 2019
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Extrait

Samedi 14 - Dimanche 15 décembre 2019 / N° 16 496 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orangeCi)Prix: 300 Fcfa  Cedeao : 450 Fcfa  France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES
Construction de Villes durables Amichia souligne l’importance P.6 du secteur privé
DialogueÉtat / Secteur privé
P.8
Le gouvernement et les opérateurs économiques s’accordent sur des actions à mener Le ministre de l’Économie et des Finances a présidé, hier, une importante réunion avec les faîtières des entreprises privées. Gendarmerie nationale Déploiement du Registre national des personnes La première femme physiques Le corps commando a reçu préfectoral mis P.2 P.3 en missionses attributs
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P olitique
Samedi 14 - Dimanche 15 décembre 2019
Gendarmerie nationale/ Hamed Bakayoko aux nouveaux commandos «Vous devez être des champions de la lutte contre le terrorisme » 337 commandos stagiaires, en fin de formation, ont reçu leurs attributs des mains du ministre d’État, ministre de la Défense.
e ministre d’État, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, a présidé, L hier, au camp d’Agban, la cérémonie solennelle de remise des attributs de commandos à 337 stagiaires qui viennent d’achever leur formation. Pour lui, «n’est pas commando qui veut ». C’est pourquoi il les exhortés à être le bouclier qui doit as-surer la défense du pays. «Le commando est au service de la nation (...) Dans la lutte contre le terrorisme, vous de-vez être au rendez-vous de la persévérance pour le bon-heur des Ivoiriens», a affirmé le ministre. Puis d’ajouter : «Vous devez faire peur à tous les méchants pour rassurer les Ivoiriens. Je vous engage à demeurer commandos tout au long de votre carrière. Et, au-delà, toute votre vie. Vous avez suivi avec bravoure la forma-tion, vous devez en être fiers. Le pays compte sur vous. En avant pour la patrie. Les Ivoiriens comptent aussi sur vous pour que nous soyons en paix et en sécurité». Il a également demandé aux 337 membres de ce corps d’élite de la gendarmerie fraî-chement formés de mettre tout en œuvre pour mériter
le titre de gendarme et de commando. Il leur a, de ce fait, rappelé la devise de la gendarmerie « Pro Patria, Pro Lege » (pour la patrie, pour la loi), en les appelant à demeurer loyaux et répu-blicains, comme l’ont été, de tout temps, les gendarmes. «Vous ne devez jamais souil-ler ce corps dont la bonne réputation lui a toujours collé à la peau», a encouragé leministre d’État. Il a, par ailleurs, eu les mots justes pour féliciter et en-courager le général Apalo Alexandre Touré, comman-dant de la gendarmerie na-tionale. Notamment pour sa rigueur, son courage et son sens élevé de l’intérêt géné-ral du pays.«Vous méritez de la nation. Vous avez les félicitations du Président de la République. Nous serons toujours à vos côtés pour permettre à la gendarmerie d’aller de l’avant», a assuré Hamed Bakayoko. Dans la série d’encourage-ments, il a salué l’ardeur et le courage des majors de la promotion.toute so- «Dans ciété, il y a des règles d’éva-luation. Les meilleurs doivent toujours être les meilleurs pour servir d’exemple», a-t-il fait remarquer. Il a aussi félici-
té les formateurs ainsi que le premier responsable du camp d’Agban.«Tout est propre ici. Tout est bien dressé. On ne voit aucun sachet par terre», s’est réjoui le membre du gouvernement. Pour sa part, le général Apa-lo Alexandre Touré, patron de la gendarmerie nationale,
après avoir salué le courage des nouveaux commandos, les a exhortés à être dignes de ce corps de métiers, en méritant toujours de la nation. «Le tigre ne prononce pas sa tigritude», a-t-il affirmé pour les inciter à avoir un compor-tement «digne». Il les a aussi invités à être loyaux et répu-
Les commandos-gendarmes engagés aux côtés du ministre d’État Hamed Bakayoko.(PH: JOSÉPHINE DADIÉ)
blicains.«Vous avez pour mission de défendre l’État de Côte d’Ivoire quand la sécu-rité est menacée », a-t-il rap-pelé. Le lieutenant-colonel Joseph Akassi Mandou, comman-dant de l’École de gendar-merie de Toroguié, en qualité de premier responsable de la formation, s’est appesanti sur l’encadrement. Au départ, il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus à l’arrivée, à l’en croire.«Sur 600 postulants,
434 ont été retenus après la visite médicale. Ce sont 337 stagiaires qui ont réussi la formation au finish», a-t-il précisé. La formation a duré trois mois et deux semaines, soit 104 jours. Cette 37e promotion de commandos-gendarmes compte une femme, Lt Aka Adjoua Laurence. Elle est la toute première femme com-mando en Côte d’Ivoire
MARCEL APPENA
Lt Aka Adjoua Laurence,
première femme commando-
gendarme de Côte d’Ivoire
Lt Aka Adjoua Laurence reçoit les félicitations du ministre de la Défense.(PH: JOSÉPHINE DADIÉ)
u nombre des 337 nouveaux gendarmes qui ont reçu hier leurs attributs de commando figure une femme : Lt Aka Adjoua Laurence. Vigou-reuse, débordante d’énergie et avec un fighting spirit digne d’un commando, gendarme hors pair, elle a su braver tous les aléas et les obstacles qui jalonnent le parcours de la formation de ce corps d’élite. Cette amazone est donc au-jourd’hui «la toute première femme commando-gen-darme de Côte d’Ivoire », a affirmé avec fierté le lieute-nant-colonel Joseph Akassi Mandou, commandant de l’École de gendarmerie de Toroguhé, au cours de son in-tervention. «Les femmes ont
bien des choses à prouver et à la gendarmerie, elles le prouvent bien ! Initialement, cette dame, aujourd’hui com-mando, n’était pas sélection-née. Au cours d’une visite à Toroguhé où elle était instruc-trice, j’ai vu qu’elle débordait d’énergie. Je lui ai donc dit qu’à partir de cet instant, tu es recrutée comme comman-do. Sans préparation, après la visite médicale, elle a inté-gré la formation», a indiqué le général Apalo qui, il faut le dire, a eu le nez creux.«Elle a fait montre de grandes qua-lités», a indiqué le premier responsable de la Gendar-merie nationale, interrogé, après la cérémonie.
M. APPENA
Samedi 14 - Dimanche 15 décembre 2019
P olitique
Déploiement du Registre national des personnes physiques Sidiki Diakité met en mission le corps préfectoral
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Le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a échangé hier avec ses collaborateurs sur le Rnpp, qui est entré dans sa phase opérationnelle depuis le 11 décembre.
e ministre de l’Adminis-tration du territoire et de la Décentralisation a L échangé hier avec ses collaborateurs sur le Rnpp, qui est entré dans sa phase opérationnelle depuis le 11 décembre. Après le lancement officiel du Registre national des per-sonnes physiques (Rnpp), plus rien ne justifie désormais un ralentissement de sa mise en œuvre. C’est pourquoi, le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentra-lisation, Sidiki Diakité, a jugénécessaire de rassembler le corps préfectoral à l’audito-rium du ministère des Affaires étrangères au Plateau, pour échanger avec eux sur « un projet particulièrement impor-tant pour notre pays ». Ce cadre d’échange voulu par le ministre visait à expli-quer le Rnpp et les innova-tions majeures que ce projet apporte au niveau du sys-tème d’état civil et de celui de l’identification. Cette ren-contre avait aussi pour objet de donner des orientations aux représentants du gou-vernement pour leurs actions de coordination en vue de la réussite du projet. Parlant du contexte qui a conduit le processus de mise en place du Rnpp, le ministre Sidiki Diakité a indiqué que depuis 2016, le gouverne-ment a entamé la moderni-sation de l’état civil avec le soutien des partenaires au développement et une forte implication des experts na-tionaux. Plusieurs tentatives et stratégies mises en œuvre (audiences foraines, des me-sures dérogatoires…) n’ont permis d’avoir les résultats escomptés. Conséquences : les autorités préfectorales, les officiers d’état civil sont toujours confrontés aux nombreuses difficultés dont l’archivage.« A un moment donné, le gouvernement s’est rendu compte des faiblesses de l’état civil…et s’est don-né le temps nécessaire pour aboutir au Rnpp », s’est félici-té le ministre. Car, pour lui, ce projet vient révolutionner l’écosystème de l’état civil et de l’identifica-tion, constituant un préalable à toute action de développe-ment. Les propos du ministre sont renforcés par ceux du directeur général de l’Office national de l’état civil et de l’identification (Oneci), Kona-
Le Rnpp a été expliqué hier au corps préfectoral.(PH: DR)
té Diakalidia, dans sa présen-tation. Selon lui, le Rnpp n’est rien d’autre qu’une base cen-trale nationale et inclusive de données biométriques et biographiques des Ivoiriens et des personnes d’origine étrangère résidentes ou de passage en Côte d’Ivoire. Ce registre attribue un numéro national d’identification (Nni) à chaque personne qui y est enregistrée. Il s’agit d’un nu-méro unique, intelligible et non répétitif. Ce processus est contenu dans une stratégie nationale de l’état civil et de l’identifi-cation, comportant six im-portants axes. A savoir, la réforme du cadre juridique, institutionnel et organisation-nel, le renforcement des ca-pacités organisationnelles et humaines de l’infrastructure, la création d’un fichier unique de la population sécurisé, l’amélioration des statistiques vitales, l’appropriation sociale et le suivi et évaluation. De cette stratégie nationale est née la vision du gouverne-ment, celle de« mettre en place un système d’état civil et d’identification fiable, sé-curisé et statistiquement utile sur l’ensemble du territoire national », en l’occurrence le Rnpp. Le directeur général de l’One-ci a donc passé en revue les avantages du Rnpp, notam-
ment pour l’État, pour les populations et pour le monde des affaires. « Au bout du compte, le Rnpp vient révolutionner le système de l’état civil ivoirien et le mo-derniser, et ses avantages impactent tous les secteurs. Notamment au plan socio-démographique où le Rnpp permettra d’être enregistré dès sa naissance, d’acquérir
un nom et une nationalité. Au plan juridique, le nouveau système permettra d’identifier une personne avec précision en donnant des informations exactes sur sa situation ma-trimoniale (célibataire, ma-riée, veuve, divorcée…), sa filiation et d’indiquer son sta-tut de vivant ou décédé. Car, l’identité confère des droits à tout individu »,dit en a-t-il
substance. Les présenta-tions spécifiques faites par Affessi Affessi, en charge du sous-projet ‘’état civil’’, Kéita Naba (sous-projet titre d’iden-tité) et Coulibaly Abdramane (sous-projet Flux migratoire), ont aussi édifié le corps pré-fectoral sur ce grand projet qu’est le Rnpp. C’est pourquoi, tout en félici-tant tous les acteurs qui ont
contribué à la naissance de ce projet, le ministre Sidiki Diakité a invité ses collabo-rateurs à se l’approprier et à s’impliquer véritablement dans sa mise en œuvre.« Considérez ce projet comme le vôtre, un projet-maison qui mettra un terme aux difficul-tés de notre état civil », a-t-il exhorté GERMAINE BONI
Processus électoral / Participation de la femme
L’Onu-femmes se réjouit de l’ouverture de la Cei
ne délégation de Onu-Femmes conduite par Antonia N’Gbabala U Sodonon, Représen-tante résidente, a été reçue, le 12 décembre, au siège de la Cei à Abidjan-II Plateaux. Les échanges avec le président de la Commis-sion électorale indépendante (Cei), Ibrahime Coulibaly-Kui-biert, ont porté sur la partici-pation des femmes au pro-cessus électoral. Au sortir de cette rencontre de près de deux heures, Antonia N’Gbabala Sodo-non a confié à la presse que les deux structures sont en phase concernant la par-ticipation des femmes au processus électoral.« Nous
La représentante de Onu-femmes à sa sortie d’audience. (PH: DR)
avons eu des plus
une conversation enjouées et des
plus franches. Et nous nous réjouissons que le président
soit une personne très ou-verte par rapport au rôle de la femme en Côte d’Ivoire et surtout sa participation en tant que candidate et élec-trice »,a-t-elle déclaré. Et d’ajouter qu’avec le président de la Commission électorale indépendante, il a été ques-tion aussi du taux de 30% im-posé aux partis politiques par la loi pour les postes électifs. « C’est une discussion que nous poursuivrons également dans le cadre de l’amende-ment à venir du code électoral », a conclu la Représentante résidente de Onu-Femmes
SALIF D. CHEICKNA
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