Fraternité Matin n°16789 - du mardi 08 décembre 2020
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Fraternité Matin n°16789 - du mardi 08 décembre 2020 , magazine presse

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Date de parution 08 décembre 2020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Extrait

Gestion des înances publiques 2019
Le Sénat plébiscite le bilan du gouvernement P. 9 Mardi 8 décembre 2020 / N° 16 789 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orangeCi) Prix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES Il y a 27 ans, Félix Houphouët-Boigny nous quittait La Côte d’Ivoire se souvient de l’apôtre de la paix Le Rhdp, le Pdci-Rda et de nombreux Ivoiriens ont prié, hier, pour le repos de l’âme du premier Président. P. 2 Lutte contre la grippe saisonnière Une campagne de vaccination pour les agents de santéP. 5 Élections législatives Cohésion sociale P. 3Les Houphouétistes en tournée Didiévi cité en exemple par de mobilisation à Port-BouëtP. 4 le Médiateur de la République
Politique 2 Mardi 8 décembre 2020 Commémoration Le Rhdp prie pour Félix Houphouët-Boigny Le Rhdp a demandé une messe pour commémorer la date anniversaire de la disparition de feu Félix Houphouët-Boigny.
La messe d’actions de grâce s’est déroulée en présence de hautes personnalités du Rhdp. (PHOTO : JOSÉPHINE KOUADIO)
ne messe d’action de grâce en mémoire de Félix Houphouët-Boi-U gny a été célébrée hier à l’église Saint Jean de Cocody. La messe, deman-dée par le Rhdp, parti d’obé-dience Houphouétiste, a été l’occasion de commémorer ce 7 décembre, date anniver-
saire de la disparition du Père de la nation. Cette messe s’est déroulée en présence d’une forte délégation du Rhdp, conduite par le direc-teur exécutif, Adama Bictogo.A la n, il a donné le sens que son parti accorde à cette date :«Aujourd’hui, les Ivoiriens se souviennent de l’apôtre de la
paix. Durant des années, il a su garantir la paix et la sta-bilité en Côte d’Ivoire. C’est dans ce sens que le Pré-sident Alassane Ouattara a mis en place un parti politique qui porte son nom, pour ras-sembler tous les Ivoiriens. Le Rhdp est un parti houphoué-tiste. Tous ses membres
sont habités par des vertus comme la paix, la tolérance». Pour lui, en ce jour anniver-saire du rappel à Dieu de leur référent politique,«il était donc nécessaire de dédier en sa mémoire cette messe qui met en avant la dimen-sion spirituelle de l’homme. Avant tout, c’est la spiritua-
Le Pdci-Rda se souvient du premier Président
enri Konan Bédié a pris part à une messe de la paix célébrée à H l’église Saint Jean de Cocody, en mémoire du fondateur de ce parti, Félix Houphouët-Boigny. «Il y a 27 ans, il nous a quittés. Il était un homme de paix et de foi, il était aussi un homme en quête permanente de Dieu. Sa mémoire demeure et res-tera toujours vivace dans nos esprits», a déclaré le pré-sident du Pdci-Rda, à la n de la messe. «Nous remercions tous ceux qui sont venus à cette messe pour honorer la mémoire du père fondateur de notre parti», a indiqué en outre Henri Konan Bédié. Dans son homélie, le père Ebrin Loïc, le célébrant du jour, a évoqué les conditions d’entrée dans la vie éternelle. Il a dit à ce sujet qu’il s’agit de «l’écoute de la parole de Dieu et du bien à accomplir sur terre». Le prêtre a fait savoir que le Père de la nation ivoi-rienne «a œuvré pour satis-faire à ses conditions ». Car, il a été un homme de paix, de foi et «un passionné de
Le Président Henri Konan Bédié (au centre), en compagnie du prêtre célébrant, le père Ebrin Loïc. (PHOTO : VÉRONIQUE DADIÉ)
Dieu». Le père Loïc a ajouté qu’aujourd’hui, «cet homme de paix est en Dieu», du fait des œuvres qu’il a eu à ac-complir. Il a donc invité les «hommes rassemblés ici sur terre» à l’imiter pour mieux prépa-rer leur entrée dans la vie
éternelle. Il a donc invité l’ensemble des populations vivant en Côte d’ Ivoire à la cohésion, à l’amour, à l’unité nationale et à la paix. Houphouët-Boigny, premier Président de la Côte d’Ivoire a été le fondateur du Parti dé-mocratique de Côte d’Ivoire,
en 1946. A Yamoussoukro, capitale politique et admi-nistrative du pays, par ail-leurs son village natal, Hou-phouët-Boigny a construit une basilique qu’il a dédiée à la paix, la Basilique Notre Dame de la Paix. M. APPENA
lité qui nous guide, elle per-met de surmonter toutes les épreuves ». Surtout que, a-t-il souligné,«2020 n’a pas été une année facile, aussi bien pour les Ivoiriens que pour la Côte d’Ivoire. Même si nous avons pu surmonter toutes les épreuves pour offrir au pays la paix et la stabilité». Il a mis à prot cette occa-sion pour afrmer que lundi prochain, une semaine après la date mémorable du décès du Père de la nation,«le Pré-sident Allassane Ouattara va prêter serment. Comme par hasard, c’est lui qui a été son seul Premier ministre. Dieu a voulu qu’il y ait cette coïn-cidence symbolique et heu-reuse. Alassane Ouattara est le fils d’Houphouët-Boigny, il
est donc le prolongement de l’Houphouétisme», a-t-il réi-téré. La messe a été célébrée par le Père Ebrin Loïc. S’ap-puyant sur l’évangile de Saint Jean (versets 24 à 29), il s’est interrogé, dans son homélie, sur le sens de la vie et de la mort. «L’église catholique accorde une grande impor-tance à ceux dont le parcours terrestre a pris fin», a-t-il dit, en insistant sur les conditions qui permettent de passer de la mort à la vie éternelle.«Ce sont les fidèles du Christ at-tentifs à la parole de Dieu et qui accomplissent le bien qui ont accès à la vie éternelle», a-t-il dit.
MARCEL APPENA
Une messe à la Basilique
Notre Dame de la Paix
e 27e anniversaire du décès du Président Fé-lix Houphouët-Boigny a été commémoré le BLasilique Notre Dame de la 7 décembre 2020 à la Paix de Yamoussoukro, en présence du ministre Émile Constant Bombet, représen-tant le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, de l’ex-Premier ministre Charles Konan Banny. Cette commémoration orga-nisée par la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix a été l’occasion saisie pour le cé-lébrant, Franck Alatin, recteur de la Basilique, de préciser que 27 ans après, il est en-core important de célébrer Félix Houphouët-Boigny. Et donc, le célébrer ne doit pas être perçu comme un culte à sa personnalité. Car une tradition de l’Église catholique veut que l’on se souvienne et prie pour les défunts. Félix Houphouët-Boi-gny étant donc un dèle ca-tholique, il est normal de prier pour lui. Mais au-delà, il a rappelé qu’en Afrique, les morts ne sont pas morts. Puis, le recteur de rappeler toute la passion de la paix qu’il a laissée en héritage à la Côte d’Ivoire et pour les généra-tions futures. «Les jeunes ont besoin de modèles sans les-quels ils n’ont pas de repères. Il a invité les Ivoiriens à pré-server cet héritage an que
les jeunes générations s’en imprègnent. Le recteur de la Basilique a en outre souhaité que chaque 7 décembre soit déclaré jour fé-rié à l’image du jour du décès du Président Nelson Mandela en Afrique du Sud. Le recteur a également annon-cé, pour les prochains jours, le lancement d’un concours de dessin sur le Président Félix Houphouët-Boigny. Question de pérenniser l’apôtre de la paix dans l’esprit des jeunes tant en Côte d’Ivoire, qu’en Afrique et dans le monde. Ce concours va être organisé se-lon lui, par la Basilique en col-laboration avec la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. «La paix est le patrimoine le plus précieux mais aussi le plus fragile de l’humanité toute entière «, a indiqué le professeur Jean-Noël Lou-cou, secrétaire général de la Fondation avant de faire remarquer que toute sa vie durant, le Président Félix Houphouët-Boigny a tracé la voie de l’ordre et de la paix que ces successeurs auraient dû emprunter et pérenniser. «Puisse son esprit qui veille sur la Côte d’Ivoire nous ra-mener dans le droit chemin de la paix. Je vous remercie tous de consacrer la matinée de ce jour ouvrable au souve-nir et à la prière pour ce grand homme», a-t-il conclu.
N’DRI CÉLESTIN
Mardi 8 décembre 2020Politique Cohésion sociale Didiévi cité comme un bel exemple
3
Une délégation de l’institution le Médiateur de la République a installé les comités des départements de Didiévi, Djékanou et de Taabo du 3 au 5 décembre.
our garantir un climat social apaisé avant, pendant et après les prochaines joutes élec-MPédiateur de la République» torales, l’institution «le s’active sur le terrain, à l’effet de sensibiliser les popula-tions à la paix et à la cohésion sociale. Ainsi donc, après l’installa-tion ofcielle du Comité de veille et de suivi de la cohé-sion sociale du département de Yamoussoukro, le 2 dé-cembre, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny, par Ada-ma Toungara, Médiateur de la République, les médiateurs délégués ont pris le relais dans tous les départements. Dans la région du Bélier, une délégation de l’institu-tion conduite par Kla Konan, sous-directeur au Renforce-ment de la cohésion sociale, a sillonné, du 3 au 5 dé-cembre, les départements de Didiévi, Djékanou et Taabo pour y installer les comités de veille et de suivi de la cohé-sion sociale. A l’étape de Didiévi, le 3 dé-cembre, Nanan N’Guessan Bangui, chef de tribu, le re-présentant de la Chambre nationale des rois et chefs
Nanan N’Guessan Bangui reçoit son arrêté de nomination des mains du préfet, Claude Djiké. (PHOTO : N’DRI CÉLESTIN)
traditionnels (Cnrctci), a été désigné comme président du nouveau comité. Dans ce département où coexistent en parfaite har-monie, les autochtones ainsi qu’une communauté malinké et des ressortissants de la Cedeao, Kla Konan et Sano-go Mamadou, sous-directeur
des requêtes, ont félicité les populations. La raison, c’est que ce dépar-tement a tout mis en œuvre pour éviter tout affrontement et conit intercommunautaire susceptible de mettre à mal la cohésion sociale et le vivre ensemble pendant le proces-sus électoral.
Pour avoir donc su faire l’économie de la violence à l’occasion de l’élection prési-dentielle du 31 octobre, grâce une sensibilisation de proxi-mité, Kla Konan a également sa-lué le leadership de Nanan N’Guessan Bangui. Il a en-gagé les jeunes à persévérer
dans cette dynamique et à entretenir la paix. Car selon lui, la paix est une quête quo-tidienne qui se nourrit comme un arbre, depuis les racines. «Pour que l’arbre survive, il faut que ses racines soient arrosées. Didiévi est un bel exemple de cohésion sociale «, a-t-il noté. Quoique cité en exemple, ce département est régulière-ment confronté aux conits entre agriculteurs et éleveurs, aux conits liés aux feux de brousse récurrents et à leurs conséquences, tant en pertes de vie humaine qu’en des-truction de biens. Ce sont des problématiques majeures que le comité de veille et de suivi de la cohé-sion sociale qui vient d’être installé devra traiter en pro-fondeur. Après cette étape, la délé-gation de l’institution «le Mé-diateur de la République» a poursuivi sa mission de sensibilisation à la paix, le 4 décembre, à Djékanou, avec l’installation du comité coné à M’Bra Koakou Rémi, chef dudit village et de ses 16 membres. Quant à la journée du 5 dé-cembre, elle a été consacrée
à l’investiture du comité de Taabo dirigé par le chef du village de Ahondo, Nanan Kouassi Kan, en présence du préfet Florentin Assoumou. Aux jeunes de ces deux lo-calités, Kla Konan et Sanogo Mamadou ont expliqué que leur avenir est largement tri-butaire du climat sociopoli-tique du pays. «Il vous revient donc de dire non à toutes formes de manipulation qui pourraient le compromettre», ont-ils conseillé, avant de s’adresser aux membres des comités. «Je voudrais comp-ter sur vous pour entretenir quotidiennement les popula-tions, notamment la jeunesse, sur la nécessité de préserver la paix et la cohésion sociale dans ce département. Je vous invite à mettre activement en œuvre votre mission de veille an d’anticiper les conits», a recommandé Kla Konan et sa délégation aux membres des comités installés. Ces derniers bénécieront, sous peu, de sessions derenforcement de capacités sur différents outils an de leur permettre d’être efcaces sur le terrain. N’DRI CÉLESTIN
Le médiateur de la République en mission d’apaisement à Bangolo
Adama Toungara a appelé les jeunes à tourner le dos à la violence. (PH : SAINT-TRA BI)
e Médiateur de la Ré-publique, Adama Toun-gara, était en mission L de paix le 4 décembre à Bangolo, chef-lieu de département dans la région du Guémon. Il y était pour ap-peler toutes les communau-
tés, et particulièrement les jeunes, à l’apaisement ; suite aux violences enregistrées dans le département à l’oc-casion de la présidentielle du 31 octobre. L’on avait déploré d’importants dégâts matériels dont des incendies de mai-
sons et de voitures, des des-tructions de biens et autres. À ses hôtes, le médiateur de la République a recommandé de ne plus se laisser manipu-ler par les hommes politiques. Et de privilégier la paix et les actions de développement,
car la région du Guémon abeaucoup souffert de la vio-lence liée aux précédentes crises que le pays a connues dans un passé récent. «que nos parentsIl faut sortent de la manipulation, parce que dans la manipu-
lation aucun développement n’est possible. Qu’est-ce qu’on a obtenu dans les confrontations ? Rien ! Le Guémon a trop souffert des crises. Il faut que vous mettiez fin à ces actes de violence qui ne nous honorent pas», a martelé Adama Toungara, pour qui les wê de Bangolo sont des «oncles». Ce fut le même message adressé aux jeunes, toutes tendances politiques confon-dues. «Mes chers enfants, ne soyez pas des adeptes de la violence. Quand ils vous en-voient des sms, vous n’êtes pas obligés de détruire. Ceux qui s’attaquent aux biens pu-blics s’exposent à la rigueur de la loi. Vous ne verrez pas le fils d’un député, d’un mi-nistre ou d’un sénateur sur une barricade. Réfléchis-sez à cela», a-t-il fait savoir. Avant de leur conseiller de ne pas s’opposer inutilement à la République. Pour les échéances électo-rales prochaines, notammentles législatives, Adama Toun-gara a souhaité que celles-ci
se déroulent sans grabuge. «Bangolo doit être désor-mais une ville de paix, de soli-darité et de cohésion sociale. Le défi ne peut être relevé qu’avec l’implication de tous. Engageons-nous tous à offrir un nouveau visage à Bango-lo. Le dialogue doit prévaloir. Aucune solution durable ne peut être obtenue par la vio-lence. Nos jeunes doivent comprendre que leur avenir, c’est de se trouver un em-ploi. Faisons-en sorte que le Président Alassane Ouattara soit satisfait de nous et c’est comme ça qu’il pourra venir avec plein de projets pour nous», a recommandé le médiateur de la République à ses hôtes. Avant l’étape de Bangolo, Adama Toungara a parcou-ru les localités de Béoué et Gouégui-Zagna. Un comité de veille et de sui-vi de la cohésion sociale de Bangolo a été mis en place pour prévenir les violences dans le département.
SAINT-TRA BI
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