Fraternité Matin n°16818 - du vendredi 15 janvier 2021
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Fraternité Matin n°16818 - du vendredi 15 janvier 2021 , magazine presse

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Date de parution 15 janvier 2021
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Extrait

Vendredi 15 janvier 2021 / N° 16 818 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orange.ci) Prix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES Législatives 2021
Le chronogramme
Fif La Fifa installe un Comité deP. 12 normalisation
complet connu Pp. 2-3 La liste des candidats retenus publiée le 31 janvier La campagne Ixée du 26 février au 4 mars Le président de la Cei a échangé hier avec les partis et groupements politiques et la société civile Akwaba City /Touré Ahmed Bouah(Sophia SA): ‘‘ Avec le portage institutionnel, le gouvernement donne un signal fort aux investisseurs ’’ PHOTOS : DR P. 9 Annexe scale 2021 Augmentation du prix du lait infantile P. 11 La Dgi dément l’institution d’une nouvelle taxe
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Politique
Vendredi 15 janvier 2021
Législatives 2021 La liste des candidats retenus publiée le 31 janvier
Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de l’instruction électorale, a eu hier à Latrille Events à Cocody une séance de travail avec les partis, groupements politiques et la société civile, à l’effet de les instruire sur les informations relatives à l’élection des députés.
Le président de la Cei a informé ses interlocuteurs sur le mode opératoire de l’organisation des législatives.
a Commission élec-torale indépendante (Cei) a communiqué, L hier, sur le mode opé-ratoire des élections législatives. Le président de l’institution, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, au cours d’une séance de travail à l’espace Latrille Events à Cocody-Les II Plateaux avec les partis, groupe-ments politiques et la socié-té civile, a donné des détails précis relatifs à ce scrutin prévu le 6 mars. Ainsi, dans son discours introductif de cette rencontre, il a infor-mé qu’après la réception, l’analyse et la validation des candidatures, dans la période du 4 au 20 janvier 2021, la Cei publiera le 31 janvier la liste dénitive des candidats retenus. Une fois publiée conformément aux dispositions légales, a-t-il poursuivi, ladite liste sera transférée le 1er février au Conseil constitution-nel.« Nous transmettrons ces dossiers au Conseil constitutionnel parce que c’est cette institution qui constitue le juge électoral en matière législative. Ce qui veut dire que lorsque nous allons arrêter la liste et qu’il est établi qu’au regard de l’examen fait par la Cei vous ne remplissez pas les conditions retenues pour être candidat, vous pou-vez, si vous considérez que c’est une erreur de la part
de la Cei, saisir le Conseil constitutionnel, à l’effet pour celui-ci d’examiner à nou-veau votre dossier, soit de faire droit à votre requête, soit de la rejeter et rendre conforme à la décision de la Cei », a-t-il expliqué.  Ibrahime Coulibaly-Kui-biert, cette clarication faite, a informé l’auditoire que la date d’ouverture de la campagne prévue pour ces législatives est xée du 26 février au 4 mars. Pendant donc une semaine, selon lui, les hommes et femmes voulant représenter les po-pulations à l’Assemblée nationale iront proposer à celles-ci leurs projets de société.la cam-« Après pagne, nous avons la tenue du scrutin le samedi 6 mars. Nous proclamerons les ré-sultats provisoires le mar-di 9 mars. Il se peut qu’au cours de la proclamation, il y ait l’éventualité des cas d’égalité, donnant ainsi lieu à un nouveau scrutin. Et le nouveau scrutin en cas d’égalité parfaite aura lieu le mercredi 24 mars et les résultats seront proclamés le jeudi 25 mars 2021 », a-t-il instruit. Avant de préciser que ces dates communi-quées sont celles prévues par le code électoral et la Constitution dans certains cas. Le Président de la Cei, tou-jours au cours cette séance préparatoire des élections
législatives, a rappelé les conditions à remplir pour participer à cette joute élec-torale. Dans cette pers-pective, il a énoncé que les candidats, en guise de pièces administratives à fournir, doivent présenter une déclaration personnelle de candidature, un extrait d’acte de naissance ou du jugement supplétif en te-nant lieu, un certicat de na-tionalité, un extrait de casier judiciaire, un certicat de ré-sidence, une attestation de régularité scale, une copie du reçu de cautionnement de 100 mille F cfa délivré par le Trésor, une déclara-tion sur l’honneur du can-didat suppléant exprimant son acceptation de la can-didature à la suppléance ( sur feuille libre légalisée). Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a fait savoir que ces docu-ments doivent avoir été éta-blis au moins 3 mois avant la date de clôture des can-didatures. La question de la représen-tativité des femmes dans les assemblées élues était la 3e articulation de cette séance de travail. Le pré-sident de la Cei s’est félicité de la bonne interaction et la qualité des échéances qui ont lieu entre le bureau de l’organe électoral et les par-tis, groupements politiques et membres de la société civile.
Prestation de serment obligée pour des person-nalités désignées Le président de la Cei a tenu à porter à la connais-
sance de ses interlocuteurs qu’au terme du dialogue po-litique qui s’est tenu du 21 au 29 décembre à la Prima-ture, il a décidé d’élargir la commission centrale de la Cei à la venue de nouveaux membres. Et pour cela, il faut nécessairement modi-er la loi portant organisa-tion et composition de l’or-gane électoral.l’issue« A de cette norme qui peut être une loi ou une ordonnance, c’est selon, il faut par la suite nommer les personnes qui ont été désignées par les soins des entités identi-îées. Et c’est un décret qui le fait. Après ce décret, il faut que ces personnalités, avant leur entrée en fonc-tion, prêtent serment. Par la suite, elles peuvent re-joindre la commission cen-trale. Cela concerne bien les commissaires centraux. Pour les commissaires lo-caux, il n’est point besoin d’une telle procédure en de-hors de celle que prescrit la
loi concernant l’organisation de la Cei qui prescrit que c’est par décision du pré-sident de la Cei que les per-sonnes désignées par les entités ci-dessus indiquées sont nommées. Les person-nalités ainsi désignées ne prêtent pas serment. Elles viennent et elles prennent fonction »,a-t-il expliqué. Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, au terme de cette séance, s’est félicité de l’interac-tion qui a eu lieu entre lesfemmes et hommes pré-sents dans la salle. Il s’est aussi réjoui de la qualité des échanges.avons« Nous échangé, nous avons eu un partage efîcient de sorte qu’au sortir de là, nous avons aujourd’hui une com-préhension commune des règles qui commandent au jeu électoral. Nous sommes donc satisfait », s’est-il contenté.
KANATÉ MAMADOU
Coulibaly-Kuibiert : ‘‘Pas de prorogation
des législatives pour l’heure’’
e président de la Com-mission électorale in-dépendante a prévenu L toutes les personnes qui caressent le désir de voir les élections législatives être reportées de déchanter. Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a déclaré que présentement la question n’est pas envisa-geable et que le processus électoral va bon train.« Il y a un décret qui a convoqué les citoyens. C’est un décret qu’on appelle décret portant convocation du collège pour le 6 mars. Jusqu’à preuve du contraire, le décret n’ayant pas été mis en cause, nouscontinuons de suivre le chro-nogramme pour le 6 mars. Pour l’heure, il n’y a donc pas de prorogation »,s’est-il voulu clair.  Le président de la Cei a dit avoir demandé aux partis politiques de s’activer s’il y a des difcultés quant à la délivrance de certains do-cuments.« Nous avons commencé avec toutes les administrations qui sont im-pliquées dans la délivrance de certains documents admi-nistratifs pour la constitution
de dossiers de candidature pour faciliter la tâche aux can-didats pour avoir ces pièces et leurs dossiers au complet. Donc, il n’y a pas de raison qu’on puisse nous demander un report », a-t-il fait savoir.  Le premier responsable de l’organe électoral ivoirien a invité à ne pas donner trop de pouvoir à la Cei en ce sens que cette institution ne peut faire gagner un candidat. Elle se contente, à l’en croire,
d’organiser les élections en Côte d’Ivoire. La représentante-résidente du Pnud, Carol Flore-Sme-reczniak, était présente à cette séance de travail entre la Cei, les partis, groupe-ments politiques et la société. Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité y était égale-ment à travers Claude Sahi Soumahoro.
K.MAMADOU
Vendredi 15 janvier 2021
Propos de...
Pr Justin Kof, (directeur exécutif adjoint du Rhdp)
‘‘Les travaux ont été enrichissants et très formateurs’’ Nous avons un sentiment de satisfaction à l’issue de cette séance de travail avec la Cei. Les travaux ont été enrichis-sants et très formateurs. Le président Coulibaly-Kuibiert a fait un exposé magistral suivi d’explications détaillées. Nous voulons les féliciter, ses colla-borateurs et lui, pour la quali-té du travail qu’ils abattent. A l’issue du dialogue politique, il était idoine, compte tenu des différents points d’accord, que la Cei convie l’ensemble des trente mouvements et partis politiques et organisations de la société civile qui ont parti-cipé à ce dialogue politique pour rééchir et faire une bonne explication des textes sur l’ensemble des enjeux, pour aboutir à des élections législatives transparentes, crédibles, ouvertes et respec-tueuses des règles. Sur les dossiers à fournir, des expli-cations ont été données. Nous sommes satisfaits que la Cei ait pris le devant pour que les administrations ne fassent pas de blocage dans la délivrance des documents administratifs. Nous avons conclu par l’expli-cation du décret d’application de la loi 2019 sur les 30% de représentativité des femmes dans les assemblées élues. Les débats se sont bien dé-roulés dans un esprit fraternel. Comme le disait le Président Houphouët-Boigny, devant les petites choses qui nous di-visent, concentrons-nous sur les grandes qui nous unissent. J’ai vu aujourd’hui la Côte d’Ivoire rassemblée et c’est le souhait, la vocation du Rhdp.
Jean Gervais Tchéidé,(vice-président de la plate-forme Eds)
‘‘Nous avons eu toutes les informations’’  La Cei a invité les partis, groupements politiques et la société civile à cette rencontre qui fait suite au dialogue po-litique. Nous avons donc été invités pour que nous voyions ensemble la mise en œuvre de ce dialogue politique. Nous sommes venus et avons écou-té la Cei qui nous a donné des informations sur le chro-nogramme des élections, la liste des pièces à fournir pour constituer le dossier de can-didature aux législatives du 6 mars. Et aussi, nous fournir des informations sur la loi qui a été prise en 2019 et pour laquelle un décret a été pris en 2020. Cette disposition est relative à la représentation des femmes aux assemblées élues. Au terme de cette ren-contre, nous disons que nous avons eu toutes les informa-
tions. Pour notre part, nous avons réitéré nos appréhen-sions, nos préoccupations qui ont été exprimées par un courrier que le président Hen-ri Konan Bédié, au nom de la coalition Cdrp, a adressé au président de la Cei. Nous avons soulevé aussi les ques-tions qui relèvent de la Cei, pour que le jeu électoral soit transparent. Notamment la question du découpage élec-toral. Nous avons aussi soule-vé la question de la liste élec-torale pour laquelle soit une révision, soit un audit sera le bienvenu parce qu’il y a tout de même des choses à revoir sur ladite liste. Nous avons également parlé des ques-tions des procès-verbaux, etc.
Kouakou Kra, (représentant du Fpi)
‘‘Nous avons été sufsam-ment informés’’ C’est une réunion qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs des futures élections législa-tives. La Cei a invité ses par-tenaires que nous sommes pour venir nous expliquer le mode opératoire de ces élec-tions. Nous avons été suf-samment informés sur le su-jet. Nous avons été également informés de l’application de la nouvelle loi sur la participation des femmes. Elle est contrai-gnante, mais nous avons aus-si émis nos observations sur la nécessité de la exibilité d’application de cette loi an que nos listes soient sauvées, sinon cela va être comme le phénomène des parrainages qui a rejeté la quasi-totalité des candidatures. Personne ne gagne si les quotas es-comptés ne sont pas atteints, eu égard au contexte que nous traversons aujourd’hui. Nous voulons donc une exi-bilité de cette loi pour cette législature.
Adiko Roland, (secrétaire exécutif chargé des élections au Pdci-Rda)
‘‘Il sera difcile de nous conformer au chrono-gramme’’ Nous n’avons pas signé le protocole d’accord parce que certains dossiers qui n’ont pas été pris en compte. Pour autant, nous irons à ces élec-tions. Parce qu’il est question de poursuivre le dialogue. Nous attendons que le pré-sident Konan Bédié et le Président Alassane Ouatta-ra se rencontrent comme il a été dit. Il sera difcile pour nous de nous conformer au chronogramme de ces élec-tions. Nous sommes sortis du dialogue politique et au lendemain de ces discus-sions, on espérait soufer un peu lorsqu’ils ont annoncé le chronogramme. Les années passées, notamment en 2016, on a eu environ 80 jours pour
Politique
préparer les élections alors que cette fois, nous avons une vingtaine de jours. Vous sa-vez qu’il faut faire des appels à candidatures, ensuite traiter les dossiers, avant d’envoyer les dossiers à la Cei. Lors du dialogue politique, nous avons demandé à ce que la date des élections soit repoussée de quelques jours. On aurait pu xer la date des élections à la n du mois de mars, par exemple. La question de la représentation des femmes, pour nous, n’est pas le pro-blème en ce sens que nous ne faisons que des appels à can-didatures. Quand c’est comme cela, les femmes ne viennent pas. Si vous voyez le secréta-riat exécutif du Pdci-Rda, il y a plus de dix femmes alors que nous sommes une trentaine. C’est pour vous dire que ce n’est pas là le problème.
Mylène Camara, (coordonnatrice Wanep)
‘‘Nous sommes reparties amplement satisfaites’’ Nous sommes satisfaite déjà de prendre part à cette séance de travail. C’est devenu une tradition de la part du pré-sident de la Cei qui commu-nique chaque fois qu’il y a de nouvelles orientations qui vont être prises. Nous félicitons le président de la Cei de sa démarche d’informer ses par-tenaires que nous sommes. Pour nous, c’est déjà un gage de paix. A l’issue de cette séance de travail, nous avons eu l’occasion de réviser le chronogramme des élections, d’être informée sur tous les détails. Nous avons aussi eu l’occa-sion de faire des propositions. Nous repartons amplement satisfaite. Le sujet qui a fait le point d’achoppement, par contre, a été celui relatif à la loi favorisant la participation des femmes. Les partis poli-tiques ont exprimé la difculté de mettre en œuvre cette loi dans certaines de ses dispo-sitions. Pour nous, en tant que femme, militante des droits de la femme, nous estimons que le Président de la République a fait un effort important en prenant ce décret. Il sera triste pour nous de vouloir l’ame-ner à faire un pas en arrière. On a toujours dit que la Côte d’Ivoire était en retard par rap-port aux États de l’Afrique de l’Ouest. C’est l’occasion de rectier le tir. Nous devons nous arrêter pour saluer cet acte majeur du Président de la République relatif à la prise du décret de la représentativité des femmes dans les assem-blées élues. C’est au tour des partis politiques de faire un effort pour se conformer à la loi. La Côte d’Ivoire a besoin de cette loi pour redorer son image. KANATE MAMADOU
3
Promotion des candidatures féminines
Le plaidoyer de l’Observatoire de l’équité et du genre en faveur de la loi es élections législatives approchent à grands pas. Et dans les diffé-deL l’ordre là où besoin se rents états-majors, l’on s’active pour mettre fait sentir. Mais aussi les différents arbitrages sur le choix des candidats. A ce niveau, les Ivoiriennes ont la voie libre pour se présen-ter aux scrutins, notamment les législatives du 6 mars. Dans la mesure où la loi les y autorise. Elles y sont encouragées. En effet, les législatives du 6 mars qui suscitent tant d’engoue-ment ont une particularité : elles constituent le premier scrutin après l’adoption de la loi n°2019-870 du 14 octobre 2019 favorisant la représentation des femmes dans les assemblées élues et surtout le décret n°2020 du 25 /11/2020 qui en xe Kaba Fofana, secrétaire exécutive de l’Observatoire national de les modalités d’application. l’équité et du genre.(PHOTO : JULIEN MONSAN) Quelle opportunité à saisir par les femmes militantes les assemblées élues vient assemblées élues et cela dans les partis politiques corriger les statistiques qui commence par l’étape des ! Cette exclamation a été afchaient plus de femmes candidatures », souligne le prétexte, hier, du point inscrites sur les listes élec-la secrétaire exécutive de de presse organisé par torales que sur la liste des l’Oneg. C’est pourquoi, elle l’Observatoire national de candidates. La preuve, elle a plaidé pour l’application l’équité et du genre (Oneg) a rappelé que les chiffres deeffective de cette loi visant dont le secrétariat exécutif la Commission électoraleà encourager les candida-est tenu par Kaba Fofana. indépendante (Cei), lors tures féminines. « Nous En fait, dit-elle, « selon cette du dernier cycle électoral, n’ignorons pas que le choix loi, les partis ou groupe-donnaient les femmes re-des candidats aux élections ments politiques sont tenus présentant près de la moitié est un exercice délicat au de présenter un minimum des électeurs, soit 49,6% niveau des partis et grou-de 30% de candidatures fé-contre 50,4% d’hommes. pements politiques dans minines en rapport avec le Pour tous les scrutins cu-un contexte d’hyper com-nombre total de circonscrip-mulés, la candidature des pétition, mais nous croyons tions comportant au moins femmes ne représentait enque les responsables qui un siège à pourvoir pour tout que 9,8% contre 90,17en ont la charge de ces l’élection des Députés. Pour pour les hommes. « La loi questions dans les diffé-les circonscriptions de plus favorisant, la représenta- rents états-majors sont des de deux sièges, chaque tion des femmes dans lescitoyens qui reconnaissent liste doit comporter au assemblées élues, est donc l’engagement et le sérieux moins 30% de candidatures venue à point nommé pour de leurs militantes et sau-féminines ». aider à corriger cette situa-ront faire le choix pour elles Ajoutant que cette clause tion de départ handicapanteet pour le pays, de respec-d’un quota minimum de 30% dans le strict respect de la ter les dispositions de cette de femmes s’applique éga-promotion du genre xé par loi spéciale venue corriger lement aux élections des notre Constitution », a-t-elle le dispositif général qu’est Sénateurs, des Conseillers précisé. le code électoral », plaide-régionaux, des Conseillers Rappelant aussi les enjeuxt-elle. municipaux et des Conseil-de la question du genre qui Dans ce contexte, Kaba lers de district. exige que pour un déve-Fofana Yaya Fanta ne tarit Kaba Fofana voit en cette loppement durable et équi-pas d’éloges sur le Chef de loi un « acquis précieux table, « les situations ne l’État Alassane Ouattara qui pour la promotion de l’équi-soient plus appréciées sous a œuvré à la constitution-té de genre, en Côte d’Ivoire le seul prisme de la percepde la promotion- nalisation », après tant d’années de tion masculine, compte tenu du genre. Elle a également combat des femmes dans de l’impact différencié des exprimé toute sa gratitude leur ensemble. «En l’adop-décisions sur les hommes à la ministre Ramata Ly-Ba-tant, la Côte d’Ivoire se et les femmes ».kayoko, qui a su tirer prot dote d’une base juridique « Il s’agit de faire en sorte des ministres qui l’ont pré-nationale, conformément qu’il y ait, comme le sug-cédée au département de aux recommandations gère la conférence de Bei-la Femme, de la Famille et des conventions interna-jing, une représentation de l’Enfant pour faire aboutir tionales pour l’évaluation d’au moins 30% de femmes l’adoption de cette loi, ainsi desquelles nous avons au parlement pour une vé-que tous les partenaires au souvent été prises à par-ritable masse critique cainternatio-- développement, ti sur ce point précis », se pable d’inuencer les dé-naux et nationaux qui y ont réjouit-elle. Car, de loin, la cisions… Cette loi est une contribué. mise en œuvre effective de mesure d’équité pour réa-cette loi favorisant la repré-liser ce challenge dans les sentation des femmes dansGERMAINE BONI
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