Fraternité Matin n°16819- du samedi 16 & dimanche 17 janvier 2021

Fraternité Matin

Description

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Sujets

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Informations

• Publié par: Frat Mat Presse
• Date de parution: 16 janvier 2021
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 5 Mo

Extrait

Football / Chan 2021 Début de la compétition, aujourd’hui, P. 12 au Cameroun Samedi 16 - Dimanche 17 janvier 2021 / N° 16 819 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orange Ci) Prix: 300 Fcfa  Cedeao : 450 Fcfa  France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES Rapport nal du Dialogue politique Pdci-Rda, Eds, Rpp, Urd, ils ont signé! P. 2 Résilience et relance économique post-Covid-19 AdamaCoulibaly présente le dispositif ivoirien P. 6 P. 8 La Côte d’Ivoire obtient une autre Tourisme place dans la gouvernance mondiale

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Politique

Samedi 16 - Dimanche 17 janvier 2021

Dialogue politique Le Pdci-Rda, l’Eds, le Rpp et l’Urd ont signé le rapport final

Des partis et regroupements politiques étaient, hier, au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité

e rapport ïnal de la troisième phase du dialogue politique L porte maintenant la signature de tous les participants. Hier, au minis- tère de l’Intérieur et de la Sécurité,le Pdci-Rda, En- semble pour la démocratie et la souveraineté (Eds), le Rassemblement pour la paix et le progrès (Rpp),re- présentés respectivement par Niamkey Kofï, Armand Ouégnin, Tibé Bi et l’Urd de Danielle Boni Claverie, ont signé le document qui a sanctionné le dialogue poli- tique qui s’est tenu entre le gouvernement et les partis, groupements politiques et la société civile du 21 au 29 décembre 2020. Une trentaine de partis, groupements politiques et associations de la société civile avaient pris part aux différents échanges qui ont marqué cette troisième phase du dialogue politique. A l’issue de ces échanges, le Pdci-Rda, l’Eds, le Rpp

Les représentants du Pdci-Rda, de l’Eds, du Rpp et de l’Usd, après deux semaines, ont signé le rapport nal.

et l’Urd n’avaient pas signé le rapport ïnal. Ils avaient

demandé le report de leur signature, le temps pour

eux de prendre attache avec le président Henri Ko-

nan Bédié et leurs autres mandants. Hier, sur ins-

truction du président Henri Konan Bédié, ce rapport ïnal a été signé. C’est un signe qui démontre la vo- lonté de ces partis de l’op- position de prendre part aux législatives du 6 mars. Cette signature s’est faite en présence de Benjamin Effoly, directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité et de l’am- bassadeur Claude Sahy. Ces deux personnalités re- présentaient le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé. Signa- lons que le gouvernement, les partis, regroupements et les associations de la société civile avaient dé- cidé de l’organisation des législatives en mars 2021, la levée du mot d’ordre de désobéissance civile, la poursuite des discussions à un haut niveau entre le Président de la République, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié du Pdci-Rda.

ETIENNE ABOUA

Cohésion Les chefs de Tiébissou s’engagent à mener des actions d’apaisement

iébissou est l’une des régions du Grand centre à avoir été ébranlée par les ma- du T du mot d’ordre de fait nifestations violentes désobéissance civile. Les chefs des tribus de ce dé- partement, à la faveur d’une rencontre, hier, avec le mi- nistre de l’Équipement et de l’Entretien routier, Amedé Kouakou, ont dénoncé ces évènements qui ont détruit les biens de nombreuses personnes et endeuillé bon nombres de familles. De- vant cette malheureuse ré- alité, Nanan Yao Boni Aimé, au nom de ses pairs réunis à la résidence du ministre Amedé Kouakou à Divo, ont donc pris l’engagement de mener des actions de sen- sibilisation dans leur locali- té aïn que ces faits déplo- rables ne se reproduisent plus à l’avenir. « Il y a une mission de bons ofïces mise en place par les chefs du département de Tiébis- sou. En partant d’ici, nous allons faire des tournées dans les villages respectifs pour passer le message de cohésion, de paix dans le Tchéwi aïn que tout ce que nous avons vécu ne soit

Le ministre Amedé Kouakou (au centre) avec à sa droite, le chef des chefs du Lôh Djiboua, Tégbo Aliko et la délégation des gardiens de la tradition de Tiébissou ont pris l’engagement d’œuvrer pour la cohésion sociale.

qu’un mauvais souvenir », s’est-il engagé en sa qualité de chef de Tiébissoukro, un village de ce département.  Kouamé N’Guessan Mar- cellin, le président des jeunes de Kondéyaokro, au nom de ses camarades, a rassuré le ministre de

leur volonté de ne plus se laisser instrumentaliser. « Nous prenons l’engage- ment de parler à nos frères, de les sensibiliser en leur disant que la politique est faite pour se développer et non pour faire la guerre. Certains d’entre nous n’ont

pas compris cela. Nous al- lons faire une tournée sur le terrain dans le but de leur inculquer cette réalité », a-t- il déclaré. Avant de deman- der pardon pour leurs actes qui ont causé beaucoup de tort à leurs parents et aux populations du département

de Tiébissou et partant celui de Toumodi. A l’entame jus- tement de cette réunion, les chefs des tribus avaient in- diqué être venus voir le mi- nistre Amedé Kouakou, par ailleurs, maire de Divo, pour lui présenter leurs excuses et regrets pour le désagré-

ment causé aux membres de sa famille vivant à Ably, leur village, situé dans le département de Toumodi. Deux de ses collaborateurs ont été tués par des jeunes en furie dans ce village. « Nous sommes venus vous demander pardon pour ce que nous avons fait, pour ce que nos jeunes ont fait », s’est exprimé Nanan Yao Boni Aimé. Le chef des chefs du Lôh Djiboua, Tégbo Aliko, présent à cette rencontre, a soutenu qu’une faute avouée est à moitié pardonnée. Il a invité la dé- légation à sensibiliser les enfants et à les encadrer aïn qu’ils ne nuisent plus à la cohésion à travers cer- taines actions qui entament le climat et le ciment social. Amedé Kouakou a proï- té de ces échanges francs avec ces représentants de la chefferie de Tiébissou, pour appeler à l’apaise- ment. Il a insisté auprès de ces garants de la tradition à poser des actions pour préserver la cohésion dans leur circonscription et raffer- mir les liens fraternels dans leurs localités respectives.

KANATÉ MAMADOU